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Moustiques tigres : l'invasion

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Samedi 2 novembre 2013 :

Je photographiais des abeilles noires et des guêpes communes butinant les fleurs d'un arbuste, quand je me suis fait piqué par (devinez ?)... un moustique tigre !!! Un intrus dans cet univers d'hyménoptères pourtant pourvus de dards, posé sur l'index de ma main qui tenait l'appareil photo. Le temps de l'apercevoir et de le chasser d'une énergique chiquenaude : c'était trop tard !

Moustiques tigres (Aedes albopictus)
Pourtant je ne fréquentais pas un endroit où il est périlleux de s'aventurer. Je me trouvais à Six-fours-les-plages, en face du port de la Coudoulière, sur le trottoir de la corniche du même nom. Ces moustiques sont partout, cachés sous l'épais feuillage des plantes, dans les endroits ombrés et humides, aussi dans les recoins des appartements où ils suivent leurs hôtes... et même dans l'eau douce puisque c'est en milieu aquatique que se développent leurs larves.

Larves de moustique tigre
Il faut savoir que ce moustique est exclusivement urbain, et qu'il ne se reproduit que dans l'eau propre, pas dans les marais, contrairement aux autres espèces autochtones se reproduisant dans les eaux sales ou sauvages. De l'avis des six-fournais, jamais il n'y en a eu autant... et ce sera pire dans les années à venir si aucune mesure énergique n'est prise.

Le moustique tigre a réussi à s’établir durablement dans les Alpes-Maritimes (2004), en Haute-Corse (2006), en Corse du Sud et dans le Var (2007), dans les Alpes de Haute-Provence et les Bouches-du-Rhône (2010), dans l’Hérault, le Gard et le Vaucluse (2011) et le Lot et Garonne, l’Ardèche, l’Aude, la Drôme, la Haute Garonne, l’Isère, les Pyrénées-Orientales et le Rhône (2012). Au Journal officiel, dans l’arrêté du 26 Aout 2008 modifié, figurent tous les départements où les moustiques constituent une menace pour la population. Grâce à sa résistance aux basses températures et à sa capacité d’hibernation, l’Aedes albopictus a pu s'adapter dans ces départements où il demeure actif de mai à novembre.

Carte d'implantation du moustique tigre en France (Vigilance Moustiques.com)
Quelles sont les précautions élémentaires à prendre pour éviter la propagation des moustiques ? Ceci concerne les personnes habitant en rez-de-jardins ou dans des villas et ceux dont les loggias sont fleuries. Eviter les coupelles sous les pots de fleurs, des seaux oubliés au fond du jardin, bref tout contenant pouvant recevoir de l'eau de pluie ou d'arrosage où les femelles moustiques viendront pondre. Pour les personnes résidant en villa, il existe des solutions comme les pièges à larves et les leurres pour attirer les moustiques et les détruire. De cette façon, elles pourront profiter pleinement de leur terrasse et de leur piscine sans se faire assaillir.

A l'Agence Régionale de Santé (ARS), il a été créé un département "veille et sécurité sanitaire", mais celui-ci n'intervient qu'en cas cas de maladie constatée, transmissible par le moustique tigre. En cas de suspicion de dengue ou de chikungunya, une équipe de l'Entente Interdépartementale de Démoustication (EID) se rend au domicile de la personne infectée et élimine moustiques et gîtes larvaires au moyen de larvicides et adulticides dans un rayon de 200 mètres autour de l'habitation du malade.

Les jardiniers que j'ai interrogés m'ont dit qu'ils avaient consigne de ne pas utiliser d'insecticides industriels, car ceux-ci agissent sans discernement sur tous les insectes... dont les abeilles mellifères qu'il faut protéger, celles-ci étant déjà victimes des pesticides agricoles, de la pollution, de la perte de biodiversité et des attaques du varroa, acarien parasite originaire d'Asie.

Donc il ne reste plus aux particuliers que les produits vendus en droguerie, pharmacie et para- pharmacie pour tenir les moustiques éloignés d'eux, et en cas de piqûres, soulager la douleur et les démangeaisons.

Ma panoplie anti-moustique
Pour tenir les moustiques hors de portée, il y a aussi les moustiquaires de fenêtres qui, parfaitement posées, ne laisseront passer que l'air, et non pas les moustiques. Certaines plantes ont un véritable pouvoir répulsif contre les insectes et moustiques, surtout les plantes très odorantes comme la citronnelle, la mélisse, le basilic à petites feuilles, le thym citron ou encore le géranium odorant. Vous pouvez les placer dans des bacs à l’entrée de vos fenêtres, sur votre balcon ou autour de votre terrasse. Sans oublier les huiles essentielles tirées de ces plantes, à savoir celles de citronnelle, de géranium ou d'eucalyptus citronné, utilisées avec un diffuseur ou imprégnées sur un tissu, près de votre table de chevet.

Conclusion :

Inutile de se focaliser sur le moustique tigre, vecteur des deux maladies signalées plus haut, car il y a dans notre région d'autres moustiques aussi redoutables, en particulier les anophèles vecteurs du paludisme et les phlébotomes vecteurs de la bartonellose, de l'arbovirose et de la leishmaniose. Je ne vous détaillerez pas ces maladies qui, je le rappelle, sont uniquement transmissibles par les femelles qui ont besoin de sang pour porter leurs œufs à maturité. Les piqûres de ces insectes, si elles peuvent être parfois douloureuses et urticantes, sont généralement sans réelle gravité pour notre santé... tel est l'avis des entomologistes médicaux qui se veulent rassurants.

Réconforté par les dires du corps médical, je vais pouvoir dormir la nuit sur mes deux oreilles, à condition qu'un moustique vrombissant ne vienne le perturber !




Tarente VS lézard

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Les premiers froids arrivent et les petits reptiliens de notre quartier ne vont pas tarder à passer l'hiver à l'abri du froid. Cet état d'hibernation se produira dès le moment où la température extérieure se maintiendra pendant plusieurs heures par jour en dessous de leur température moyenne préférée (TMP), dans un lieu à température constante basse (dans le sol, fissures de rochers, anfractuosités de murs, soupentes, etc). Cette période d’hibernation est absolument indispensable pour que l’animal puisse se reproduire, puisque c'est par ce phénomène, associant les basses températures à l’obscurité, que vont être stimulés les centres nerveux et endocriniens qui déclenchent les cycles de la reproduction.

Lézard des murailles (photo RHP Design)
Il faudra donc attendre, l'année prochaine, l'arrivée du printemps pour voir nos petits lézards se prélasser au soleil et les tarentes descendre des toits la nuit tombée pour aller chasser.

La tarente de Maurétanie (Tarentola mauritanica)

La tarente de Maurétanie (et non de Mauritanie, qui désignait sous l'antiquité le territoire des Maures) est une espèce de geckos de la famille des Phyllodactylidae qu'on trouve sur tout le pourtour méditerranéen. Ils affectionnent les zones pierreuses et les broussailles clairsemées, et se sont également très bien adaptés à l'homme. Arboricoles et nocturnes, on peut les apercevoir sur les murs, en particulier près des éclairages, là où se trouvent les insectes la nuit.

Tarente de Maurétanie (photo Bernard Gay)
Ce qu'on remarquera chez ce gecko, c'est son aspect trapu, avec une peau parsemée de petites protubérances, une queue relativement longue et une large tête. Il est de taille moyenne (15 cm maximum pour les plus gros spécimens). Sa couleur va du beige clair au brun sombre, et peut varier en fonction du moment de la journée pour mieux réguler la température du corps. Ses doigts sont pourvus de pelotes adhésives appelées setæ (1) qui lui permettent de se déplacer dans les arbres et sur les murs, et même sur les vitres et au plafond des maisons. Les tarentes ne possèdent pas de paupières mais une membrane tégumentaire translucide qu’ils peuvent nettoyer avec leur langue. Leurs pupilles verticales sont particulièrement adaptées à la vision nocturne.

Tarente de Maurétanie (photo Ironcyborg de Wikimedia Commons)
Les tarentes sont des animaux très vifs, capables de se déplacer promptement sur toutes surfaces. Elles sont également très craintives et ne se laisseront pas facilement approcher. Elles ont des mœurs essentiellement nocturnes, mais il est parfois possible de les observer prenant un bain de soleil au printemps ou à l’automne, quand les températures sont plus fraîches. Les mâles sont très territoriaux, allant jusqu'à se battre entre eux. Ces geckos se reproduisent au printemps, au retour des beaux jours. Les femelles pondent leurs œufs en plusieurs fois, enterrés dans le sol.

Le lézard des murailles (Podarcis muralis)

C'est une espèce de sauriens de la famille des Lacertidae qui habite les vieux murs, les tas de pierres, allant même à apprécier les rails ou les quais de gares peu fréquentés. C'est dire qu'il est plus urbain que les autres espèces de lézard. Il est de forme élancée, avec une écaillure à la coloration très variable, allant du brun au verdâtre, en passant par le gris. La face ventrale de son corps est claire, jaune, bleue ou rougeâtre, et la gorge est mouchetée de noir. Le mâle mesure environ 20 cm et la femelle 18 cm.

Lézard des murailles (photo RHP Design)
La queue de ce lézard casse facilement, lui permettant ainsi d'échapper à des prédateurs, car cette extrémité « perdue » continue à s'agiter, constituant un leurre vis-à-vis de l'attaquant. On parle alors d'autotomie (2). Une queue de remplacement repoussera progressivement, mais elle sera dépourvue d'écailles et prendra une couleur  uniforme gris sombre.

Lézard des murailles (photo RHP Design)
Le lézard des murailles se nourrit d'insectes (chenilles, papillons, criquets, grillons, teignes, pucerons, mouches), d'araignées et de vers de terre. Il est principalement la proie des oiseaux et des hérissons, ainsi que des chats près des zones habitées. Il peut être parasité par des tiques.

Lézard des murailles (photo RHP Design)
L'accouplement a lieu au printemps, suivi de la ponte qui interviendra chez nous en avril. La durée de l'incubation est d'environ six semaines.



Comme tous les reptiles, lézard et tarente sont poïkilothermes, c'est-à-dire que leur température corporelle varie en fonction des conditions extérieures. Tous les deux sont quadrupèdes. Ce sont aussi des squamates, c'est-à-dire qu'ils se débarrassent de leur ancienne peau qui se détache par plaques lors des mues successives intervenant  lors leur croissance. Voilà ce qu'on peut dire des traits communs à ces deux sauriens. Voyons leurs divergences.

Tête de tarente du Midi (à gauche) et de lézard des murailles (droite)
On remarquera surtout les yeux. Pupille verticale chez la tarente pour une vue adaptée à la vision nocturne. Pupille ronde chez le lézard des murailles qui a une activité diurne.

Peau de tarente du Midi (à gauche) et de lézard des murailles (droite)
Peau rugueuse, parsemée de petites protubérances, de couleur blafarde, chez la tarente. Peau colorée, ayant un aspect plus lissé, recouverte d'écailles fines chez le lézard des murailles.

Doigts de tarente du Midi (à gauche) et de lézard des murailles (droite)
Les doigts du lézard des murailles se terminent par des griffes qui lui permettent se grimper sur des surfaces rugueuses. L'extrémité des doigts de la tarente sont pourvus de pelotes adhésives appelées setæ (1) qui lui confèrent la capacité de se déplacer sur des surfaces lisses.


(1) Les setæ : poils microscopiques offrant une adhérence très grande grâce aux  forces qui s'exercent entre l'extrémité de ces poils et les objets, au niveau moléculaire, appelées forces de Van der Waals (3).
(2) Autotomie : capacité qu'ont certains animaux à perdre volontairement une partie non vitale de leur corps.
(3) Johannes Diderik van der Waals (1837-1923) : physicien néerlandais, prix Nobel de physique en 1910, qui fut le premier à introduire leurs effets dans les équations d'état des gaz en 1873.

Réunion d'information des colotis du Domaine de la Coudoulière

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Par lettre du 24 octobre 2013, Maître HUERTAS, administrateur judiciaire du Domaine de la Coudoulière, invitait les colotis à assister à une réunion d'information qui s'est tenue le 12 novembre 2013 à l'Auditorium du Palais des Congrès de Toulon.

  M. Michel LE PORT, président du Comité pour la Sauvegarde du
  Domaine de la Coudoulière (CSDC83), ayant assisté à la réunion,
  en a fait un compte-rendu précis délivré en sa totalité.                      

La réunion débute vers 15h15. Environ 230 personnes y assistent. Maître HUERTAS, administrateur judiciaire, Mme SIRAGUSANO, sa collaboratrice et Maître MARIN, son avocat, sont présents à la tribune. M. LECOCQ, régisseur du domaine, ainsi qu’un bon nombre de syndics de copropriétés sont également présents.

Rappel de la mission de l’administrateur judiciaire

Maître HUERTAS évoque l’historique de la mission qui lui a été confiée par le Tribunal, à savoir la gestion du Domaine et la rédaction de nouveaux statuts.
En effet, suite à la plainte déposée auprès du Tribunal Administratif par Mrs JAUBERT, GRIMAUD et les hameaux des Jardins d’Azur AB et CDE le 1er mars 2013, le juge a estimé que la plainte était recevable puisque l’ASLG n’était plus en conformité avec la loi (il y a eu confirmation en appel).
De fait, l’ordonnance du 1er juillet 2004 modifiée (article 1 à 10) et le décret du 3 mai 2006 imposent la mise à jour des statuts des ASL (2 ans étaient accordés pour la mise en conformité). Ainsi depuis 2008, toutes les décisions prises dans le Domaine par l’ASLG sont contestables.
D’après la législation actuelle, l’ASL existe en entité juridique simplifiée mais pas morale. Elle peut donc effectuer la gestion courante du Domaine, sans plus.
En conséquence, Maître HUERTAS a demandé, dès mai 2013, à une étude notariale de Nice, celle de Maître GILETTA DE ST JOSEPH, de mettre à jour de nouveaux statuts.
Vu la lenteur de ce dernier, malgré de nombreuses relances, l’administrateur judiciaire a décidé d’avoir recours à un nouveau notaire qui a déjà fourni le nouveau projet (à la disposition des syndics dans peu de temps).

Trame du nouveau projet de statuts

L’organe exécutif serait composé d’un syndicat de 19 membres (1 représentant pour chaque hameau).
Ce syndicat tire sa légitimité de l’AG des copropriétaires des hameaux. Ce syndicat nommerait 1 président, 1 vice-président, 1 trésorier, 1 secrétaire parmi ces 19 membres.
A côté du syndicat, une personne physique (régisseur ou directeur) ou morale (syndic) aurait pour fonction de gérer au quotidien l’ASLG, de contrôler notamment le travail des 26 salariés (dont 13 jardiniers). Une délégation de pouvoir pourrait être accordée à cette personne (notamment en ce qui concerne les problèmes de sécurité).
Le vote des statuts se ferait à la majorité des ¾ conformément aux statuts en vigueur. Un ordre du jour précis sera adressé aux syndics afin de le soumettre au vote des copropriétés. Ces nouveaux statuts devraient permettre la répartition rigoureuse des pouvoirs entre l’exécutif et le régisseur (directeur ou syndic).
Les 19 membres du syndicat pourraient être des personnes physiques ou morales (le hameau aurait la possibilité de se faire représenter par un syndic professionnel). La gestion du Domaine au quotidien peut être attribuée à un(e) salarié(e) ou un syndic professionnel car sa superficie exige une présence quasi permanente.

Calendrier prévisionnel

- Finalisation des statuts : fin décembre
- Assemblées générales des hameaux : début février
- Réunion ASLG : début mars

Intervention de Maître MARIN, avocat

Il rappelle les 2 assignations en cours :
- celle du 12 mars 2013 demandant l’annulation des AG du 12 novembre 2011 et 31 mars 2012
- celle du 17 juin 2013 demandant l’annulation l’AG du 8 décembre 2012
L’avocat expose les faits : l‘ASLG n’est plus en conformité avec la loi depuis le 30 mai 2008 puisque aucune démarche en ce sens n’a été faite dans les délais impartis.
Toutefois, un arrêt de justice de septembre 2013 stipule que l’absence de mise en conformité n’a pas pour effet de faire perdre la qualité juridique de l’ASL ; en revanche, ce défaut de conformité lui retire la capacité de se porter en justice.
L’arrêt de la Cour de Cassation de septembre 2013 reconnaît la personnalité juridique d’une ASL malgré le défaut de conformité. Elle conserve, de ce fait, une existence légale et une personnalité morale très atténuée.


Gestion quotidienne du Domaine et avenir proche

1) période de transition
M. LECOCQ a assuré la gestion du Domaine sous l’autorité de Maître HUERTAS et de sa collaboratrice jusqu‘à son départ en retraite. Depuis lors, l’administrateur judiciaire lui a demandé d’assurer la transition avec son successeur en signant avec lui un CDD de 6 mois (renouvelable une fois) sous la forme d’un temps partiel avec diminution du salaire qui est passé de 3.800€ à 2.800€ en net (de 5.000€ à 3.800€ en brut).
La prolongation du CDD devrait permettre la mise en place du successeur. Bien entendu, les statuts devront cibler très précisément la mission de celui-ci et établir son salaire en fonction des pouvoirs qui lui seront attribués.
Deux cabinets ont été sélectionnés, à ce jour, pour le recrutement des futurs candidats. Dès que les statuts seront votés, un appel sera fait au cabinet de recrutement choisi. Il faudra prévoir alors une période de transition de 15 jours à 1 mois, et l’appel à candidature devrait être lancé en début d’année.

2) Rencontre de M. HUERTAS avec les salariés
C’est une rencontre positive puisque l’équipe des salariés lui semble très motivée, même si quelques problèmes, essentiellement personnels, altèrent quelque peu les relations entre les gardiens. Les 13 jardiniers déplorent, quant à eux, une équipe trop réduite pour assurer avec efficacité l’entretien d’un vaste domaine. Maître HUERTAS rappelle que les investissements courants à faire sont décidés et payés par son cabinet.

3) Réponses aux questions par email ou par courrier des copropriétaires
Environ 80 questions ont été posées mais, bien sûr, il y a eu des doublons. Beaucoup de réponses ont ainsi été données à travers l’exposé ci-dessus.

4) Questions du public n’ayant pas été auparavant développées

- le choix du nouveau responsable se fera en début d’année parmi 3 ou 4 candidats (sélectionnés au préalable par le cabinet de recrutement choisi).
- honoraires de l’administrateur judiciaire : en fonction d’un taux horaire. Un mémoire complet sera adressé au Président du Tribunal qui estimera le coût total en fonction du temps passé et selon l’intervention des collaborateurs. Maître HUERTAS donne une fourchette entre 40.000€ et 90.000€ (la rétribution au forfait n’étant pas souhaitée par les tribunaux).
- Maître HUERTAS revient sur le fait que la personnalité juridique de l’ASL subsiste, cette dernière existe donc avec des statuts non mis à jour (depuis 2008) et conserve une personnalité morale réduite.
- La mise à jour des statuts doit être faite par un notaire.
- salariés ou sous-traitance ? Maître HUERTAS estime que le recours à la sous-traitance n’est pas la meilleure solution et risque, à terme, d’être une charge supplémentaire pour le Domaine.
- la piscine : elle est fonctionnelle, seuls quelques travaux de mise aux normes sont à prévoir en ce qui concerne le renouvellement de l’eau. L’APAVE a donné son aval. En l’état actuel, l’ouverture de la piscine est prévue en mai 2014, après accord des autorités compétentes.
Un permis de construire a déjà été accordé (sans AG) et un contrat de maîtrise d’œuvre a été signé par M. LECOCQ le 1er décembre 2012 (toujours sans AG préalable) avec 2 sociétés. M. HUERTAS a réglé les travaux effectués pour la phase d’étude ; cabinet BTM : 14.000€, architecte VOL FORME : 2 fois 4.000€. A ce stade, Maître HUERTAS ne s’engage pas davantage. Les copropriétaires auront à choisir entre les devis pour décider de l’avenir de la piscine olympique du Domaine (simple remise aux normes 600.000€ à 800.000€ ou restructuration complète plus ou moins importante jusqu’à 2,4 M€). Maître HUERTAS souligne l’importance de la dernière somme qui serait égale à 2 fois le budget de l’année.
- certains syndics ont déjà prévu un appel prévisionnel de fonds. Cette pratique est tout à fait légale et permet d’étaler le coût des charges supplémentaires générées par les travaux (il y aura régularisation si l’appel était trop important).
- une question est soulevée concernant l’avenir du fonds de roulement détenu par l’ASLG. Maître HUERTAS donne la parole à M. LECOCQ. Ces fonds constituent une avance de trésorerie permanente de 15% et sont placés sur un compte livret avec intérêts.
- la répartition par tantièmes des copropriétés : certaines copropriétés ont subi une augmentation de tantièmes sans AG. Cette augmentation est nulle et non avenue et, en conséquence, il y aura régularisation des comptes.
- problème de gardiennage : le gardien chef est présent 4 jours par semaine, du lundi au jeudi, de 6 heures à 14 heures. Le gardiennage du week-end est effectué par roulement entre les autres gardiens. Un copropriétaire s’inquiète du manque de surveillance et des incivilités de personnes extérieures au domaine (passage « vrombissant » de scooters, détériorations, etc). Un contrôle ciblé et aléatoire du Domaine est souhaitable pour limiter la pénétration dans celui-ci. La question « épineuse » de la fermeture du Domaine est posée : faut-il en rester au statu quo ? Envisager une fermeture de l’entrée par bip ou digicode ? Des études ont déjà été faites et sont à disposition des copropriétaires au bureau de l’ASLG. Il ne faut pas perdre de vue que l’allée piétonnière qui divise le domaine en deux appartient au domaine public et constitue, de ce fait, une voie d’accès au Domaine. Il est rappelé que le Domaine compte environ 550 occupants à l’année.
- un copropriétaire s’inquiète du non respect de la réglementation par certains commerçants de Port Héléna (bruits, horaires tardifs de fermetures, etc). Maître HUERTAS évoque le rappel à la loi avec d’abord lettre avec AR, ensuite constat d’huissier et en cas de récidive, seule une procédure judiciaire sera en mesure de régler les problèmes.
- pour terminer, Maître HUERTAS indique que le nouveau projet des statuts, parvenu le 05/11/2013, sera envoyé aux différents syndics qui le transmettront aux copropriétaires.

La mission de l’administrateur judiciaire est donc dans sa phase finale.
La réunion se termine vers 17 heures.


Les observations du CSDC83

Cette réunion qui a coûté environ 13.000 euros (6.000€ de frais des 3 convocations ou informations par les syndics + 7.000€ de location de salle) a permis :
- de voir que seulement 12% des colotis étaient présents (rappel : 30% de résidents à l’année dans le Domaine). D’où notre souhait d’un vote au préalable par correspondance avec les item « OUI - NON - ABSTENTION ». Cette solution éliminant les pouvoirs distribués en début de séance « aux petits amis ». Comme la plupart l’ont constaté, il faudra que les votes des résolutions de l’ASLG soient antérieurs aux résolutions des votes des hameaux (ce qui ne s’est fait que très rarement, depuis la création de l’ASLG). Ainsi chaque hameau aura connaissance, notamment, du budget de l’ASLG avant l’AG.
- de voir que toutes les décisions de l’ASLG étaient entachées d’irrégularités depuis 2008 : les 2016 copropriétaires n’étaient pas consultés ; les représentants des hameaux votaient sans avoir obtenu pour la plupart de mandat : ainsi, avec le jeu des pouvoirs, des décisions pharaoniques comme les travaux sur la piscine ont pu être prises. Maître HUERTAS a décidé de suspendre ce projet d’un coût trop élevé (devis jusqu’à 2,4 M€). Il estime que tous les copropriétaires doivent se prononcer entre un choix de plusieurs devis. Il n’était pas étonnant que le projet de 2ème sortie par le Chemin de la Repentance ait été refusé vu le manque de transparence.
- de confirmer que l’APAVE, organisme officiel de certification, a donné l’homologation de la piscine. Certes, il y aura des mises aux normes à faire dans les années à venir mais, en aucun cas, il n’a été évoqué l’obligation de restructurer la piscine. La piscine sera ouverte en 2014.

Il est regrettable que soit reconduit pour 6 mois «le staff » qui a conduit à de telles situations du fait de la concentration des pouvoirs. Il faudra que le choix du régisseur se fasse dans la transparence et non pas comme à la création du Domaine.

Attendons les nouveaux statuts qui devront respecter les nouvelles directives « tous les copropriétaires doivent donner leur avis ». Les copropriétaires et les représentants font des propositions qu’ils doivent présenter pour un vote en AG, le bureau de l’ASLG devant faire respecter ces décisions, le régisseur étant l’exécutif.

Le magnifique domaine devrait se comparer au Jardin d'Eden, mais hélas il n'en a pas la sérénité.



Méduses ou la hantise des baigneurs

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Si l'été, vous allez à la plage et que vous ne voyez personne dans l'eau, votre regard va se porter sur le pavillon de baignade du poste de secours proche pour en trouver l'explication. Si le drapeau jaune est hissé (depuis cette année, il remplace le drapeau violet) (1), c'est que la baignade est interdite. Deux raisons à cela : pollution ou présence de méduses.

Drapeau jaune sur la plage des Roches Brunes
Si ce sont des méduses, sachez qu'en principe elles ont été amenées par les courants, et il est fort possible que le lendemain il n'y en ait plus... Ces petites méduses pélagiques fréquentent nos côtes été comme hiver, d'une année sur l'autre. On ne peut donc plus parler d'année à méduses, avec une prolifération cyclique du littoral marin, sans faire référence au film français "L'année des méduses".

Méduse pélagique dont on aperçoit les organes à travers son ombrelle transparente
Celles-ci sont de couleur rosée, avec un chapeau transparent qui laisse entrevoir sa mésoglée, son endoderme et ses gonades, huit tentacules et autant de filaments urticants pouvant atteindre 2 mètres de long. Le poison que ces filaments inoculent à leur simple contact est particulièrement virulent. La piqûre provoque chez les baigneurs une sensation de brûlure, des démangeaisons, voire des allergies. Dans certains cas, notamment autour des yeux et des lèvres, la douleur est si intense qu'elle peut provoquer la noyade.

Méduse pélagique nageant
Dans la mythologie grecque, Méduse est une des trois gorgones, animaux fantastiques malfaisants, monstres des enfers dans l'Odyssée. C'est dire la mauvaise réputation que véhicule Pelagia noctiluca (2), la méduse la plus urticante de Méditerranée, qui tire son nom du grec pelagia signifiant "de la mer", nocti : "nuit" et luca : "lumière". Autrement dit c'est un organisme marin ayant la faculté de briller dans le noir.

Mucus lumineux recouvrant l'ectoderme de Pelagia noctiluca
Ce phénomène est possible grâce à un mucus lumineux produit par le chapeau (ectoderme) de ce cnidaire lorsqu'il est dérangé par les vagues, et qu'on voit bien sur les photos. Les petits points rouges qui la recouvrent sont en fait des faisceaux de cellules urticantes.

Pelagia noctiluca avec ses longs filaments urticants
La méduse pélagique, appelée aussi pélagie ou piqueur-mauve, se nourrit de zooplancton constitué de petits animaux qu'elle capture en les paralysant. Si on rencontre ces méduses été comme hiver, cela est peut-être du à deux effets conjugués. D'une part le réchauffement climatique impactant les courants marins et la salinité de l'eau, favorisant donc l'augmentation du plancton dont elles se nourrissent, et d'autre part la raréfaction de ses prédateurs tels les poissons-lunes, proies faciles pour les requins qui sont de plus en plus nombreux en Méditerranée, et les tortues marines victimes de l'ingestion des sacs en plastique... qu'elles prennent pour des méduses ! On a observé aussi que les méduses envahissent les eaux lorsque leurs concurrents (baleines, requins pèlerins qui se nourrissent de zooplancton) sont victimes de surpêche.

Amas de méduses pélagiques
Apportées par les flots et les courants vers la rive, beaucoup de méduses pélagiques viennent s'y échouer et mourir. Nul besoin de les ramasser car leur corps gélatineux composés de 95% d'eau se désagrègeront naturellement au bout de 24 heures.

Méduses pélagiques échouées sur la berge
De la piqûre à la syncope : (3)

Il faut savoir que la piqûre de Pelagia noctiluca agit comme un coup de fouet et se manifeste sur l’épiderme par une irritation cutanée, une abrasion rouge de la peau sur une zone bien localisée. Selon l'importance du venin injecté, il s'ensuivra :
1°) une sensation de brûlure accompagnée de douleur et de lésions urticariennes ;
2°) des nausées, crampes stomacales et difficultés respiratoires ;
3°) des évanouissements, vomissements et complications respiratoires.

La première chose à faire est de sortir rapidement de l'eau, car en cas de douleurs et crampes, la noyade est imminente. Tamponner la zone infectée avec du sable sec, sans frotter, pour faire tomber les filaments et les nématocystes urticants. Dix à quinze minutes après, terminer en nettoyant délicatement la piqûre avec de l'eau de mer. Si la douleur persiste, demander au pharmacien une pommade anti-urticante à appliquer sur la plaie.

Fort de ces connaissances, vous savez désormais à quoi vous en tenir quand vous verrez le drapeau jaune flotter au dessus du poste de secours !

Sources :
(1) Règlementation des plages : QUALIMER
(2) Etymologie et description de Pelagia noctiluca : WIKIPEDIA
(3) Premiers secours : le Club Nautique de Tollare
(4) Photos : RHP Collection

Le poulpe : pêche et cuisson

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Animal mystérieux, d'apparence quelque peu fantasmatique, avec son œil toujours vigilant, le poulpe a de tout temps fasciné les hommes qui lui ont attribué des pouvoirs surhumains. Pourtant cet octopode est un animal craintif qui ne sort de son trou que pour chasser, et qui peut prendre, par homochromie, la couleur du rocher sur lequel il s'est posé. C'est dire qu'il est difficile à repérer... un peu comme les rascasses qui par mimétisme se confondent avec leur environnement.

Céphalopode d'une grande intelligence, le poulpe possède huit tentacules munis de ventouses qui lui servent à s'accrocher aux rochers et à saisir ses proies.Celles-ci sont déchiquetées par deux mandibules cornées en forme de bec de perroquet situés entre les tentacules, avant d'être ingurgitées. Pour échapper à ses prédateurs, le poulpe envoie des jets d'une sorte d'encre noire qui désempare son agresseur pendant qu'il prend la fuite.

Poulpe commun (Octopus vulgaris)
La première fois que j'ai pêché un poulpe, j'avais une huitaine d'année. C'était dans l'atlantique sud, à marée basse. La méthode consistait à passer dans les flaques crevassées un bout de chiffon blanc noué à un long crochet. Si une "pieuvre" se tenait cachée là, elle déployait ses tentacules pour se saisir de cette proie inopinée. Il fallait alors être prompt pour glisser le crochet dans le trou et extirper le céphalopode dont les bras s'enroulaient autour du crochet, puis selon l'importance de l'animal, autour de votre main, puis de votre bras. Toujours aussi promptement, il fallait saisir la calotte du poulpe, décrocher les ventouses de votre bras et frapper l'animal contre les rochers pour le tuer. C'était une méthode barbare, j'en conviens, mais à l'époque c'était la seule façon connue pour occire l'animal et attendrir les chairs à raison d'une cinquantaine de frappes, de quoi se désarticuler l'épaule ! La chair étant devenue flasque, le poulpe pouvait enfin être cuisiné.

Poulpes capturés en pêche sous-marine
En Méditerranée, où il n'y a pas de marée, la technique reste la même. Il suffit de promener, le long des digues d'un port, une planchette plombée munie de trois gros hameçons à hampe longue en 10/0, attachée au bout d'une drisse de 3 à 4 mm de diamètre (1). Les habitués du port de la Coudoulière connaissent bien cette technique utilisée par les pêcheurs à pied locaux, laquelle est très efficace. On peut utiliser cette technique en bateau, à condition d'éviter les zones rocheuses ou à trous, où les risques de croche sont très importants.

Autres méthodes, toujours à partir d'un bateau : la dandine avec un gros plomb, ou avec un chapelet de pots en terre cuite largués en mer et dans lesquels les poulpes iront se réfugier. Mais la méthode la plus efficace pour attraper le céphalopodes, c'est incontestablement la chasse sous-marine... à condition de pratiquer la pêche à trou et de bien observer les fonds marins avec lesquels les poulpes peuvent se confondre et passer inaperçus.

La cuisson du poulpe : avec ou sans bouchon ?
Reste la cuisson du poulpe, qui à mon avis est la plus délicate et qui peut toutefois différer selon la recette employée. Comme je l'ai déjà écrit, dans le temps, il fallait battre le poulpe pour attendrir ses chairs... mais ça c'était avant, pour parodier un célèbre lunetier ! Après avoir enlevé le contenu de la calotte, les yeux et le bec de perroquet de l'animal, on le cuisait dans récipient pendant un certain temps, en piquant avec une fourchette les chairs pour s'assurer de leur tendreté. Il fallait donc rester près des fourneaux et surveiller la cuisson. Dans l'eau de cuisson, certains mettent un ou plusieurs bouchons de liège dont les vertus sont censées attendrir les chairs. J'ai essayé : ça ne sert à rien !

En Espagne et en Italie, on pratique la triple immersion du poulpe dans l'eau bouillante. Ce cérémonial a seulement pour but de favoriser l'enroulement des tentacules sur eux-mêmes et permettre au poulpe d'être mieux immergé dans la casserole (2). Je ne parlerai pas de la cuisson des petits poulpes qui eux peuvent se déguster frits, mais de celle des gros individus, bien costauds. Après avoir nettoyé le poulpe (voir § précédent) et rincé à l'eau claire, on le met dans un sachet de congélation et on le laisse 48 heures au congélateur. Il faut savoir qu'un céphalopode est composé pour moitié de chair et d'eau. Pendant la congélation, les molécules d'eau vont gonfler et casser les fibres des chairs, ce qui rend inutile le battage du poulpe. Le retirer du congélateur et le laisser décongeler lentement et entièrement au réfrigérateur.
Ensuite mettre dans un autocuiseur le poulpe recouvert d'eau et faire cuire. Dès que les premières vapeurs s'échappent, actionnant le tourniquet, éteindre le feu.

Congélation du poulpe et cuisson en cocotte-minute
Au bout de dix minutes, vous pouvez retirer le poulpe de l'autocuiseur et le débarrasser des ventouses et lambeaux de peau, en faisant attention de ne pas vous brûler les doigts. Il ne vous restera plus qu'à le découper en tronçons et le préparer. Vous trouverez plusieurs recettes sur le Net. Je vous en propose une toute simple, rafraîchissante en été : celle du "poulpe en vinaigrette", à déguster en entrée ou à l'apéritif.

Bon appétit et à bientôt pour d'autres articles sur les céphalopodes.

Sources :
(1) WAS, le cabanon des pêcheurs
(2) La cuisine de Christophe Certain

Le mimosa

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Par un étrange télescopage entre les noms vernaculaires et les noms scientifiques, il s'est établi une confusion dans les appellations des trois genres Acacia, Robinia et Mimosa. Dans le langage courant, l'espèce appelée mimosa ou mimosa d'hiver (Acacia dealbata), pour le différencier du mimosa des quatre saisons (Acacia retinoides), est du genre Acacia. L'arbuste que nous appelons acacia est en fait du genre Robinia ! Quant aux espèces portant le nom de genre Mimosa, elles sont connues sous le nom de "sensitives" (Mimosa Pudica) et ont des fleurs en forme de pompons roses...

Mimosa du domaine de la Coudoulière
Les mimosas sont de petits arbres qui appartiennent à la famille des légumineuses. On en compte plus de 1200 espèces, la plupart étant originaire d'Australie. Ceci étant dit, nous nous attarderons sur le mimosa d'hiver qui est le plus répandu et qui vit dans nos régions, pratiquement à l'état sauvage, par massifs étendus. Introduite d'Australie en 1867, cette plante s'est par la suite échappée des cultures. En France, on peut la trouver à l'état sauvage sur les côtes méditerranéennes et atlantiques. Elle affectionne les sols siliceux et demande un bon ensoleillement, même si paradoxalement elle peut supporter des basses températures.
Cet arbre, qui peut atteindre une vingtaine de mètres de haut, possède un tronc lisse tirant sur le gris. Ses rameaux sans épines, duveteux, portent des feuilles composées, divisées en folioles, elles mêmes divisées en très fines et nombreuses foliolules.

Les feuilles du mimosa sont divisées en folioles
La floraison survient de janvier à mars. Les fleurs se présentent sous forme de petits pompons jaunes et soyeux disposés en grappes. Leurs feuilles persistantes vert clair à foncé sont finement découpées et leur abondante floraison hivernale en boules d'or parfumées expliquent le grand succès des mimosas au jardin dont les plus belles variétés sont en général des hybrides obtenus entre Acacia dealbata et Acacia baileyana. A la Coudoulière, on trouve des mimosas dans le domaine du même nom, à la Maison du Cygne, et dans les jardins d'un grand nombre de villas dont l'Espinchaire, au cap Nègre, où ont été prises la plupart des photos.

Les mimosas de la villa "L'espinchaire"
Le mimosa est originaire d'Australie et a été introduit en Europe à la suite du premier voyage du capitaine Cook (1768-1771). C'est le navigateur français Nicolas Baudin qui fit parvenir en Europe les premiers pieds vivants. Arrivés après 1804 en France, ils furent plantés dans les jardins du château de Malmaison, demeure de Joséphine de Beauharnais, puis au Second Empire, sur la Côte d'Azur qui offrait un climat favorable à son développement.

Pompons jaunes disposés en grappes
En horticulture, c'est un arbre très apprécié car il fleurit dès janvier, emplissant de couleur et de parfum la désolation hivernale des jardins. Son tronc fournit en outre un excellent bois de chauffage, mais c'est surtout en parfumerie que le mimosa est réputé car il a contribué à l'essor de Grasse au XIXe siècle. Sa fleur, très fragile, donne une essence utilisée comme modificateur des accords floraux basés sur la rose et le jasmin.

Mimosa d'hiver en fleurs
Revers de la médaille : le mimosa est considéré comme invasif dans les Maures et l'Estérel où il peut former des peuplements denses empêchant la flore locale de se développer et pouvant aussi perturber l'écoulement des eaux pluviales... sans parler du pollen qui peut provoquer des allergies dues au voisinage de ces arbres.

Acacia dealbata en fleurs
Si les palmiers ont contribué à la notoriété de Hyères en associant leur nom à la ville, il en a été de même pour Bormes avec les mimosas. Ce fut le prétexte dans cette commune pour remettre au goût du jour une vieille tradition consistant le dimanche à un défilé de carrosses sur le cours principal où les nobles aimaient à se montrer. Au début du XXe siècle les chars fleuris de mimosas et de fleurs sauvages fraîchement cueillis dans les collines ont remplacé les carrosses. De nos jours, mimosas et fleurs cultivées décorent les chars des corsos fleuris de février, clôturés par la traditionnelle bataille de fleurs.

Sources :  Wikipedia et Plantes et jardins
Photos : RHP Collection

Le calmar

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Si vous vous promenez l'hiver, à la nuit tombée, sur la digue du port de la Coudoulière, ne soyez pas surpris d'y apercevoir des lueurs furtives. Ce sont celles des lampes utilisées par les pêcheurs pour s'éclairer dans le noir. Que pêchent-ils ? Pas des poissons comme vous auriez pu le supposer, mais des calmars ou encornets, aussi connus sous les noms de chipirons dans le sud-ouest et de tautennes en Provence. La nuit ces mollusques se rapprochent des côtes et suivent les bancs de petits poissons telles les sardinelles qu'ils pourchassent jusque dans le port. On peut alors apercevoir leur long corps fuselé passer sous les barques amarrées le long du quai et s'emparer des poissons brillants sous les lumières des lampadaires.

Les calmars sont des espèces pélagiques vivant en bancs, mais on peut apercevoir des individus isolés près des endroits rocheux avec de grandes failles où ils viennent s'abriter. En pêche sous-marine, j'en ai capturé 3, toujours en automne, sur la Côte Bleue, de mêmes tailles que celui pris par Pascal en mars 2007... c'est dire que les calmars sont peu communs dans la journée. Ce sont de grands prédateurs qui se nourrissent de petits poissons (sardines, joels, chinchards, maquereaux, mulets...) et qui font preuve de cannibalisme en s'attaquant à des congénères de taille inférieure ! Les calmars qui se pêchent chez nous pèsent entre 300 et 700 g et peuvent atteindre 3 kg.



Leurres à lancer pour la pêche aux calmars
Le corps des calmars se compose d'un thorax ou manteau doté de deux nageoires latérales et d'un céphalothorax composé de la tête avec deux yeux et dix tentacules disposés autour de deux mandibules en forme de bec de perroquet. Rappelez vous l'article précédent sur le poulpe qui comporte huit tentacules munis de ventouses. Le calmar en possède le même nombre, plus deux longs tentacules dont seules les extrémités sont garnies de ventouses et qui lui servent à capturer ses proies. Contrairement à la seiche qui renferme un os blanc que les oiseleurs affectionnent, le calmar possède dans le manteau une plume interne composée de chitine analogue à celle rencontrée dans la coquille des mollusques. Comme les deux céphalopodes déjà cités, les calmars possèdent aussi une poche contenant une espèce d'encre projetée en cas de danger.

Autres leurres à lancer pour la pêche aux calmars
 Pour les capturer, les pêcheurs utilisent des leurres en forme de petits poissons argentés ou fluos, peu importe, pourvu qu'ils captent les reflets de la lune ou des lumières portuaires. Ces leurres terminés par deux couronnes de crochets sont fixés à un mètre d'un gros bouchon de liège ou encore mieux après un bouchon lumineux censés les attirer davantage. Il suffit de lancer le leurre et de ramener doucement au moulinet pour simuler un poisson nageant, en espérant qu'un calmar prenne ses deux longs tentacules dans les crochets du leurre à lancer. Les pêcheurs à bord d'un bateau utiliseront des leurres (calamarettes) ou des turluttes plombées comme pour les seiches.

Calmar farci
Contrairement à une idée reçue (possible confusion avec la cuisson du poulpe), moins vous cuisez le calmar, mieux cela est ! Mon plat préféré, c'est le calmar farci dont vous obtiendrez la recette en cliquant sur le lien ci-dessous :


Un pur régal ! Alors bon appétit, et au prochain article sur les céphalopodes, en l'occurrence la seiche.

Les mantecados

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Je me rappelle qu'étant enfant, ma mère confectionnait à l'occasion des fêtes de fin d'année des mantecados, succulents gâteaux sablés dont mon frère et moi raffolions. Avant de vous donner la recette de ces gâteaux, il serait intéressant d'en découvrir les origines car des polémiques divisent les historiens sur la ville, en Espagne bien sûr, où auraient été créés les premiers mantecados.

Estepa et Antequera, les capitales du mantecado andalou
Un peu d'histoire : Certains affirment que les mantecados viennent d’Antequera, et d’autres qu'ils viennent d'Estepa. Les uns se basent sur une fresque très ancienne, faisant clairement référence aux mantecados, trouvée à Antequera, ville où des ateliers de fabrication fournissaient à l'époque la Maison royale espagnole. Les autres disent qu'Estepa, ayant été le berceau du mantecado, en est devenue naturellement la capitale mondiale, chiffres à l'appui, avec une production annuelle de 20 millions de kilos soit plus de 40% de la production nationale, qu'elle soit de fabrication artisanale et industrielle.

Mes aïeux maternels vivaient à Colmenar de Malaga, village andalou situé, par la route, à 37 km d'Antequera et 83 km d'Estepa, et on aurait pu penser que ma mère avait hérité d'une recette familiale traditionnelle transmise de mère en fille. Il n'en est rien. La recette des mantecados lui a été fournie par ma tante Francisca, excellente cuisinière, qui l'avait reçue de sa mère... née dans la province d'Alicante ! C'est dire combien cette recette est populaire dans toute l'Espagne.

Musée du Mantecado à Estepa

Origines : A l'origine ce biscuit incorporait dans ses ingrédients du saindoux car au XVIe siècle, les céréales étaient abondantes et les porcs paissaient librement dans les chênaies d'Andalousie. Le mot "manteca" (matière grasse) d'où ont été tirés les noms de mantecao ou mantecado provient du mot espagnol "manteca de cerdo" (saindoux) en opposition à "manteca de leche" (beurre laitier). Les andalous, lorsqu'ils parlent, ont tendance à manger la fin des mots, ce qui donne phonétiquement "mantecao" au lieu de "mantecado"...

Actuellement, entrent dans la fabrication de ces biscuits : la farine qui provient toujours des monts de Malaga, le saindoux qui vient de la province de Salamanque, le citron produit dans la région de Murcie, et la cannelle acheminée depuis le Sri Lanka. La recette a été reprise par les musulmans qui remplacèrent les matières animales par de l’huile d’arachide, et baptisèrent ces gâteaux sablés du nom de "ghribias". Finalement, de nos jours, même en Espagne, cette recette à base d’huile d’arachide s’est popularisée en conservant le nom de mantecado ou mantecao. C'est donc cette dernière recette que je vous propose de découvrir, plus digeste que la recette originale au saindoux, et susceptible de ne pas provoquer d'élévation notable du mauvais cholestérol dans le sang.

Les mantecados des internautes
La recette pour 2 plaques de 16, soit 32 mantecados

Ingrédients : un demi-litre d’huile d’arachide ; 1 kg de farine type 55 ; 400 grammes de sucre en poudre ; 1 sachet de sucre vanillé ; 2 pelures de citron non traité râpé ; cannelle en poudre ; 1 pincée de sel fin.

Préparation : Verser l’huile dans un saladier, puis le sucre, la pincée de sel fin, le sucre vanillé et la râpure de citron. Bien délayer le tout, puis incorporer la farine tout en malaxant la pâte.
Dès qu’elle est bien ferme, faire des boulettes légèrement aplaties.
Disposer les sur une plaque (non huilée, non farinée) que vous enfournez.
Pour un four électrique traditionnel, régler le thermostat sur 110 degrés.
Pour un Polyfour : réglage sur 150 degrés, position Pâtisseries, durée 25 minutes.
Dès que les mantecados commencent à craqueler, sortir la plaque du four.
Important : ceux-ci finiront de cuire à la chaleur de la plaque.
Les saupoudrer généreusement de cannelle. Laisser refroidir à même la plaque.
Conseil : Les retirer de la plaque quand ils seront froids et auront naturellement durci, sinon ils s'effriteront.

Mes mantecaos
Les artisans pâtissiers andalous ont diversifié leur production et proposent de nos jours des mantecados enrobés de chocolat ou de sucre glacé, des mantecadosà la noix de coco, aux amandes ou couronnés de sésame. Et maintenant que la culture de l'olivier a pris une place prépondérante en Andalousie, les fabriques proposent aussi des mantecadosà la pure huile d'olive vierge, en remplacement du saindoux.
 
Aux gourmands qui auront expérimenté ma recette des mantecaos, je souhaite une bonne dégustation... à savourer avec modération, surtout si vous surveillez votre ligne !

Les seiches

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Si au hasard de vos promenades vous arpentez au mois d'avril la digue ouest de la Coudoulière, à Six-fours-les-plages, vous y verrez des pêcheurs particuliers utilisant, en guise d'appâts, des leurres en forme de petits poissons. Ces leurres appelées turluttes sont uniquement utilisées pour la pêche aux calmars et aux seiches.

Une belle seiche pêchée depuis la digue de la Coudoulière
Dans un précédent article consacré aux calmars, je narrais que la pêche de ces céphalopodes se faisait au début de l'hiver, dès la tombée de la nuit. Pour les seiches, la pêche se fait de jour, dès le début du printemps. La technique est pratiquement la même. Si les calmars se pêchent en surface avec un leurre flottant, on pratiquera pour les seiches une pêche de fond.

Deux seiches dans un seau, baignant dans leur encre
On peut utiliser une turlutte plombée, mais celle-ci est surtout efficace quand on pêche à bord d'un bateau. Pour pêcher à partir d'une digue on préférera un leurre flottant qu'on accrochera en "drop shot". Il faudra donc réaliser un montage simple où le leurre non plombé sera suivi d'un fil nylon de 50 cm au bout duquel vous attacherez un petit plomb.

Divers leurres plombés, adaptés à la pêche des seiches
Au large de la digue de la Coudoulière, il y a des bancs de sable entrecoupés de zones de posidonies. C'est là que se tiennent en avril les seiches, venues pour frayer. Ces céphalopodes font comme les soles ; ils se camouflent dans le sable en y adoptant les mêmes couleurs et textures, et attendent qu'une proie passe à proximité pour s'en saisir.

Seiches pêchées avec des leurres artificiels
La technique de pêche consistera donc à pêcher au ras du sable. Après avoir lancé, il faut attendre que le plomb arrive au fond, puis par petite tirée en maintenant la canne en position haute, faire un bond à la turlutte. Mouliner en rabaissant la canne, faire une petite pause ligne tendue pour sentir une éventuelle touche, puis répéter l'opération jusqu'au bord. Les touches ne sont pas violentes comme chez le calmar. Avec la seiche, on a l'impression d'avoir accroché un sac en plastique... mais en cas de capture, il faut continuer à mouliner pour que les tentacules se prennent bien aux crochets du leurre, sinon la seiche se décrochera. Une fois la seiche ramenée sur le quai, faire attention aux jets d'encre sur la peau ou sur les vêtements.

Technique de pêche des seiches
Il n'y a pas qu'à la canne qu'on capture des seiches. On obtient d'excellents résultats en pêche sous-marine. Il suffit de visiter les bancs de sable et d'être très observateur. On reconnaîtra une seiche camouflée non par sa couleur, mais uniquement par la forme arrondie de son manteau qui se découpe sur le fond sableux. Parfois on peut les apercevoir nageant vers le fond ou entre deux eaux, mais jamais en surface.

Seiches de la Coudoulière capturées en pêche en apnée
Comme son cousin le calmar, la seiche commune (Sepia officinalis) possède dix tentacules dont les deux plus longs servent à capturer ses proies. Ces tentacules sont dotés de ventouses surmontées d'un anneau dentelé, disposés en couronne autour de deux mandibules en forme de bec de perroquet capables de déchiqueter la carapace des crabes. Ajoutez une poche à encre utilisée en cas de danger pour masquer sa fuite et deux yeux à vision binoculaire, et on a fait le tour des points communs pour les deux espèces.

Seiche capturée par notre ami canadien Jean, venu passer des vacances en Provence
En effet, contrairement à l'encornet, la seiche possède non une plume mais une structure interne dure et cassante appelé sépion. Il s'agit en fait d'une coquille composée principalement d'aragonite et remplie de gaz utilisée pour le contrôle de sa flottabilité. Il faut savoir que les os de seiches sont appréciés des oiseleurs. Placés dans les cages ils apportent du calcium et des oligo-éléments aux oiseaux qui les picorent tout en s'aiguisant le bec.

Os de seiche
La cuisson : Comment faire pour que les seiches soient tendres et ne perdent pas leur saveur ? C'est comme pour tous les aliments, dès qu'on les fait bouillir trop longtemps, ils perdent de leur goût ! Voici une astuce d'un ami qui a vécu sous les Tropiques, mais que je n'ai pas expérimentée : après avoir bien lavé les seiches, les mettre dans un récipient avec beaucoup de sel et les faire tourner à la main pendant une demi heure jusqu'à ce qu'elles blanchissent, signe qu'elles sont cuites. Il ne vous restera plus qu'à les rincer abondamment à l'eau froide et les cuisiner comme bon vous semble.

Les blancs de seiches à la provençale
Sinon une recette toute simple : découper le blanc de seiches en carrés, faire revenir en autocuiseur avec de l'huile d'olive, ensuite ajouter du vin blanc sec, une boîte de sauce tomate, une échalote et une gousse d'ail émincées, de l'estragon et du persil finement hachés, et une pincée de piment d'Espelette. Fermer hermétiquement le couvercle et continuer la cuisson jusqu'à ce que le tourniquet se mette à tourner. Retirer du feu. Vous n'avez plus qu'à servir avec du riz basmati.

Les recettes de cuisine de ces mollusques sont nombreuses sur le Net. Citons pêle-mêle les seiches à la soubressade, à la rouille, en daube, à la provençale, à la sétoise, à l'armoricaine, au curry, aux lentilles, en fricassée, aux tagliatelles, à la créole, et j'en passe... Leur chair étant très goûteuse, vous allez vous régaler !!!


Après la parution des articles sur le poulpe et sur le calmar s'achève, avec ce présent article, la trilogie des céphalopodes de Méditerranée. Vous trouverez ci-dessous des liens vers ces deux articles cités, au cas où vous ne les aurez pas (encore) consultés. Bonne lecture donc et à plus pour de nouvelles parutions.

L'article sur les poulpes

L'article sur les calmars

Photos : RHP Collection

Exposition de fossiles et minéraux (1/2)

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  Le pôle municipal arts plastiques de Six-fours-les-plages, en partenariat avec le GIPSE (Groupement d'Intérêt Paléontologique, Science et Expositions) et la Maison du Terroir et du Patrimoine de la communauté de communes Sud Sainte-Baume, organise une exposition baptisée "Merveilles minérales". Cette exposition de fossiles et minéraux se tient au musée temporaire de la batterie du Cap Nègre, du samedi 25 janvier au dimanche 30 mars 2014. Elle est visible tous les jours sauf le lundi, de 9h30 à 12h0 et de 14h00 à 17h00, et bien sûr, l'entrée est gratuite.

Merveilles minérales : les fossiles


Affiche de l'exposition et arbre généalogique des céphalopodes
Le monde des ammonites nous entraîne dans un voyage vers des temps lointains, des temps où notre planète était peuplée d'animaux étranges, tels les dinosaures ou les ptérosaures, et où les continents n'étaient pas les mêmes qu'aujourd'hui ; c'était bien avant que l'homme n'apparaisse sur Terre, bien avant même que les Alpes ne se forment... Ainsi commence le panneau didactique sur "l'ammonite, un fossile plus que mythique" qui est l'un des huit panneaux pédagogiques traitant de l'arbre généalogique des céphalopodes (panneau ci-dessus), de l'évolution et la classification de l'ammonite, fossile de légende, de la fossilisation des animaux et des trésors irisés de l'Oural (1).

Lytoceras (photos du haut) et Pachylytoceras (photos du bas)
Les visiteurs sauront tout sur les dissolutions, simples ou avec substitution, sur l'épigenèse (2), sur l'anatomie des ammonites, sur le mode d'enroulement, l'ornementation et les lignes de suture de leur coquille qui déterminent leur classification, car vous l'avez compris, cette exposition fait la part belle aux ancêtres des nautiles, ces céphalopodes tétrabranchiaux marins qu'on ne trouve qu'au large des côtes australiennes et autour de certaines îles du Pacifique, par 400 mètres de profondeur.

Denckmannia fabalis (à gauche) exposée à côté de quatre Haugia
Ils découvriront plusieurs fossiles d'Ammonoidea qui ont peuplé la Terre durant 345 millions d'années et qui ont été prélevés dans les sédiments du Primaire, du Trias, du Jurassique et du Crétacé. Ils apprendront que les ammonites forment une sous-classe éteinte de mollusques céphalopodes se caractérisant par une coquille univalve plus ou moins enroulée dont seule la dernière loge était occupée par l'animal (3) et que leur taille va de quelques millimètres à plus de deux mètres de diamètre. Vous comprendrez enfin pourquoi les fossiles d'ammonites sont considérés comme d'excellents marqueurs chronologiques en consultant le panneau didactique intitulé "l'horloge ammonite".

De gauche à droite : Emericiceras koechlini, Amaltheus margaritatus et Cenoceras jourdani
Les formes les plus courantes de coquilles d'ammonites sont dites planispiralées : le tube s'enroule autour de lui même dans un seul plan. Dans ces formes planispiralées, on distingue deux modes d'enroulements : les enroulements évolutes se caractérisant par un recouvrement faible des tours précédents (4) et ceux involutes, marqués par un recouvrement important voire total des tours précédents (5).

De gauche à droite :étoiles de mer, amas de coquillages et méduse fossilisés
C'est une exposition captivante à laquelle vous êtes conviés car les pièces les plus récentes datent de -135 à -200 millions d'années. Outre les ammonites, on peut aussi voir des oeufs et des dents de dinosaure, des dents de requins datant du Miocène (6), des coquillages et pectens dont la fameuse coquille saint-jacques, emblème de notre commune, des poissons et oursins du Jurassique, des étoiles de mer fossilisées ou encore des méduses vieilles de 180 millions d'années.

Dents de requins et pectens
Ainsi s'achève la visite de cette exposition sur les fossiles qui occupe les deux salles du rez-de-chaussée du musée. Les minéraux du monde sont exposés au sous-sol, mais ils feront l'objet d'un second article dédié à cette magnifique exposition sur les "Merveilles minérales".

Poisson du jurassique et oursins fossilisés (à gauche) et Pseudodiadema hemisphericus (à droite)
 Notes :
(1) C'est dans l'Oural qu'on trouve grand nombre de septarias, nodules renfermant des ammonites
(2) Dans l'épigenèse, les substances originelles sont remplacées par des substances minérales qui confèrent au fossile un aspect esthétique, parfois brillant
(3) les autres loges de la coquille servaient à contrôler la flottaison de l'ammonite
(4) dans le cas d'enroulements évolutes, il est possible d'observer les tours intérieurs que l'on rassemble sous le terme d'ombilic
(5) dans le cas d'enroulements involutes, l'ombilic est alors réduit, voire inexistant
(6) principalement des dents de Chondrichtyens et Ostéichtyens provenant de chantiers de fouilles d'Afrique du Sud


Photos : RHP Collection

Exposition de fossiles et minéraux (2/2)

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  Le pôle municipal arts plastiques de Six-fours-les-plages, en partenariat avec le GIPSE (Groupement d'Intérêt Paléontologique, Science et Expositions) et la Maison du Terroir et du Patrimoine de la communauté de communes Sud Sainte-Baume, organise une exposition baptisée "Merveilles minérales". Cette exposition de fossiles et minéraux se tient au musée temporaire de la batterie du Cap Nègre, du samedi 25 janvier au dimanche 30 mars 2014. Elle est visible tous les jours sauf le lundi, de 9h30 à 12h0 et de 14h00 à 17h00, et bien sûr, l'entrée est gratuite.

Merveilles minérales : les minéraux


Quatre des douze panneaux didactiques sur les minéraux
L'exposition "Merveilles minérales", après nous avoir guidé sur les étapes de la fossilisation, nous propose de nous attarder sur la beauté des minéraux du monde et sur leur formation. C'est au sous-sol du musée temporaire qu'ont été exposés, pour le plaisir des yeux, plusieurs minéraux. On y trouve des septarias (1), des quartz, des tourmalines, des cavansites, des dioptases, des pyrites, des pyromorphites, des fluorines, des vanadinites, des gypses et encore bien d'autres minéraux dont les noms ne me viennent pas à l'esprit.

De gche à drte, en haut Gypse (466) et Tourmaline (375) ; en bas Cavansite des Indes et Pyromorphite de France (337)
Douze panneaux didactiques nous apprennent que sur les 5000 espèces minéralogiques recensées, on ne compte qu'une centaine de minéraux courants. Si la plupart des espèces sont rares et accessoires (bijoux), d'autres, par leurs propriétés ou leur composition chimique, nous sont absolument indispensables. Au cours de ce voyage dans l'univers des minéraux, vous pourrez faire la différence entre une roche et un minéral, et à l'exception des minéraux nommés depuis l'Antiquité, savoir comment ont été attribués leurs noms.

De gche à drte, en haut Fluorine verte et Dioptase de Namibie ; en bas Tourmaline albite (473) et Pyrite d'Espagne (361)
Vous serez étonnés de savoir que la coloration idiochromatique d'un minéral n'est pas sa couleur apparente et qu'un minéral incolore peut être coloré par des impuretés (2) ou des inclusions (3). On parle alors de coloration allochromatique... et lorsque qu'une espèce affiche des teintes variables lorsqu'elle est observée sous des angles différents, on parlera de coloration pseudochromatique !

De gauche à droite, en haut Quartz de France (344-345) ; en bas Quartz sur Améthyste du Brésil (463) et Quartz sidérite
Certains minéraux se développent dans un espace restreint. Leurs cristaux, de formes quelconques, sont dits xénomorphes. Au contraire, lorsque des minéraux disposent de beaucoup d'espace, comme dans une géode par exemple, leurs cristaux possèdent des faces nettes. On dit qu'ils sont automorphes.

Septaria diverses. Provenance Aveyron (184) , avec quartz diamant (322) et taillé en boule, en bas à droite
Les cristaux croissent par une superposition de matière suivant une symétrie constante et régulière. De ce fait chaque cristal possède sa propre structure et sa propre forme (4). La cristallographie a permis de mettre en évidence sept systèmes cristallins définis par sept types de mailles. Ce sont les systèmes cubiques (Diamant, Fluorite, Pyrite), quadratiques (Chalcopyrite), orthorhombiques (Diaspore, Cavansite), monocliniques (Gypse), tricliniques (Albite), rhomboédriques (Quartz, Tourmaline) ou hexagonales (Vanadinite, Pyromorphite).

Vanadinites du Maroc
En 2014, nous célébrons l’Année internationale de la cristallographie, la discipline aux 23 prix Nobel !En effet cent ans après l’expérience de diffraction des rayons X qui a dévoilé la structure intime de la matière, découlent de cette science des applications qui sont omniprésentes dans notre vie quotidienne. Une information qui a son importance et qui nous permet de clôturer ce passionnant article sur les minéraux du monde.

Pour voir la 1ère partie des merveilles minérales sur les fossiles,
cliquer sur l'image ci-dessous


Notes :
(1) un septaria est un nodule de dessiccation qui cristallise autour d'un nucleus et qui peut faire précipiter de la silice pure, donnant des quartz purs et automorphes.
(2) une impureté est la présence en faible quantité d'un ou plusieurs éléments chimiques étrangers à l'espèce
(3) une inclusion est un fin cristal d'un minéral disséminé dans un autre minéral
(4) cette forme est indépendante de celle des minéraux qui se présente sous l'aspect visuel d'agrégats ou d'habitus cristallins (prismatiques, aciculaires, capillaires, tabulaires, lamellaires, isométriques et bipyramidaux)

Photos : RHP Collection

Les 20 ans du GAG

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Le GAG83 ou si vous préférez le Groupement Amical des Généalogiste du Var fête cette année ses 20 ans d'existence. Pour vous présenter cette association dont le siège se trouve près de la halle omnisports du Verger, à Six-fours-les-plages, j'ai contacté René PEREZ, webmestre de l'association, qui habite dans notre quartier et à qui je donne la parole.

  Le GAG, c'est un nom facile à retenir. Ne cherchez point d'effet burlesque dans cette appellation, mais retenez la  volonté de son président et fondateur, Jacques CAJAT, qui ne manquant pas d'humour, a choisi un nom qui restera ancré dans la mémoire collective. Le président est parti en région parisienne. Une nouvelle présidente, Josiane MAITROT, lui a succédé, mais le nom du GAG est resté.

Pouvez-vous dresser pour nos lecteurs un bref historique de votre association depuis sa création à nos jours ?

Créé en 1994 dans le cadre d'une Association Loi 1901, le GAG a été déclaré à la préfecture du Var en tant qu'association ayant pour but de "rassembler toutes personnes intéressées par la vie de nos aïeux, et les sensibiliser à l'intérêt primordial de la sauvegarde de nos archives". A son apogée, le groupement comptait environ 200 adhérents. C'était l'époque où, pour consulter des registres d'état civil, il fallait se déplacer dans les mairies des communes concernées, dans les évêchés ou aux archives départementales. A Six-fours nous avons la chance que les archives communales soient équipées d'un lecteur de microfilms, ce qui permet de faire venir des microfilms des archives départementales françaises et de les consulter sur place, sans avoir à se déplacer. Il faut savoir qu'il y a encore trente ans, les généalogistes consignaient leurs données sur des cahiers et créaient les arbres généalogiques manuellement !

La page d'accueil du site Internet du GAG83
Quand je suis arrivé au GAG en 2004, dix ans après sa création mais un an après le départ de nombreux dirigeants, il a fallu remettre à flot le site internet qui n'était plus maintenu. Comme vous savez, un site WEB c'est une vitrine sur la toile où les internautes peuvent consulter notre histoire, les résultats de nos activités, les services proposés et divers renseignements susceptibles de les intéresser. Un espace sécurisé a été réservé aux adhérents afin qu'ils puissent consulter les compte-rendus des réunions du conseil d'administration, les procès-verbaux des assemblées générales et les revues quadrimestrielles de 28 pages au format PDF... car dans un esprit écologique, nous privilégions le zéro papier. D'ailleurs le compteur de visites a dépassé aujourd'hui le cap des 8.000 connexions, signe que notre site est fréquemment consulté.

Les affiches des expositions réalisées en 2004, 2006, 2007 et 2011
Je me souviens qu'au printemps 2007 votre association a exposé au cap Nègre et que cette exposition, initialement prévue pour deux mois, a duré finalement une centaine de jours.

Effectivement, en novembre 2006 nous avions réalisé une exposition à la salle Scarantino sur le thème "Six-fours, les quartiers de nos ancêtres". En un week-end, 3.000 personnes se sont déplacées pour assister à cet évènement riche en documents et photos anciennes. Le succès fut tel  que Monsieur le Maire de Six-Fours nous proposa de renouveler l'expérience sur une période plus grande. Ce fut le cadre prestigieux de la Batterie du Cap Nègre qui fut choisi pour mettre en valeur notre exposition généalogique. A la présentation des documents produits à la salle Scarantino, vinrent s'ajouter des ouvrages uniques venant de nos archives communales, plus des anciens objets, témoins de notre passé, qui furent abrités dans des vitrines sécurisées. L'exposition, prévue initialement sur 2 mois, a duré plus de 100 jours et a accueilli environ 18.000 visiteurs. Grands et petits étaient venus nombreux témoigner et écrire des éloges sur le livre d'or mis à la disposition des visiteurs. C'était émouvant de voir des mamies montrer du doigt leur bouille sur les photos de classe à leurs petits enfants, quand elles avaient leur âge. Paradoxalement, cette exposition d'envergure ne nous a apporté aucun nouvel adhérent.

Les visiteurs lors de l'exposition 2006 à la salle Scarantino
Avez-vous réalisé d'autres expositions depuis cette date ?

Oui en 2011. Le thème de l'exposition fut "A la recherche de nos racines" afin de mettre en valeur les travaux généalogiques de nos adhérents. A tous ces arbres originaux, bâtis selon le goût de chacun, sont venus s'ajouter d'autres stands, à savoir une galerie de panneaux sur le siège de Toulon en 1707 prêtés par les archives municipales de Toulon, les blasons des familles provençales célèbres de Gérard HEURTIER, la présentation des chemins de Compostelle et de Rome par Henri ORIVELLE et le dernier ouvrage sur Six-fours présenté et dédicacé par son auteur Claudie CHAMBAT. Le problème, c'est que la réalisation d'une telle exposition coûte cher. Nous ne fonctionnons qu'avec les cotisations des adhérents, et les maigres subventions de la municipalité ne parviennent pas à couvrir les frais engendrés (assurances, location de la salle, achat de panneaux ignifugés, etc) pour un quelconque évènement d'importance.

Une partie de l'arbre généalogique de René PEREZ
Quels sont les moyens dont dispose actuellement un généalogiste amateur pour constituer son arbre généalogique ?

Avec l'apparition des ordinateurs et des logiciels de collecte ou de création d'arbres, les travaux se sont simplifiés, mais il a fallu s'équiper et apprendre à utiliser un ordinateur et les logiciels de généalogie installés. Avec l'arrivée d'Internet, plusieurs associations généalogiques, tel le GAG, ont envoyé les actes d'état-civil qu'ils avaient collectés chez un hébergeur nommé GENEABANK afin de les partager... car à cette époque l'entraide n'était pas un vain mot. D'autres hébergeurs de généalogie ont vu le jour : GENEANET, GENEALOGIE.com, GENEATIQUE.fr (ex Mes-arbres.net), pour ne citer que les principaux. Après inscription (c'est gratuit), chacun peut mettre en ligne son arbre généalogique, lequel sera consulté par tous ceux qui feront des recherches d'après un patronyme et un lieu. Il y a deux façons de créer son arbre : soit avec le logiciel en ligne proposé par les hébergeurs (il faut alors ajouter manuellement individu par individu en les reliant entre eux), soit automatiquement à partir d'un fichier GEDCOM créé par votre logiciel de généalogie. La norme GEDCOM (GEnealogical Data COMmunication ) a été développée par l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (les Mormons), puis elle s'est généralisée avec la collaboration des différents éditeurs de logiciels traitant de la généalogie.

Exemple d'arbre généalogique 4 générations
Et pour faire des recherches sur Internet ou ailleurs ?

Actuellement, en ce qui concerne la France et les anciens départements français de l'Algérie, les internautes disposent de données numérisées mises en ligne par certaines archives départementales et par le CAOM (Centre des Archives d'Outre-Mer). Actuellement on peut dire que 90% des archives départementales de France ont achevé leur phase de numérisation. La conséquence, c'est que les internautes, trouvant sur la toile de nombreuses données familiales, se sont détourné des associations de généalogie. Ce phénomène a été constaté dans toutes les associations sans exception. Au GAG, par rapport à son score de 2001, le nombre de membres inscrits en 2013 a été divisé par quatre ! Personnellement, je ne pense pas que ces généalogistes amateurs, qui affirment n'avoir nul besoin d'association pour les aider dans leur tâche, ont totalement raison. Il en va de même concernant les données mises en ligne par certaines personnes qui, par manque de rigueur et de preuves formelles, se livrent à des interprétations fantaisistes dans l'établissement de leur ascendance.

Par expérience, ayant mis sur Geneanet mon arbre qui contient 30.000 personnes, je sais que plusieurs branches ont été copiées (ou co-pillées) par des individus peu scrupuleux. Je les découvre au hasard de recherches sur mon hébergeur. Pas même un message de remerciement pour leur avoir épargné des recherches compliquées et évité parfois des erreurs d'homonymie... un petit geste qui ne coûte rien, mais qui fait plaisir quand on le reçoit au vu des milliers d'heures investies. Heureusement ces gens-là ne sont pas légion, mais ils font un tort considérable à notre passion basée sur la recherche, l'investigation, l'étude des familles et le partage de la connaissance acquise.

Quelques numéros des revues éditées par le GAG
Que propose votre association pour attirer vers elle ces généalogistes amateurs ?

Au GAG, on inculque des valeurs fondamentales qui font partie d'une charte non écrite et qui contribuent à la qualité de la généalogie en tant qu'ancienne science conduisant à la connaissance complète des familles. Les membres du conseil d'administration du GAG sont à l'écoute de leurs adhérents. Ils les aident à établir leur histoire familiale, à les familiariser avec leur logiciel de généalogie tout en leur donner de judicieux conseils pour explorer de nouvelles pistes de recherches non évidentes. Les adhérents ne sont plus isolés. Ils viennent aux permanences pour se documenter, consulter nos brochures, demander des renseignements et conseils. On leur apprend comment constituer un fichier GEDCOM afin de mettre leur arbre généalogique chez l'hébergeur de leur choix. On leur apprend aussi à rédiger leur histoire familiale, en l'intégrant dans un chronogramme. Cette chronique familiale pourra être valorisée par l'apport de textes et gravures décrivant les us et coutumes régionaux, la nourriture au quotidien et les vêtements portés par leur ancêtres selon l'époque et la région où ils vivaient.

Exemple d'une généalogie sous forme de chronogramme
Pour les 20 ans du GAG, une exposition est-elle prévue en 2014 ?

Nous avions pensé à une expo pour cet automne et avions retenu deux thèmes, mais en raison des difficultés évoquées plus haut pour la financer, nous y avons renoncé. En contrepartie nous avons décidé de "bichonner" nos adhérents, en prenant à notre charge une partie du repas qui clôturera notre assemblée générale.

Vous aviez dit que votre association ne vivait qu'avec les cotisation de ses adhérents.

En effet, ces cotisations permettent de payer les assurances comme la FOL (Fédération des Oeuvres Laïques), le nettoyage du local que nous partageons avec Six-Fours Echecs par une technicienne de surface, l'achat d'ouvrages spécifiques, la traditionnelle galette des rois en début d'année, etc. Le prix de la cotisation annuelle ? Il est de 25 euros, plus 5 euros la première année pour le droit d'entrée qui s'accompagne de la brochure "Initiation à la généalogie", d'imprimés utiles pour bien démarrer votre généalogie et mieux vous organiser, et des trois dernières publications de la revue quadrimestrielle de notre association intitulée "Au pied de mon arbre".

Le conseil d'administration du GAG en 2006
Avec un membre du conseil d'administration, nous avons fait une simulation rapide. Imaginons un nouvel adhérent qui s'inscrit cette année au GAG. Il va payer 30 euros. On lui remet 3 numéros de notre revue (prix unitaire 2 euros). En cours d'année, par l'intermédiaire de notre association, il achète un logiciel de généalogie et bénéficie d'une ristourne de 32% soit 45 euros. Il participe au repas qui suit notre assemblée générale annuelle à la Vague d'Or à la Seyne-sur-mer, avec son conjoint. Le GAG prend à sa charge 11 euros par personne et par repas. Calculez : pour s'être inscrit au GAG, cet adhérent aura économisé la bagatelle de 43 euros (+6+45+22-30) !!! L'année suivante il pourra déduire des impôts le montant de sa cotisation et obtenir une remise d'impôt de 8 euros... Vous voulez que je continue ? Tout ça pour vous dire que vous avez tout avantage à rejoindre une association susceptible de vous apporter aide et satisfaction dans vos démarches généalogiques.

Message compris ! J'espère que cet article aura contribué à mieux faire connaître cette sympathique association six-fournaise à qui je souhaite une bonne continuation et bien d'autres expos pour mieux mettre en valeur notre patrimoine familial et communal.

Pour se connecter au site du GAG, cliquer sur le logo ci-dessous


Bienvenue dans le blog de la Coudoulière

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Bienvenue dans le blog de la Coudoulière qui se veut être le complément de l'annuaire de la Coudoulière lequel référence tous les sites WEB ayant attrait au quartier de la Coudoulière situé à Six-fours-les-plages. Les sites qui y sont répertoriés sont majoritairement des sites statiques, appelés aussi "sites vitrines". Ils reflètent les activités liées au quartier tels les commerces et les associations.

Comme tous les blogs dynamiques et interactifs, le blog de la Coudoulière n'échappe pas à cette règle dans la mesure où il permet aux internautes habitant ou fréquentant le quartier de la Coudoulière de s'exprimer sur les divers articles ayant été postés.

N'hésitez pas à venir vous inscrire sur ce blog afin de participer à la vie de votre quartier ou me contacter si vous désirez que je fasse un article sur un sujet qui vous tient à cœur.

La Coudoulière vue du ciel
Voir la liste de tous les articles du Blog

Les canulars de la Coudoulière

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1er avril 2013 : Un sous-marin italien de classe Primo Longobardo, en manoeuvre en Méditerranée, a du faire surface en urgence suite à une panne de ses systèmes électroniques de navigation. Cela s'est passé au large de la Coudoulière, lors d'une démonstration des bombardiers d'eau Pélicans devant le Seabourn Legend ancré devant le port des Embiez... sous les applaudissements des passagers du navire qui pensaient que la présence du sous-marin faisait partie de ce spectacle !

  
1er avril 2014 :  Un drôle de panneau avait été placé près de la berge d'un lac de la Coudoulière. Au premier abord, on pouvait penser que la pêche avait été interdite suite à une quelconque pollution des eaux, au vu du poisson barré. Ce qui nous a intrigué, ce fut l'inscription placée en dessous qui en changeait le sens et qu'on pouvait interpréter ainsi : "Promenade autorisée seulement aux poissons tenus en laisse". Du grand n'importe quoi !!!


1er avril 2015 : Si vous avez un canular en vue sur notre quartier, n'hésitez pas à me contacter.

Cartes et photos du premier avril à télécharger sur le site de COUDOULIERE.FR .

Le Printemps des Saveurs 2014

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Du jeudi 24 au dimanche 27 avril 2014, l'Office de Tourisme de l'Ouest Var organise à Six-fours-les-plages, la Seyne-sur-mer et Ollioules, une fête des papilles connue sous le nom de Printemps des Saveurs. C'est l'occasion de déguster des plats spécialement concoctés par des chefs-cuisiniers, lesquels vous ont mitonné des menus gourmands à prix fondants.

A Ollioules, ce sont 7 restaurants qui participent à cette fête culinaire ; 11 à la Seyne et 24 à Six-Fours, dont 2 en notre quartier de la Coudoulière et que je vous propose de découvrir.

Ocean's Café


Ocean's Café se trouve dans le Centre Commercial de la Coudoulière. Le restaurant est ouvert tous les jours sauf le mardi et propose le midi son menu à la carte ou celui du jour, dont le couscous aux quatre viandes le jeudi et l'aïoli à la daube de poulpe le vendredi, à des prix très abordables.

La terrasse de Ocean's Café

Grégory, le chef cuisinier d'Ocean's Café, a imaginé cette fête des saveurs autour de la gastronomie de notre région, source d'inspiration aux parfums méditerranéens, en proposant des moules gratinées au pastis en entrée, suivi d'une palette des saveurs provençales. C'est un assortiment de plats composés de tians d'aubergines et de chèvre, de terrines maison, de polenta, de tomates panées à la provençale, de daube de poulpe ou de sauté de veau provençal, et bien d'autres surprises que le chef n'a pas voulu nous dévoiler et que vous découvrirez en venant au restaurant... et pour clore le repas, le chef cuisinier nous propose son café gourmand aux mignardises méditerranéennes. Ambiance musicale assurée et réservation fortement conseillée. 

Le TAO

Le TAO est situé en bord de mer, entre la plage nord de la Coudoulière et l'entrée du port du même nom. C'est un restaurant qui propose des menus issus de la gastronomie asiatique aux noms évocateurs : assortiment de Dim Sum, Siu Mai, crevettes Thaï, Tataki de thon, Nems variés, Tempura de crevettes, Pa de poissons, Wok de légumes, Porc au caramel, Canard laqué, et des dizaines d'autres mets succulents que je vous laisse le soin de découvrir, confortablement installé avec vue magnifique sur la lagune du Brusc et l'archipel des Embiez.

Le TAO vu de la jetée du port

Du 24 au 27 avril, midi et soir, le TAO vous propose un menu gastronomique spécial à prix réduit que je vous propose de découvrir.




420 corniche de la Coudoulière
téléphone : 04 94 34 61 27
Prix du menu : 32€
Cocktail maison accompagné de tapenade maison

Salade de crevettes thaï ou
 Salade de boeuf cru mariné cambodgienne citronnelle fraîche

Pad Thaï poulet ou Canard laqué et ses nouilles sautées ou
Crevettes sautées aigre doux pimentées et son riz parfumé

   Côte de Provence (rosé, blanc, rouge) [2 verres/pers]   

Café gourmand "Le Nôtre"

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un excellent Printemps des Saveurs dans ces deux restaurants de la Coudoulière, lieux de métissage des cultures et des goûts... et aussi un très bon appétit !


Bas les masques

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  "Bas les masques", c'est le thème de l'exposition consacrée au peintre contemporain Daniel-Antoine qui a lieu du 11 avril au 11 mai 2014 à la Maison du Cygne à Six-fours-les-plages.

Quatre mannequins aux corps recouverts de graffitis ou vêtus de gilets métalliques réalisés par un grand couturier, arborant des masques africains ou ceux de la Commedia dell'Arte, donnaient le ton de cette exposition. Judicieusement disposés au centre de la grande salle vitrée de la Maison du Cygne, ils semblaient nous rappeler les origines napolitaines de l'artiste.

Daniel-Antoine est né à Toulon en 1961 et a grandi au milieu des pinceaux, des toiles et des tubes de peinture puisque son père n'est autre que le célèbre peintre Louis Arride qui fréquenta les cours des Beaux Arts de Toulon avant de se consacrer dès 1954 à l'art pictural.

Les quatre mannequins
Daniel-Antoine grandira auprès des grands peintres comme Baboulène et Clavé, ainsi qu'auprès de ceux du groupe Cinquante, tels Anfonso ou Louage...De ces fréquentations, il en tirera un enseignement fécond qui le conduira de l'étude des estampes japonaises et des icônes byzantins à cette forme d'expressionnisme abstrait qu'on lui connaît.

Bas les maques I
A l'héritage culturel familial, il va apporter une suite de créativités influencées par les choses de la vie, l'art religieux, les souvenirs de son enfance et ceux des rues animées dont les couleurs ne doivent point être criardes mais chanter dans ses toiles.

Bas les maques II
A une peinture académique il préfèrera une peinture anticonformiste faite d'une technique instinctive alliant expressionnisme et abstraction.

Bas les maques III
Daniel-Antoine est un peintre inclassable qui nous invite à admirer ses créations ambigües faites de visions et de couleurs émanant de visages et de corps, sources charnelles de ses inspirations.

Bas les maques IV
Une exposition à ne pas manquer car vous ne pourrez rester indifférent à ces tableaux colorés qui vous interpellent sur l'imaginaire des peuples à l'échelle planétaire.

Fête de la jeunesse

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La 19ème fête de la jeunesse a eu lieu samedi 17 mai 2014 dans le bois de la Coudoulière, à Six-fours-les-plages, de 10h00 à 19h00. Dès l'ouverture dont l'entrée était évidemment gratuite, une queue s'était formée devant le stand d'accueil pour obtenir le fameux sésame permettant de participer à toutes les animations. Et des animations, il y en avait, pour tous les âges et tous les goûts !

En route pour l'aventure ! Les apprentis aventuriers devront traverser, sur les traces d’Indiana Jones, un bois de la Coudoulière semé d’embûches et de défis...

Il y avait foule devant l'entrée du parc
Le ton était donné avec le grand panneau où chacun pouvait pouvait s'afficher en Indiana Jones, Lara Croft ou Tarzan.

Séance photo pour immortaliser l'évènement
Les petits aventuriers ont pu découvrir un parcours du petit combattant (baby gym), un stand de peinture pour décorer des totems, des châteaux gonflables dédiés aux animaux de la jungle ou aux pirates des Caraïbes, un salon de maquillage et bien d'autres stands intéressants...

Initiation à la varappe et jungle gonflable
Les plus grands ont pu s'éclater sur le parcours gonflable de 32m de long, pédaler sur les quads et les vélos, relever les défis scientifiques pour petits débrouillards, jouer à un "Fort Coudou" inspiré de Fort Boyard avec le père Fouras, participer aux séances de maquillage et à la chasse aux trésors, escalader le mur de varappe, fabriquer des cabanes et participer à plein d'autres activités ludiques.

Attente aussi devant le tunnel gonflable
Course de quads
Comment fabriquer un tipi
Comme tous les ans, les associations six-fournaises ont participé à cette fête de la jeunesse en proposant des initiations au badminton, au tennis de table, aux jeux d'échecs, au taekwondo, à la boxe, au rugby, au vélo, à l'escrime, au twirling. Il y avait aussi un parcours des jeunes sapeurs pompiers et encore plein d'autres choses intéressantes à découvrir...

Le jeu d'échec géant
Sur les traces de Zorro
Le stand du Twirling
Initiation au taekwondo
Le podium a accueilli les musiciens de l'école Plug and Play venus animer cette fête de la jeunesse qui a remporté un franc succès auprès des enfants, mais aussi des adultes venus les accompagner.

Guitaristes et batteur sur le podium du matin
Chanteuse et musiciens sur le podium de l'après-midi
Une cinquantaine de stands et de chapiteaux, tenus par les différents services de la mairie et des associations six-fournaises, ont pu proposer aux jeunes de la commune une grande variété d'activités en rapport avec le sport, les arts plastiques, la musique, mais aussi avec l'environnement et la petite enfance. Une journée mémorable que n'oublieront pas de sitôt les enfants venus s'aventurer ce jour-là dans le bois de la Coudoulière !

les araignées

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Saltique orangée

Cela me rappelle un poème de Victor Hugo tiré des Contemplations (1856) :

J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne souhait ;

Parce qu'elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;
Parce qu'elles sont les tristes captives
De leur guet-apens ;

Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ;
Ô sort ! fatals noeuds !
Parce que l'ortie est une couleuvre,
L'araignée un gueux;

Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit...
   Qui ne connaît ce vieux dicton paysan :
"Araignée du matin, chagrin ;
Araignée du midi, souci ;
Araignée du soir, espoir." ?

Ce qui pourrait signifier :
- Tristesse le matin si on voit une araignée s'activer car cela sous entend qu'aucune rosée ne la gêne, donc de pluie à venir.
- Préoccupation le midi parce que si l'araignée tisse sa toile, cela implique qu'il va bientôt pleuvoir et qu'il faudra donc se dépêcher.
- Espoir le soir car si une araignée se balade en toute tranquillité au crépuscule, c'est qu'il va faire beau demain !


Argiope-frelon

Car on ne peut rester indifférent à ces Aranéides apparus sur Terre au début du Carbonifère, il y a 360 millions d'années, bien avant l'arrivée de l'Homme. Elles ont colonisé presque tous les milieux puisqu'on les trouve aussi bien dans les profondeurs cavernicoles qu'en montagne, des zones équatoriales aux étendues arctiques, à l'exception des régions polaires, des très hauts sommets... et des eaux salées !

Pisaure admrable
Certaines personnes ont en horreur les araignées ou en ont peur. Cette peur s'appelle l'arachnophobie, qui est une des phobies les plus communes. D'autres personnes sont passionnées, fascinées par ces invertébrés et en font même l'élevage ; on dit qu'elles sont arachnophiles.

Argiope fasciée
De façon plus prosaïque, on peut affirmer que les araignées ne sont pas des insectes puisqu'elles possèdent 8 pattes au lieu de 6, et qu'elles ne sont pourvues ni d'ailes, ni d'antennes, ni d'appareil masticateur dans la bouche. Leur corps est composé d'un céphalothorax et d'un abdomen, alors que chez les insectes, la tête et le thorax sont deux parties bien distinctes.

Araignées de la Coudoulière (planche # 1)
Elles sont majoritairement insectivores et joue un rôle prépondérant dans la régulation des populations d'insectes. Elles-mêmes ont leurs propres prédateurs parmi les oiseaux, les reptiles, certains amphibiens, des insectes comme les guêpes et les libellules, et certains mammifères tels les chauve-souris et les hérissons.

Araignées de la Coudoulière (planche # 2)
Les araignées secrètent une soie qui sert à produire un fil qui leur permettra de se déplacer, à tisser une toile pour capturer ses proies, puis à les envelopper dans un cocon qui servira de garde-manger. A l'inverse des guêpes et moustiques, elles ne piquent pas mais elles mordent. Les morsures des grandes espèces sont souvent douloureuses et ne laissent pas des séquelles. Le venin est injecté quand elles se sentent en danger, donc pour se protéger, ou encore pour tuer leurs victimes. Ce venin qui contient des enzymes capables de liquéfier les organes internes, va immobiliser les proies avant de les faire passer de vie à trépas !

Araignées de la Coudoulière (planche # 3)
On a recensé dans le monde 42.000 espèces d'araignées, dont 1.600 en France. Parmi toutes ces espèces, une seule est herbivore ! La majorité des araignées tissent une toile pour capturer des proies vivantes. Certaines espèces pratiquent l'affût et d'autres la chasse à courre... autant d'arguments pour mieux nous intéresser à la vie captivante de ces invertébrés hors normes.


Pour en savoir plus sur les araignées, je vous invite à vous connecter sur le site de Wikipedia, l'encyclopédie libre, où je me suis documenté.

Nota : toutes les photographies d'araignées figurant dans cet article, prises en 2013 et 2014, proviennent de RHP Collection.

Planche # 1 :
- Araneus diadematus enrobant sa proie de soie
- Argiope bruennichi appelée Argiope-frelon

Planche # 2 :
- araignée non identifiée
- Araneus diadematus au centre de sa toile
- Synaema globosum ou araignée Napoléon
- Carrhotus xanthogramma au céphalothorax noir et abdomen roux

Planche # 3 :
- araignée non identifiée capturant une petite sauterelle
- Steatoda triangulosa posée sur une vitre
- Thomisus onustus, araignée-crabe jaune
- Meioneta rurestris noire aux pattes brunes

le bateau flambe deux fois

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Une épaisse colonne de fumée monte dans le ciel
7h30 : une épaisse colonne de fumée monte dans le ciel en provenance du port de la Coudoulière. Un incendie vient de se produire sur un bateau de 8 mètres. Quelques minutes après, les pompiers de Six-fours, aidés de ceux de la Seyne, interviennent sur les lieux du sinistre. Entre temps les services de la capitainerie du port de la Coudoulière avaient remorqué le bateau en flammes hors de l'enceinte portuaire afin que le feu ne se propage aux autres embarcations. De ce fait, les pompiers ont pu œuvrer en toute efficacité.

Les véhicules des pompiers présents sur les lieux
Extinction du bateau avarié
L'incendie est presque maîtrisé
On ne connaît pas les raisons du sinistre. Tout laisse penser qu'un court-circuit électrique serait à l'origine de cet incendie.

11h45 : une autre colonne de fumée moins noire que la précédente, accompagnée d'une odeur de plastique brûlé, se dégage près des feux tricolores situés à l'intersection de la corniche de la Coudoulière et de l'avenue du cap Nègre. Les pompiers de Six-fours dont la caserne est située à une centaine de mètres du lieu d'incendie et les services de police sont déjà sur place. De façon efficace, les uns éteignent l'incendie et les autres régulent la circulation routière.

Incendie du bateau sur remorque
Les policiers régulent la circulation
En fait le bateau remorqué, objet du sinistre, était le même que celui qui avait brûlé quelques heures plus tôt. On pense que le premier incendie n'avait pas été entièrement circonscrit, et qu'il s'est réactivé pendant la montée de la corniche de la Coudoulière.

Les pompiers intervenant sur le sinistre
Extinction de l'incendie
Epilogue : Afin d'assurer une meilleure surveillance, le bateau sinistré a été ramené sur la cale du port de la Coudoulière.

les coulisses du Race Nautic Tour 2014

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Cette année encore la ville de Six-fours accueillait dans le port de la Coudoulière le Race Nautic Tour. Les deux manches des différentes catégories comptant pour le championnat de France sont prévues les samedi 28 et dimanche 29 juin 2014 dans un espace maritime compris entre la pointe Nègre, le port des Embiez et celui de la Coudoulière où les bateaux on été mis à l'eau.

Une foule nombreuse était venue assister à cette manifestation motonautique renommée, comme en témoignent les nombreux véhicules garés sur les aires de stationnement limitrophes.

Cette année vous ne verrez pas sur le blog des photos des bolides pendant la compétition, mais des photos prises avant celle-ci et donc avant la présentation des compétiteurs au public.

Beaucoup de belles automobiles, appartenant à des visiteurs ou aux écuries présentes sur le site, ont retenu mon attention.

Dans le parking face au parc de la Méditerranée, un beau cabriolet rouge Morgan
Plus classique, cette Porsche Cheyenne noire aux vitres fumées

Même engouement pour les véhicules des écuries réservés à la traction des remorques.

Imposant, ce Hammer 4x4
Une Jeep Wrangler passée au Tuning
Le pick-up Nissan de Miss Cat

Sans oublier les petits véhicules tracteurs plus modestes, mais hyper-maniables capables de se frayer un chemin jusqu'au plan incliné de mise à l'eau ou devant la grande grue.

Le véhicule tracteur du Raptor One...
... et celui du Thundercat
Le bolide de Chaudron en route pour la mise à l'eau

Les engins sur remorques se pressent devant la grande grue en attente de leur mise à l'eau, car il faut encore parfaire les derniers réglages des moteurs et reconnaître le parcours avant les épreuves de l'après-midi.

La mise à l'eau : chacun son tour, comme à confesse
Le Dream Events soulevé par la grue...
tout comme le Raptor One

La mise à l'eau se fait sous l'oeil attentif des organisateurs, non loin du camion-podium.

Je vous ai à l'oeil, semble dire ce bateau offshore

Derniers préparatifs avant de quitter le port.

Derniers préparatifs sur le Lethiec
Prêts à partir, à bord de l'Espace Power
Embarquement sur l'Euro-Voiles

Tous les bolides ont été mis à l'eau. On entend les moteurs vrombir de l'autre bout de la jetée de la Coudoulière, côté pleine mer, sur une eau à peine ridée au large par un petit vent d'est. Il est onze heures, et il faut que je rentre chez moi pour retoucher sur mon ordinateur les photos prises ce matin et les intégrer sur mon blog...

Bon dimanche et bon spectacle motonautique.
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