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Channel: Le blog de la Coudoulière
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Pêche en mer : marquages et tailles des poissons

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Mon ami Fredo avait emmené son fils pêcher des gobies à l'abri du port de la Coudoulière afin de l'initier à la pêche en mer et lui montrer comment on enfilait une esche sur l'hameçon. Premier lancer, un sar qui passait par là est ferré à la grande surprise du gamin âgé de 5 ans, et aussi de son père qui l'aida à sortir le poisson. "Il était grand comme la main", s'extasiait le père. Je partageais son enthousiasme, n'osant lui avouer qu'il avait commis, par ignorance des règlements, deux infractions. La première qui est l'interdiction de pêcher dans les ports, et la seconde sur la taille des poissons. "Un poisson grand comme la main", avait-il dit, soit approximativement 18 à 20 cm, or la taille minimale de conservation d'un sar commun capturé est de 23 cm, donc il aurait du le remettre à l'eau... et s'il avait été plus grand, il aurait du le marquer !

"C'est quoi le marquage", allez vous dire ? Selon l'arrêté du 17 mai 2011, les poissons capturés dans le cadre de la pêche maritime de loisir devront faire l'objet d'un marquage, opération qui consiste en l'ablation de la partie inférieure de leur nageoire caudale comme indiqué dans le tableau ci-après. Cette mesure est destinée à lutter contre la fraude et à favoriser une attitude responsable des restaurateurs, des poissonniers et des consommateurs sur la nature des poissons qui leur seraient proposés.
Ce marquage s'applique à tous les poissons décrits ci-dessous dès leur capture s'ils ont été pêchés depuis le rivage par les pêcheurs à pied, ou au plus tard avant débarquement s'ils ont été capturés par des plaisanciers embarqués ou des pêcheurs sous-marins pêchant à partir d'un navire. Les chasseurs sous-marins pratiquant à partir du rivage devront marquer leurs captures dès leur sortie de l'eau. Tout manquement aux présentes dispositions peut donner lieu, indépendamment des sanctions pénales, à des sanctions administratives relevant du code rural et de la pêche maritime. Cette réglementation est affichée à la capitainerie du port de la Coudoulière.
D'autre part, tous les poissons et crustacés décrits ci-dessous, qui auront été capturés et dont la taille est inférieure aux tailles minimales devront être relâchés. Ne sont pas concernés par la règlementation les girelles, serrans, rascasses brunes, congres et murènes, poissons qui entrent dans la composition de la fameuse soupe de poissons de roche ! Quant aux pêcheurs d'oursins, ils devront être vigilants puisque la taille minimale de ces échinodermes est de 5 cm, hors piquants. A cela s'ajoute les réglementations concernant les périodes de capture soumises à autorisation et le nombre limite de prises par pêcheur et par bateau. Dans tous les cas il conviendra de s'informer auprès des affaires maritimes.


Toutes ces mesures découlent d'une charte d'engagements et d'objectifs pour une pêche maritime de loisirs éco-responsable, écrite en avril 2010 dans le cadre du Grenelle de la Mer et cosignée le 7 juillet 2010 par dix intervenants dont le Ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, du Ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche, des responsables de fédérations (FFPE, FNPPSF, FFESSM, FCSMP), d'associations, de comités, et du Conservatoire du Littoral.

Maintenant que vous voilà amplement informés sur la réglementation de la pêche maritime de loisir, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter, fidèles lecteurs de ce blog, citoyens éco-responsables et respectueux des lois, une bonne et fructueuse pêche...

Tempête du 26 octobre 2012

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Alors que l'ouragan Sandy frappait les Caraïbes, une tempête ravagea le Var les 26 et 27 octobre 2012. Moins importante que celles des années passées, cette tempête causa néanmoins de gros dégâts, surtout dans le port du Brusc où des embarcations, après avoir rompu les amarres sous les bourrasques soufflant à 130 km/heure, coulèrent ou s'échouèrent sur le quai Saint-Pierre envahi par les flots.

La digue du port de la Coudoulière sous les coups de boutoir des grandes vagues
Dans le port de la Coudoulière, il y eut certes moins d'avaries, seulement quelques frottements sur la peinture ou le gelcoat des coques s'entrechoquant malgré les pare-battages. C'est dans les espaces boisés qu'il y eut plus de dégâts. Dans le bois communal et dans le domaine de la Coudoulière, quelques arbres ont été déracinés et des branches cassées, d'autant plus que le sol était largement imbibé d'eau par les pluies diluviennes tombées la semaine d'avant, favorisant ainsi la chute des arbres.

Pin déraciné et arbre cassé près des lacs
Autres arbres déracinés dans le domaine de la Coudoulière
Tous les pompiers du Var étaient en alerte rouge. Ils ont été appelés pour secourir les personnes en difficulté, mais aussi pour vider les caves inondées, sécuriser les voies obstruées par la chute des arbres et intervenir sur les toits. Même les tuiles des bâtiments récents de Pierre et Vacances, situés face au port de la Coudoulière, se sont désolidarisées de la toiture et ont nécessité l'intervention des pompiers pour enlever celles qui menaçaient de tomber.

La toiture des Rivages de Coudoulière endommagée par la tempête
Les riverains craignent que d'autres tempêtes sévissent encore cet hiver sur la côte, causant des préjudices dommageables. Certains parlent du réchauffement climatique, et des conséquences néfastes et douloureuses sur l'ensemble de notre planète...

Aire de carénage du port de la Coudoulière

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L'aire de carénage du port de la Coudoulière, c'est à la fois le salon de beauté et le centre de réparation et de modernisation des navires.

Le carénage en lui-même, c'est toute une série d'opérations de révision périodique de la coque d'un navire en vue de lui redonner ses qualités nautiques. Il comporte le nettoyage de la coque sous la ligne de flottaison où se sont fixés des organismes aquatiques, et qu'il faut éliminer pour permettre au bateau une meilleure pénétration dans l'eau tout en optimisant la friction de l'eau sur la coque. Ensuite il faut décaper les restes d'antifouling, qui est une peinture anti-salissure, et pour terminer il faut poncer et remette en peinture le navire. Généralement les propriétaires profitent de la mise hors eau de leur bateau pour remplacer les anodes protégeant de la corrosion les parties métalliques se trouvant en contact avec l'eau.

Opération de grutage pour le Marie-Annonciade II
Le pointu "Doudou" sur l'aire de carénage
L'aire de carénage du port de la Coudoulière est une aire cimentée desservie uniquement le vendredi par une grue mobile. Elle comporte des bers sur lesquels reposent et sont stabilisés les bateaux. La réglementation européenne impose aujourd'hui des dispositifs de collecte des déchets toxiques produits par cette opération et de leur retraitement.

Le même pointu, rutilant, une semaine plus tard
Hélice et gouvernail du Marie-Annonciade II avant carénage
Quand il a été hissé sur l'aide de carénage, la coque du  Marie-Annonciade II sous la ligne de flottaison était recouverte d'organismes marins, et on pouvait observer qu'une ligne s'était emmêlée entre l'hélice et l'arbre d'hélice. La bateau de pêche est resté deux semaines sur l'aire de carénage, mais le gros du travail a consisté en l'ajout d'un bulbe d'étrave de forme angulée.

Le Marie-Annonciade II rénové
Autre bateau de pêche sur l'aire de carénage doté d'un bulbe d'étrave
Sur les bateaux de pêche pratiquant le chalutage, les bulbes d'étrave facilitent la traction du chalut. Une amélioration jusqu'à 20 % de la résistance peut être espérée avec un bulbe. En réduisant la résistance hydrodynamique tout en diminuant la traînée, le bateau améliore le rapport puissance/ vitesse et réduit la consommation de carburant, ce qui n'est pas négligeable en période de crise énergitique.

Il faut savoir que la modernisation de ces navires peut être financée par les fonds publics (Fonds Européens pour la Pêche cumulés avec une aide de l'Etat).

Les oursins

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La cueillette des oursins est ouverte depuis le 1er novembre, pour le grand bonheur des amateurs qui se languissaient depuis plusieurs mois. En effet leur cueillette est autorisée chez nous pendant 5 mois et demi, du début novembre à la mi-avril avril, période pendant laquelle on estime que le refroidissement des eaux ralentit considérablement leur reproduction. Donc ne pas se fier au dicton qui dit que la cueillette des oursins est autorisée pendant les mois en "R", car en septembre et octobre vous serez en infraction ! Quant au nombre de prises, il est limité à 4 douzaines par jour et par plongeur. Idem concernant la capture des oursins en bateau, avec une limitation fixée à 10 douzaines. Enfin il ne faut capturer que les individus dont le diamètre, hors piquants, est supérieur ou égal à 5 centimètres. C'est dire que leur capture est sévèrement réglementée.

Gonades de Paracentrotus lividus (oursin livide)
Dans l'oursin, ce qui se déguste, c'est ce qu'on appelle le corail, de couleur jaune pâle à rouge-orangé. Le corail, c'est en fait les glandes sexuelles de l'animal ou gamètes. L'oursin a une saveur très iodée. Il se consomme cru avec du jus de citron, de l'échalote et du sel, avec du pain beurré ou sur des canapés. L'oursin en coulis ou en purée peut aromatiser sauces, mayonnaises et trempettes. Qui n'a pas une fois dans sa vie savouré une omelette ou des pâtes aromatisées au corail d'oursin ? Enfin, l'oursinade est une soupe de poissons aux oursins. 

Les oursins se nourrissent de posidonies et algues recouvrant les rochers. Leurs sexes sont séparés, et pendant la saison de la reproduction, ce sont des milliers d'ovocytes et de spermatozoïdes qui sont libérés en mer et brassés par les mouvements de l'eau et des courants marins, contribuant ainsi à leur rencontre. Apparus il y a 450 millions d'années, il subsiste actuellement environ 800 espèces d'oursins réparties dans toutes les mers du globe.

Pour en savoir plus sur ces échinodermes qui se divisent en cinq classes comprenant les étoiles et les concombres de mer, consultez le dossier sur les oursins proposé par "Chasse sous-marine en Provence".

Un renard à la Coudoulière

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La Coudoulière, ce n'est pas que le bord de mer. Dès qu'on s'éloigne du littoral, on y trouve des jardins, pinèdes, bois et forêts où vivent une multitude d'oiseaux, de nombreux petits mammifères tels que écureuils, hérissons, rats des champs et souriceaux, et des reptiles comme les couleuvres et lézards, pour ne citer que les plus communs. Il y a bien des sangliers qui font des incursions nocturnes dans les rues de Six-Fours, mais ils sont cantonnés autour du Fort et dans le secteur de la Pépiole et je ne pense pas qu'on verra un jour sangliers et marcassins trottiner le long de la corniche de la Coudoulière...

Animaux observés à la Coudoulière
J'avais oui dire par le passé que des renards venaient la nuit dans le domaine de la Coudoulière pour chasser et se nourrir des canards et poules d'eau nidifiant au bord des lacs. C'était avant le remplacement des anciens grillages par des grillages en panneaux rigides. Maintenant, on en a la certitude : les renards continuent à pénétrer dans le domaine en empruntant le chemin de la Coudourière. Je pense qu'ils gitent dans des terriers qu'ils ont creusé, soit dans le bois communal de la Coudoulière (mais j'en doute), soit dans la forêt de Janas, proche et plus dense.

Renard photographié dans le domaine de la Coudoulière
 Le 2 décembre, vers 19h30, mon ami Bernard, photographe animalier, a voulu tester la fonction infrarouge de son nouvel EOS. Il s'est rendu près des lacs de la Coudoulière en espérant photographier de nuit quelques canards, et là il a surpris dans son objectif ce jeune renard roux (Vulpes vulpes) venu y chercher pitance. Maintenant on a la preuve que des renards viennent chercher nourriture dans notre quartier. A noter que la photo infrarouge originale a été colorisée pour obtenir un meilleur rendu visuel.

Le renard est considéré par les chasseurs comme un animal nuisible dans la mesure où il s'attaque à des animaux introduits par l'homme dans leurs réserves, et considéré par d'autres comme un animal utile puisqu'il se nourrit de campagnols, rats et surmulots. Pour éviter toute polémique sur le sujet, je me réfèrerai à l'arrêté du 2 août 2012 pris pour l'application de l'article R. 427-6 du code de l'environnement et fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces d'animaux classées nuisibles. Ont donc été classés animaux nuisibles pour l'ensemble du département du Var : le renard, le geai des chênes et l'étourneau sansonnet.

A prendre avec sérieux l'échinococcose alvéolaire (1), maladie rare qui peut être grave, transmise à l'homme après ingurgitation de végétaux et baies rouges souillés par des excréments de renards, et aussi la leishmaniose canine (2), la gale, la méningite et la maladie de Lyme (3). Enfin, comme le loup, le blaireau et autres carnivores, le renard peut être vecteur de la rage (4). Inutile de vous alarmer car ces maladies sont extrêmement rares, et si par hasard vous rencontrez un renard au détour d'un chemin, sachez qu'il détalera aussitôt car il aura encore plus peur de vous... que vous de lui !


(1) les zones d’endémie de l'échinococcose alvéolaire connues en France métropolitaine sont le Massif Central, la Franche-Comté, la Lorraine et les Alpes (source : Ministère des Affaires Sociales et de la Santé)
(2) la leishmaniose canine a contaminé tout le pourtour méditerranéen, notamment les Alpes maritimes où 2000 cas d'animaux domestiques atteints ont été recensés en l'an 2000 (source : AGRDP06)
(3) voir "les risques liés aux zoonoses du renard", document PDF accessible sur le site de l'Association de Gestion et de Régulation des Animaux Déprédateurs et Prédateurs des Alpes maritimes (AGRDP06)
(4) la rage ne touche pour l'instant que l'est de l'Europe. En France l’épizootie de rage vulpine a pu être éradiquée grâce à la vaccination orale des renards, distribuée sous forme d’appâts (source : Institut Pasteur)


7ème rendez-vous des santons et crèches

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Du 23 novembre 2012 au 10 février 2013 se tient, à la batterie du cap Nègre, le 7ème rendez-vous des crèches et santons organisé par Georges DALMAS, santonnier et collectionneur, demeurant à Six-Fours.

Cette année ce rendez-vous revêt un aspect particulier car non seulement il offre une rétrospective de santonniers disparus, mais il affiche aussi la reconnaissance du talent d'un santonnier toujours en activité en la personne de Paul GARREL, santonnier à Rocbaron qui était invité d'honneur de cette magnifique exposition et qui présenta 16 pièces uniques dont des ensembles de maisons créés pour l'occasion.

crèche de Paul GARREL
Une exposition riche aussi des œuvres de santonniers disparus comme les frères PELLEGRINI qui s'installèrent à Marseille pendant le Second Empire, Thérèse NEVEU (1866-1946), soeur du céramiste Paul SICARD et épouse du potier Louis NEVEU, laquelle inventa en 1925 le métier de santonnier professionnel, Francis LASCOURS dont l'atelier a été repris par son neveu Jérôme ROUXEL, Simone JOUGLAS (1907-2001), meilleur ouvrier de France en 1961, le marseillais Marcel CARBONEL (1911-2003) et aussi Paul FOUQUE (1921-2004) qui connut sa gloire en 1952 avec le santon baptisé "le coup du mistral". 

santons de la fin du XIXème siècle des frères PELLEGRINI
santons en argile peint de Thérèse NEVEU
santons habillés de Simone JOUGLAS créés en 1945
santons en argile de Francis LASCOURS
petits santons peints de Marcel CARBONEL
santons peints de Paul FOUQUE
Un rendez-vous riche en pièces de collection, à ne manquer sous aucun prétexte. Cependant si vous ne pouvez vous y rendre, vous pouvez retrouver quelques unes des œuvres exposées cette saison, ainsi que celles exposées les années précédentes à la batterie du cap Nègre à Six-fours-les-plages, sur le site des Santons de Provence.

Croisière à bord du Costa Magica

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Costa Croisières organisait du 10 au 22 décembre 2012 une croisière en Méditerranée orientale dont le thème consistait en la découverte des cités antiques. Départ de Savone (Italie), avec des escales à la Valette (Malte), à Héraklion (Crète), à Rhodes, à Izmir (Turquie), au Pirée (port d'Athènes), Katakolon (Grèce) et Civitavecchia (port de Rome), d'où des excursions à la découverte des vestiges antiques, des cités médiévales ou baroques, étaient proposées aux passagers.

Le Costa Magica en escale à Izmir (Turquie)
Découvrons notre navire, le Costa Magica qui est un bateau de croisière construit par les chantiers navals de Ficantieri (Italie) et mis en service en 2004. Ce n'est plus ni moins qu'un palace flottant, long de 272 mètres, d'un tonnage de 105.000 tonnes, filant à 20 noeuds et naviguant sous pavillon gênois (Italie).

La salle de spectacle Portofino
Le navire comprend 1.358 cabines dont 464 cabines et 58 suites avec balcon privé répartis sur 12 ponts, 4 restaurants, 11 bars, un théâtre sur 3 étages, un casino, une discothèque, 6 bains à hydromassage, 5 piscines, 1 toboggan à eau, le club Salute Saturnia sur 2 étages avec gymnase, salle de soins, sauna, bain turc, un terrain de sport polyvalent et un parcours de jogging extérieur. C'est dire que rien n'a été laissé au hasard pour optimiser le confort et le plaisir des passagers.

Le théâtre Urbino sur 3 étages
Une statue de Vénus ornant une des cinq piscines
Les ascenseurs avec cabines extérieures
 Dans les autres articles de la rubrique "Voyages", vous découvrirez quelques photographies des sites visités pendant cette croisière... alors bon voyage en images à vous aussi !


Fa comme...

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Il ne s'agit pas d'une note de musique, mais d'une devinette. Il faut trouver deux noms de gros oiseaux commençant par les lettres "fa" et qui ont été aperçus le même jour à la Coudoulière. Fait assez rare, direz-vous, mais qui s'est néanmoins produit le 7 janvier 2013. Supprimons les fauvettes qui sont de petits passereaux, il reste...

faucon crécerelle
... le faucon (ici, un faucon crécerelle) que j'avais observé déjà il y a un an. Il volait au dessus de la corniche de la Coudoulière et s'était posé sur un des lampadaires de cette voie. Par deux fois je le vis encore chassant dans le domaine de la Coudoulière où il captura dans ses serres une hirondelle des rochers. Depuis quelque temps, son terrain de chasse favori est le cap Nègre et c'est là, posé sur un des mâts du trampoline, que j'ai pu le photographier.

faisan de Colchide
L'autre oiseau commençant par "fa" est un faisan (ici, un faisan de Colchide), sans doute un des faisans d'élevage lâchés pour servir de gibier aux chasseurs et qui s'est réfugié dans le domaine de la Coudoulière... juste le temps qu'on me signale sa présence et que je puisse le photographier !
Il y a un an devant la batterie du cap Nègre, à la veille de Noël, j'avais vu une poule faisane surgir devant moi et se cacher dans les taillis, avant même que je n'ai eu le temps d'ajuster mon appareil photographique.

Il n'y a pas que les faisans qui fuient devant les coups de feu des chasseurs. Il y a aussi les sangliers qui désertent les lieux où sont organisées les battues, et qui errent la nuit dans les rues de la ville, ou s'en vont se noyer en mer... mais là, ce sont d'autres histoires pouvant faire l'objet d'autres articles !



Petit poulpe deviendra grand...

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Un petit poulpe affamé, en errance,
s'approcha du bord pour chercher pitance,
mais s'étant approché trop près du rivage,
par une vague se retrouva sur la plage.

Un goéland leucophée par l'odeur alléché
voulut du mollusque en faire son festin,
mais c'était sans compter sur le destin
et le ressac recouvrant le butin convoité.

Un photographe par le spectacle amusé
voulut avec son APN la scène immortaliser,
et s'approcha du rivage au grand effroi
du volatile qui dépité abandonna sa proie.

L'homme se saisit du céphalopode échoué,
et après s'être assuré de sa vitalité,
le jeta au loin, là où l'eau est profonde,
et la vie marine néanmoins féconde.

Le poulpe échoué sur la plage de la Coudoulière, près du poste de secours, après avoir été assailli par un goéland
Moralité de cette histoire (parodie de Jean de la Fontaine)

Petit poulpe deviendra grand
pourvu que Dieu lui prête vie,
et pourvu aussi qu'un autre goéland
n'aie pas encore de lui envie !



Excursion à la Valette (Malte)

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Quand le navire pénètre dans le port de la Valette, la première chose qu'on remarque ce sont les fortifications aux murailles couleur de miel entre mer et ciel, et la seconde, les dômes et clochers des églises au dessus des toits des maisons et édifices.

Le fort Saint-Ange, un des dispositifs défensifs de la Valette
Les dômes et clochers des églises éclairés par le soleil levant
La Valette est une ville qui se découvre à pied ou par le petit train touristique, ce qui permet de profiter de l'architecture originale de cette ville méditerranéenne fondée par les Chevaliers de Malte après le Grand Siège contre les Ottomans et comprenant de nombreux bâtiments de l'époque des chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, lesquels gouvernèrent l'île pendant deux siècles et demi.

C'est par la porte Victoria que nous pénétrons dans l'ancienne ville fortifiée
Une des artères principales avec ses balcons typiques appelés "bow-windows"
Fronton de l’Auberge d’Italie qui abrite le ministère maltais du tourisme et l’office de tourisme de La Valette
Sur la petite place du Grand Siège, trône la statue d'un chevalier après leur victoire contre les Ottomans
A noter que la Valette est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité (UNESCO) depuis 1980. J'ajouterai que la visite de la ville serait incomplète sans celle de la co-cathédrale Saint-Jean, construite entre 1573 et 1577 par les chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Cette cathédrale de style baroque aux chapelles richement décorées possède un pavement constitué des pierres tombales des plus prestigieux chevaliers d l'Ordre.

C'est cet édifice que je vous propose de visiter dans un prochain article.

Visite de la co-cathédrale Saint Jean de la Valette (Malte)

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Cette église dédiée à Saint-Jean Baptiste, patron de l’Ordre des chevaliers de Saint-Jean de Malte, édifiée entre 1573 et 1577, est un chef d’oeuvre de l’art baroque. Il faut attendre l'an 1816 pour qu'elle obtienne son statut de cathédrale, statut qu'elle partage avec celle de Mdina, d'où son nom de co-cathédrale.

La façade principale de la co-cathédrale Saint-Jean flanquée de deux grandes tours
Autant l’extérieur de la co-cathédrale Saint-Jean est sobre, autant l’intérieur est riche et exubérant. Tout comme à Mdina, la cathédrale est célèbre pour son pavement en marbre constitué d'un ensemble de pierres tombales des chevaliers les plus prestigieux de l’Ordre.

Pierre tombale du grand maître Joseph de Félix la Reinarde
A l’époque des chevaliers, ces derniers étaient répartis par langues, regroupés dans une même auberge. On retrouve cette division dans la cathédrale Saint-Jean qui possède huit petites chapelles de style baroque pour chacune des huit langues.

La chapelle de la langue d'Aragon, avec au premier plan le portrait de N-D de Philermos
La chapelle de la langue de Castille, du Léon et du Portugal
 Le Sanctuaire, qui est la partie centrale de l'église, est orné d'un groupe en marbre sculpté représentant le baptême du Christ, oeuvre du sculpteur Giuseppe Mazzuoli.

Le Sanctuaire
Quant à l'Oratoire, il a été construit comme un lieu de dévotion privé. Il abrite deux tableaux du célèbre peintre Caravaggio dépeignant, l'un saint Jérôme écrivant, et l'autre la décollation de Saint Jean-Baptiste, le plus grand tableau qu'il ait réalisé et aussi le seul connu qu'il ait signé.

Caravaggio : à gauche, saint Jérôme écrivant, et à droite la décollation de Saint Jean-Baptiste
Le Musée est aussi un trésor. Il comprend de grandes collections de vêtements sacerdotaux en soie, brodés de fils d'or et d'argent, et de tentures murales flamandes, ainsi qu'un reliquaire en or moulu destiné à recueilir l'avant-bras de saint Jean-Baptiste. Des trésors magnifiques qui valent la peine d'être admirés !

Visite des vestiges de Cnossos (Crète)

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Cnossos était probablement la capitale de la Crète lors de la période minoenne. La cité aurait abrité le palais du roi Minos, le plus important des palais minoens et sans doute le plus connu des sites crétois depuis sa découverte en 1878 par un antiquaire crétois qui revendit le site en 1900 à l'archéologue britannique Arthur John Evans. Ce site archéologique s'avère être un ensemble complexe de plus de 1.000 pièces imbriquées qui servait à la fois de centre administratif et religieux, mais aussi de centre de stockage des denrées. On pense que ce dédale de pièces imbriquées aurait conduit au mythe du labyrinthe du Minotaure.

Une vue partielle du palais minoen
Le site de Cnossos était habité dès le VIIIe millénaire avant JC. Le vieux palais construit vers 1900 avant JC fut démoli par plusieurs séismes. Le nouveau palais érigé sur l'ancien fut lui aussi détruit vers 1350 avant JC, et malgré que le site fut occupé, jamais il ne retrouva sa splendeur.

Bastion ouest du palais avec sa fresque en relief montrant un taureau chargeant près d'un olivier
L’aile ouest contient une vingtaine de magasins, de longs couloirs en épi, qui sont des réserves de nourriture. Au même niveau, côté cour, on retrouve la fonction religieuse avec la salle du Trône, avec son trône en stuc et ses fresques à griffons sur fond pourpre. L'aile opposée abrite plusieurs salle dont les quartiers de la Reine, ornée d'une fresque comportant des dauphins et poissons nageant au dessus des oursins

La salle du Trône
La chambre de la Reine
Les pithoi étaient de grandes jarres de terre cuite, construite par les Minoens pour conserver de l'huile d'olive et des céréales. Ces pithoi étaient hermétiquement closes par des sceaux indiquant le nom de leur propriétaire. Malheureusement, Arthur John Evans, croyant pouvoir voir des pithoi encore pleines, brisa de nombreux sceaux.

Ensemble de trois pithoi de styles différents

De nombreux objets et bijoux ayant été trouvés sur le site archéologique de Cnossos et conservés au musée d'Héraklion, la visite serait incomplète sans la visite de ce musée. Nous allons nous y rendre dans le prochain article...

Visite du musée archéologique d'Héraklion

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Le musée archéologique d'Héraklion, considéré comme le second musée le plus grand de Grèce, a été installé dans un bâtiment moderne antisismique d'une grande luminosité construit en 1937. Il abrite une collection représentative de la préhistoire et de l'histoire de la Crète allant du néolithique à l'époque romaine, avec la plus grande collection de Grèce d'objets minoens venus des palais de Cnossos, Phaistos, Malia, Zakros ou Aghia Triada.

Scène de tauromachie
Cette fresque provient du palais de Cnossos où le culte du taureau, réputé pour sa force et sa bravoure, était célébré. Elle représente un acrobate exécutant un saut périlleux au dessus du taureau. L'homme à la peau brune est assisté par deux crétoises à la peau blanche, vêtues comme lui d'un pagne.

Trouvés également lors des fouilles dans le palais de Cnossos, ce taureau en terre cuite polychrome et ce rhyton, vase à libations en serpentine de la période néopalatiale, en forme de tête de taureau. Les cornes sont plaquées d’une feuille d’or, les yeux sont en cristal de roche et le mufle est incrusté de jaspe.

Taureau en terre cuite et rhyton en forme de tête de bovidé
Le musée comporte un nombre impressionnant de poteries et vases en terre cuite allant de l'époque néolithique à l'époque minoenne, dont les plus célèbres sont les poteries de Kamares, de l'époque minoenne prépalatiale, découvertes dans la grotte de Kamares, sur la pente sud du Psiloritis.

Poteries de Kamares
Lors les fouilles de Cnossos, on y trouva des poteries certes, mais aussi des bijoux faits d'or, de pierres précieuses et semi-précieuses, comme ceux reproduits ci-après : collier et bracelet en or assortis, et bijou en or connu sous le nom de "pendentif aux abeilles", où deux insectes déposent une goutte de miel sur leur rayon. A noter la précision des grènetis, minuscules boules d’or fixées par soudure au disque d’or. Ce pendentif, trouvé à Malia, date de 1800 à 1700 avant Jésus-Christ
Collier, bracelet et pendentif en or
Idoles des périodes néolithique et néopalatiale
De nombreuses statuettes ont été découvertes dans les sites archéologiques, comme à gauche cette idole stylisée très typique de la période néolithique, dite stéatopyge, c'est-à-dire aux grosses fesses, qui représente une divinité féminine aux formes généreuses censées exprimer la sacralisation de la fertilité. A droite deux divinités en faïence de 1600 avant Jésus-Chist, représentées par des statuettes de petites dimensions. Autour des bras de l'une d'elles sont enroulés deux serpents, alors que l'autre déesse brandit à bout de bras deux reptiles menaçants.

Une autre découverte à laquelle s'interrogent les archéologues : le célèbre disque de Phaistos qui est un disque d'argile cuite découvert en 1908 par Luigi Pernier sur le site du palais minoen de Phaistos, en Crète. Il pourrait dater du milieu ou de la fin de l'âge du bronze minoen (IIe millénaire). Son diamètre est d'environ 16 cm et il est couvert, sur ses deux faces, de hiéroglyphes imprimés à l'aide de poinçons. En tout, ce sont 241 signes, dont 45 différents qui recouvrent le disque, en formant une spirale partant de l'extérieur vers le centre de l'objet. Son usage, sa signification et même son lieu de fabrication font l'objet d'âpres discussions. À ce jour, aucun autre objet similaire n'a été retrouvé.

Les deux faces du disque de Phaistos
 Avec la fin de la visite du musée archéologique d'Héraklion, se termine notre périple en Crète. Ce soir notre navire partira pour Rhodes où il fera escale. Ce sera pour moi l'occasion de créer d'autres articles relatifs aux civilisations antiques...

Excursion à la Valette (Malte)

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Quand le navire pénètre dans le port de la Valette, la première chose qu'on remarque ce sont les fortifications aux murailles couleur de miel entre mer et ciel, et la seconde, les dômes et clochers des églises au dessus des toits des maisons et édifices.

Le fort Saint-Ange, un des dispositifs défensifs de la Valette
Les dômes et clochers des églises éclairés par le soleil levant
La Valette est une ville qui se découvre à pied ou par le petit train touristique, ce qui permet de profiter de l'architecture originale de cette ville méditerranéenne fondée par les Chevaliers de Malte après le Grand Siège contre les Ottomans et comprenant de nombreux bâtiments de l'époque des chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, lesquels gouvernèrent l'île pendant deux siècles et demi.

C'est par la porte Victoria que nous pénétrons dans l'ancienne ville fortifiée
Une des artères principales avec ses balcons typiques appelés "box-windows"
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Excursion à Rhodes

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Lorsque le navire de croisière pénètre dans la zone portuaire de la ville de Rhodes, il passe devant le petit port de Mandraki dont l'entrée est ornée de deux colonnes portant chacune un daim, gardien de la ville antique. Ensuite, conduit par un remorqueur, le bateau passe devant le phare et la tour Saint-Nicolas, les trois moulins à vent situés sur le quai, avant d'accoster face à la porte Sainte Catherine.

La tour Saint-Nicolas, le port Mandraki et derrière le palais des grands maîtres de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
Avant de visiter la ville médiévale, il faut monter sur les hauteurs de la ville pour jouir d'un panorama exceptionnel avec vue sur les côtes de la Turquie proche. Cette colline s'appelle "Monte Smith", du nom de l'amiral britannique Sir Sydney Smith qui, en guerre contre les turcs, y établit un poste d'observation. C'est là aussi que se dressait l'antique Acropole dont il ne reste que des vestiges, dont le temple d'Apollon, le théâtre et le stade olympique où s'entrainait le célèbre athlète Léonidas.

Le temple d'Apollon Pythia dominant la ville de Rhodes
Descendre ensuite vers la ville fortifiée dans laquelle on pénètre par la porte des Canons, flanquée de deux grosses tours. Les murs en pierre ocrée de la cité médiévale sont ornés des écus des grands chevaliers français tels que Hélion de Villeneuve, Emery d'Ambroise, Pierre d'Aubusson, Guy de Blanchefort, et de ceux de Provence, d'Auvergne, de France, d'Espagne, d'Italie et du Saint Siège pour ne citer que les plus importants. Ils sont là pour rappeler que l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, ayant occupé la ville de 1309 à 1523, a entrepris de la transformer en place forte avant qu'elle ne passe successivement sous domination turque et italienne.

Façade du musée archéologique aménagé dans l'ancien hôpital des chevaliers de Sain-Jean construit dès 1440
C'est dans cette partie basse de Rhodes, appelée le collachium, que les Hospitaliers édifièrent le palais du grand maître et les auberges qui jalonnent la célèbre rue des Chevaliers et qui sont en fait des résidences servant aux Hospitaliers venus d'Occident pour lutter contre les musulmans .

Fontaine médiévale Sintrivani, surmontée d'une chouette et située sur la place d'Hippocrate
La loge des marchands qui servait autrefois de lieu de réunion, de bureau d'inscription et de tribunal de commerce
Dans la basse-ville, l'architecture gothique coexiste avec des mosquées, des bains publics et d'autres édifices construits durant la période ottomane.C'est là que se trouvent les petits commerces, échoppes, boutiques et restaurants typiques grecs


La porte Sainte Catherine construite en 1478 par le grand maître Pierre d'Aubusson
La visite de la ville se termine après avoir franchi la porte Sainte Catherine qui aboutit sur le port. Cependant elle serait incomplète sans celle du palais des grands maîtres. C'est ce que je vous propose dans un prochain carnet de voyage.


Visite du palais des grands maîtres à Rhodes

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Bâtie au XIVe siècle sur le site d'un ancien temple consacré à Hélios, dieu du soleil, le palais des grands maîtres est une impressionnante forteresse entourée de remparts, dans un style gothique provençal rappelant le palais des Papes en Avignon. Détruit en 1856 lors de la grande explosion d'une poudrière enfouie dans les sous-sols, le palais fut reconstruit tel qu'il fut édifié sous Hélion de Villeneuve.

Les tours crénelées avec mâchicoulis du palais des grands maîtres
Le palais s'étend autour d'une cour intérieure de 50 m de long sur 40 m de large. Dans sa partie nord, des niches abritent des statues d'empereurs romains, provenant de fouilles à l'Odéon de Cos réalisées par les Italiens au début du XXe siècle.

Les statues des empereurs romains de la cour centrale du palais
Dans le grand hall, on peut admirer un ensemble en marbre blanc représentant le troyen Laocoon et ses fils Antiphantes et Thymbraeus luttant contre le serpent de mer, oeuvre des sculpteurs rhodiens Agesandre, Polydore et Athénodore.

Laocoon et ses fils luttant contre le serpent
Les salles intérieures, décorées d'un mobilier italien, abritent également une collection de meubles de style occidental des XVIe et XVIIe siècles. Des vases islamiques et chinois de la dynastie Ming, ainsi que des statues de bois polychromes tenant des candélabres de bronze, achèvent d'agrémenter la décoration des salles où trônent de grandes cheminées en pierre de taille. Des tapisseries murales achèvent de décorer les grands pans de mur dénués de mobilier.

Fauteuils baroques en velours de Gênes disposés autour de la cheminée
Mais ce qui attire l'attention du visiteur lorsqu'il parcourt les salles, c'est la richesse des mosaïques ornant le sol. Les plus connues datant de l'époque helléniste sont celle de Méduse représentant la Gorgone mythologique avec sa chevelure où grouillent les serpents, celle des neuf muses et celle des dauphins. Les mosaïques représentant la chasse aux fauves et la gigantomachie de Poséidon proviennent des îles du Dodécanèse.

Mosaïque relatant une chasse au léopard
Mosaïque représentant la déesse mère Gaïa, allongée, et Poséidon, dieu de la mer tenant un trident

Visite des vestiges d'Ephèse (Turquie)

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Éphèse était dans l'Antiquité, et même à l'époque byzantine, l'un des ports les plus actifs de la mer Égée et l'une des cités grecques d'Asie mineure les plus réputées. Elle était située sur le rivage, près de l'embouchure du grand fleuve anatolien Caystre, mais à cause des ensablements successifs et peut-être des séismes, le site antique d'Ephèse dont il ne subsiste que des vestiges, se trouve maintenant à sept kilomètres des côtes. L’Artémision, le grand sanctuaire dédié à Artémis, la déesse tutélaire de la cité, et auquel Éphèse devait une grande part de sa renommée, comptait parmi les sept merveilles du monde avant sa destruction en 262 par les Goths.

La rue des Courètes
La rue de Courètes était une grande avenue partant de la place de Domitien et descendant jusqu'à la bibliothèque de Celsus. Cette rue, qui date de la fondation de la ville, était bordée de portiques surmontés de statues. Le temple de Domitien, construit au 1er siècle, fut le premier monument dédié à un empereur.

Le monument de Memmius
Le monument de Memmius fut construit au Ier siècle en hommage à Caius Memmius, petit-fils du général Sylla, vainqueur de Mithridate. Il repose sur un socle fait de blocs et présente à sa partie supérieure des hauts-reliefs. Au IVe siècle une fontaine a été ajouté sur sa face nord-ouest. En descendant la rue des Courètes, on atteint un arc de triomphe, qui date aussi du IVe siècle. C'est un passage étroit décoré de reliefs d'Héraclès portant la peau du lion de Némée.

La fontaine de Trajan
Plus bas, se trouve la fontaine de Trajan, construite au début du IIème siècle en l'honneur de l'empereur romain Trajan (53-117). Elle comportait une colonnade à deux étages atteignant 12 m hauteur et entourant un bassin rectangulaire décoré de statues dont certaines sont exposées au musée d'Ephèse.

Arche, fronton et bas-reliefs du temple d'Hadrien
Le temple Hadrien, au style corinthien, fut construit au début du IIe siècle en hommage à l'empereur Hadrien. L'édifice comporte un pronaos avec deux colonnes et deux piliers d'angle supportant un fronton dans lequel s'ouvre un arc richement décoré. On y trouve la déesse Tyché symbolisant la fortune, Androclos la fondateur de la ville, et Héraclès combattant Thésée, ainsi que des Amazones avec Dionysos et son cortège.

Le trottoir pavé de mosaïques devant les maisons en terrasses de la rue des Courètes
A gauche de la rue des Courètes et de son trottoir en mosaïque, se trouvent des maisons en terrasses qui étaient les demeures des personnages riches. Ces maisons furent occupées du Ier au VIIe siècle de notre ère. Ce sont des maisons de plusieurs étages construits sur cinq terrasses successives. Les murs étaient décorés de nombreuses fresques représentant des scènes de la nature ou des scènes mythologiques. Tout en bas de la célèbre rue se dresse dans toute sa splendeur la bibliothèque de Celsus.

La bibliothèque de Celsus, et à droite la porte de Mazeus et de Mithridate
La Bibliothèque de Celsus fut construite en 117 par le consul Julius Aquila à la mémoire de son père Celsus, proconsul de la province romaine d'Asie. Elle était l'une des plus importantes bibliothèques de l'époque, après Alexandrie et Pergame, contribuant ainsi à la vie culturelle de la région. Sa façade à deux étages était richement décorée, et dans les niches se trouvaient les statues des quatre vertus chères à Celsus : sagesse, intelligence, jugement et science. Elle fut incendiée en 263 par les Goths, détruisant plus de 12.000 rouleaux. A droite de la Bibliothèque se dresse une porte monumentale à deux arches appelée porte de Mazeus et de Mithridate, qui donnent accès à l'agora commerciale.

La voie menant au grand théâtre, et en médaillon spectacle donné en l'honneur des visiteurs
Dominant l'agora tétragone où se tenait le marché, le grand théâtre fut construit durant la période hellénistique au IIIe siècle avant J-C, sous le règne de Lysimaque. Remanié et agrandi à diverses reprises pendant l'époque romaine, il est devenu un théâtre de type gréco-romain doté d'une excellente acoustique. Il comprend 66 rangées de sièges séparées en 3 sections par deux passages circulaires et pouvait accueillir 24.000 spectateurs. Lieu de spectacles, de concerts et de célébrations de fêtes religieuses, il accueillit sous les Romains, des combats de gladiateurs très prisés à l'époque.

Ainsi se termine la visite. Le car nous attend dans un parking situé à cinq minutes de marche. Destination : une fabrique de vêtements en cuir sur la route d'Izmir, mais franchement j'aurai préféré continuer cette excursion culturelle avec la visite du musée archéologique d'Ephèse !

Visite du sanctuaire d'Olympie (Grèce)

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Olympie, étant un sanctuaire et non une ville, était uniquement habité par le personnel desservant les temples et les prêtres du culte. Ce site du Péloponnèse, au pied du mont Kronion, était dédié à Zeus Olympien, sous l'égide duquel se tinrent dès l'an 776 avant J-C les fameux Jeux panhelléniques (1) pentétériques (2).

Le temple de Zeus
Le temple colossal de Zeus Olympien, de style dorique, fut érigé entre 470 et 456 avant J-C. Il subit plusieurs catastrophes, notamment un incendie vers 426 avant J-C, et un tremblement de terre un siècle plus tard, qui le détruisit entièrement. L'ensemble du site a été retrouvé enfoui sous une couche de sédiments de plusieurs mètres d'épaisseur. Actuellement, parmi les ruines, une seule colonne émerge de l'ensemble qui faisait 64,20 m de long sur 24,60 m de large.

Le temple d'Héra et en médaillon les prêtresses allumant la flamme olympique
Consacré à Héra, l’Héraion, qui est un temple périptère, probablement le premier édifice dorique connu du Péloponnèse, date des environs de 600 avant J-C. Ses colonnes étaient à l'origine toutes en chêne et furent progressivement remplacées par des colonnes de pierre. Il abritait l'autel sur lequel on plaçait les couronnes de laurier destinées aux vainqueurs des jeux. C'est dans ce temple que fut retrouvé l'Hermès de Praxitèle.

La palestre où s'entrainaient lutteurs et sauteurs
La palestre remonte au IIIe siècle avant J-C. Elle a le même plan carré qu'un gymnase, mais en plus petit. Les athlètes s'y entraînaient aux sports ne nécessitant pas trop de place tels que la lutte et le saut. Autour de l'espace central, les portiques étaient organisés en petites pièces où les athlètes se préparaient, aidés de leur entraîneur. Les petites pièces des angles est et ouest étaient des bains. La palestre était séparée du gymnase par un propylée de style corinthien datant du IIe siècle avant J-C.

L'atelier de Phidias
À l'ouest du temple de Zeus se trouvaient les vestiges d'un bâtiment identifié comme étant l'atelier utilisé par Phidias pour créer sa statue chryséléphantine (3) de Zeus, laquelle comptait parmi les sept merveilles du monde. Les murs de l'atelier étaient à l'origine en brique crue posée sur un lit de pierre. Sur ces fondations est venue s'installer, au Ve siècle, une église byzantine dont on distingue un peu partout les symboles et les ornements. L'ancienne porte monumentale de l'atelier fut alors convertie en abside.

Le Philippéion
Dans le sanctuaire on découvre plusieurs vestiges de monuments dont la maison de Néron, le Bouletérion, le Prytanée, le Pélopéion, le Léonidaion, le Métroon, le Nymphaion, les thermes de Kronion et celles de Kladeos pour ne citer que les édifices les plus connus. Le Philippéion, lui, fut érigé sur l'ordre de Philippe II de Macédoine après sa bataille victorieuse contre une coalition de cités grecques menée par Athènes en 338 avant J-C à Chéronée. Ce bâtiment de forme circulaire abritait les statues (4) chryséléphantines de Philippe II, de son épouse Olympias, de son père Amyntas III, de sa mère Eurydice et de son fils Alexandre le Grand.

L'entrée du stade olympique
Ce passage, jadis entièrement couvert dont il ne reste plus qu'une arche voûtée, était nommé kriptè. Il reliait le sanctuaire à un stade long de 192 mètres où se déroulaient tous les quatre ans les jeux dont la tradition se perpétue encore avec nos actuels jeux olympiques.

Cette excursion serait incomplète sans la visite du musée archéologique d'Olympie qui abrite plusieurs oeuvres et objets découverts lors des fouilles dans le Sanctuaire. Ce sera donc l'objet de notre prochain carnet de voyage...

(1) panhellénique : célébré en Grèce antique pour honorer les dieux
(2) pentétérique : qui a lieu tous les quatre ans
(3) chryséléphantine : dont la technique de sculpture consiste en un assemblage d'or et d'ivoire
(4) oeuvres de Léocharès, sculpteur grec du second classicisme

Visite du musée archéologique d'Olympie (Grèce)

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Commencé en 1966, le « nouveau musée » fut achevé en 1975, mais l'exposition définitive ne fut inaugurée qu'en 1982 par la ministre de la culture de l'époque, l'actrice Mélina Mercouri. La lumière, la ventilation et l'air conditionné ont été revus. Les salles ont été agrandies et les collections ont été réparties dans les douze salles d'exposition du bâtiment principal, pour le grand bonheur des visiteurs.

Statue représentant Hermès de Praxitèle
Les deux sculptures en marbre les plus renommées de ce musée sont la "Victoire" de Paionios, sculpteur grec de Chalcidique, et celle de "Hermès portant Dionysos enfant", oeuvre du sculpteur grec Praxitèle. Si la première statue a été retrouvée lors des fouilles du temple de Zeus, la seconde a été découverte en 1877 dans la cella (1) du temple d'Héra. On pense qu'Hermès tenait dans sa main gauche un caducée et que sa main droite tenait une grappe de raisin que Dionysos tentait d'attraper.

La salle des statues du Nymphée
Cette salle propose la première partie de la collection romaine du musée : celles des statues provenant du Nymphée érigé par Hérode Atticus et son épouse Régilla en l'an 160 pour résoudre les problèmes d'approvisionnement en eau du sanctuaire. Les statues, plus ou moins complètes, de l'étage supérieur de la fontaine exèdre (2) représentent la famille élargie d'Hérode Atticus. En partant du fond de la salle sont exposées la tête d'Appius Bradua, aïeul de Régilla ; le corps sans tête de Régillus, fils d'Hérode et Régilla ; Athénaïs, fille cadette d'Hérode, du type « petite Herculanaise » ; le corps sans tête de Titus Claudius Atticus Herodes, père d'Hérode ; une statue centrale de Zeus, du type « de Dresde », copie en marbre d'un original en bronze de 430 avant J-C ; une statue féminine sans tête de type « grande Herculanaise », identifiée comme celle de Régilla ; la statue elle aussi acéphale d'Appius Annius Gallus, père de Régilla ; Attilia Caucidia Tertulla, appartenant aussi à la famille. Au centre de la pièce, un taureau en marbre portant une inscription indiquant qu'il a été dédié à Zeus par Régilla, épouse d'Hérode et prêtresse de Démeter Chamyné, et qui se trouvait au centre du bassin supérieur de la fontaine,.

Métope représentant Héraclès combattant le taureau de Crète
Dans la salle qui abrite les frontons est et ouest du temple de Zeus se trouvent quatre des métopes (3) qui relataient les douze travaux d'Héraclès. Elles proviennent de l'opisthodome (4) du temple de Zeus dont certaines sont des copies des originales qui sont au musée du Louvre depuis l'expédition de Morée. Ces métopes représentent les oiseaux du lac Stymphale, les pommes d'or du jardin des Hespérides, les écuries d'Augias et le taureau crétois représenté ci-dessus. Toutes les métopes sont en marbre de Paros et sont attribuées au « maître d'Olympie »

Casques corinthiens de l'époque archaïque
Une des grandes salles expose la plus importante collection de bronzes antiques au monde. Les offrandes à Zeus en constituent la très grande majorité et démontrent l'influence et la richesse du sanctuaire dès l'antiquité. Sont exposés des objets en bronze, principalement des époques géométrique et archaïque (Xe et VIe siècles avant J-C), tels que armes, boucliers, casques illyriens et corinthiens (photo ci-dessus), jambières, chaudrons de toutes tailles, anses de chaudron décorées (photo ci-dessous), trépieds, figurines humaines ou animalières et plaques ornées.

Anse de chaudron en bronze représentant deux lions attaquant une biche
Une petite salle propose des objets en terre cuite : vases de production locale ou laconienne et aussi des décors architecturaux aux couleurs conservées provenant des trésors de Mégare et de Géla. Tous ces objets datent de la fin de l'époque archaïque et du début de l'époque classique.

Récipient en terre cuite de l'époque archaïque

(1) cella : élément d'un temple romain désignant le « sanctuaire »
(2) exèdre : salle, souvent en hémicycle, pourvue de sièges servant à la conversation ou réunion
(3) métopes : panneaux architecturaux de forme rectangulaire, le plus souvent décorés de reliefs, dont l'ensemble forme une frise
(4) opisthodome : partie postérieure d'un temple


Excursion dans la Rome baroque (Italie)

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Cette excursion avait pour thème la visite des principaux édifices baroques de Rome, et notre circuit s'inscrivit dans un quadrilatère délimité par la place d'Espagne, la place de Trevi, la place Navone et le Champ de Mars où se tient le Panthéon. Mais de cet édifice religieux antique, bâti au 1er siècle avant J-C sur ordre d'Agrippa, ainsi que des obélisques égyptiens et de la colonne de l'empereur romain Marc-Aurèle, vous n'en verrez pas les photos afin de nous concentrer uniquement sur le caractère baroque de la capitale italienne.

La fontaine de la Barcaccia
Rome est une ville d'eau qui compte pas moins de 2.000 fontaines. La fontaine de la Barcaccia (vilain bateau, en italien) se trouve au coeur de la place d'Espagne et au pied de la Scalinata, escalier monumental qui conduit à l'église de la Trinité des Monts. C'est un chef-d’œuvre de la sculpture baroque italienne, commandé en 1629 par le pape Urbain VIII au sculpteur italien Pietro Bernini et à son fils Gian Lorenzo. Il se présente sous la forme d'une barque échouée prenant l'eau, en souvenir de la grande inondation de Rome en 1598 pendant laquelle le pape Clément VIII avait dû traverser la place dans une barque du fait de la hauteur de l'eau. La fontaine est remplie d'une eau bleu turquoise très claire parsemée de pièces de monnaie à vœux jetées par les touristes. Elle est ornée à ses extrémités des soleils et abeilles symbolisés dans le blason des Barberini, puissante famille florentine du pape Urbain VIII.

La fontaine de Trevi
Commandée à Niccolo Salvi en 1732 par le pape Clément XII pour remplacer le modeste bassin existant en cet endroit, la fontaine de Trevi fut achevée en 1762 par Niccolo Pannini. Adossée au palais Poli, cette œuvre monumentale en forme d'arc de triomphe, écrase par sa magnificence la minuscule place sur laquelle elle se trouve. La fontaine est alimentée en eau par l'aqueduc de l'Aqua Virgo, construit en 19 avant J-C par Marcus Vipsanius Agrippa. Il est de coutume de jeter une pièce de monnaie par le bras droit en tournant le dos à la fontaine avant de quitter Rome. Par ce geste, la personne ayant jeté une pièce sera assurée de revenir à Rome afin de la retrouver. La fontaine de Trevi a été immortalisée dans le film "la dolce vita" , tourné en 1960, où Federico Fellini montre Anita Ekberg prenant son bain dans la fontaine en robe du soir, sous les yeux de Marcello Mastroianni.

La fontaine des quatre fleuves avec au centre la statue du Gange
La fontaine des quatre fleuves fut bâtie par le Bernin au centre de la place Navone, devant l'église de Sainte Agnès en Agone. Les statues des quatre fleuves symbolisent chacun un continent : le Danube (Europe) sculpté par Antonio Raggi, le Gange (Asie) sculpté par Claude Poussin, le Nil (Afrique) avec le visage voilé car on ne connaissait pas sa source, sculpté par Giacomo Antonio Fancelli et le Rio de la Plata (Amérique) sculpté par Francesco Baratta. Le continent océanien n'ayant pas encore été découvert, cela explique pourquoi il n'entre pas dans la composition de cette fontaine commandée par le Pape Innocent X, et surmontée d'un obélisque égyptien amené à Rome par Caracalla.

La fontaine de Nepune
Au nord de la place Navone, la fontaine de Neptune, due au sculpteur maniériste Giacomo della Porta (1576), a connu un net regain d’intérêt depuis la fin du XIXe siècle, date à laquelle lui ont été ajoutés des ornements sculptés, à savoir Neptune luttant contre une pieuvre, des naïades, des chevaux marins et des "putti", enfants nus largement représentés dans la décoration de la Renaissance.

L'église Sainte Agnès en Agone
L'église Sainte Agnès en Agone se trouve sur la place Navone, en face de la fontaine des quatre fleuves, laquelle est surmontée d'un obélisque égyptien. La tradition veut que cette église ait été construite sur le lieu où la sainte martyrisée, exposée nue à la vue de la populace, fut recouverte miraculeusement par ses cheveux. Succédant à l'oratoire construit dès le VIIIe siècle, l'église fut reconstruite en 1652 dans le style baroque par les architectes Girolamo et Carlo Rainaldi, à la demande du pape Innocent X. L'église fut achevée en 1657 par Francesco Borromini qui en dessina la façade concave et la surmonta d'une coupole adjointe de deux campaniles.

L'église de la Trinité des Monts
Autre église avec deux campaniles également située devant un obélisque égyptien : l'église de la Trinité des Monts avec ses deux clochers symétriques datant de 1495, construite  par ordre du roi de France Louis XII, et située sur le Pincio par lequel on accède en empruntant l'escalier monumental du même nom comportant 138 marches. Cette église, comme celle de l'ensemble consacré à « Saint-Louis des Français », appartient aux « Pieux Établissements de la France et Lorette ». À ce titre, la gestion et l'entretien de cet édifice sont à la charge de l'État français.

L'église Saint-Louis des Français
 L'église Saint-Louis des Français se trouve entre le Panthéon et la place Navone. Dessinée par Giacomo della Porta, construite par Domenico Fontana, l'église fut achevée en 1589. Ce fut le cardinal Jules de Médicis (futur pape Clément VII) qui en posa la première pierre, et ce fut grâce aux Valois Henri II, Henri III, Catherine de Médicis et au Duc Charles III de Lorraine que sa construction put être menée à bien sous la direction du cardinal Matthieu Contarelli. Elle fut consacrée l’année de son achèvement comme l’église nationale des Français à Rome. Elle est dédiée à la Vierge Marie, à saint Denys l’Aréopagite et à saint Louis roi de France. La statue en médaillon représente Charlemagne au dessus d'un cartouche renfermant une salamandre avec l'inscription "nutrisco et extingo" (je me nourris du bon feu et j'éteins le mauvais).

L'ambassade d'Espagne et le socle de la colonne de l'immaculée Conception
Revenons à notre point de départ : la place d'Espagne, qui est une des principales places touristiques, située dans le quartier des boutiques de luxe de Rome. C'est en 1620 que l'Espagne prit possession de cette place qui fut rebaptisée place d'Espagne pour y établir au n° 63 son ambassade au prés du Saint-Siège dans un immeuble renaissance modifié pour l'occasion par l'architecte Francesco Borromini. En 1854 le pape Pie IX fit ériger en face de l’ambassade espagnole, sur la place Mignanelli qui prolonge la place d’Espagne, la colonne antique de l’Immaculée Conception dont on voit le socle avec ses quatre statues en marbre. Tous les 8 décembre, la statue de la vierge fait l'objet d'un pèlerinage marial annuel avec la présence du pape.

Et puisqu'on parle du souverain pontife, l'excursion se poursuit cet après-midi avec la visite de la basilique Saint-Pierre de Rome. Peut-être verrons-nous Benoît XVI ? mais ceci vous le saurez en lisant le carnet de voyage consacré à cette partie du Vatican...  
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