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Channel: Le blog de la Coudoulière
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Une créature mi-humaine, mi-poisson découverte sur la plage de la Coudoulière

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1er avril 2015 : J'étais en train de boire un café noir sans sucre, avant de faire un prélèvement sanguin pour un check-up annuel, quand le téléphone sonna. C'était Fisher qui m'appelait de son portable. En raison de la tempête qui sévit en mer depuis plusieurs jours, il était parti vers le port pour vérifier l'amarrage de son pointu. "René, me dit-il, il faut que tu viennes de suite à la plage de la Coudoulière, entre le Tao et le premier épi. Il y a quelque chose d'échoué sur le sable... peut-être un phoque ou un dauphin ? Je ne peux rien voir car la police et les pompiers ont dressé un périmètre de sécurité autour de l'animal..."

Ni une ni deux, je prends mon appareil photo, mon smartphone et  file sur les lieux. Déjà, en bout du port, il y a une berline de la police municipale et trois véhicules des pompiers, gyrophares allumés. Un cordon de sécurité a été installé sur la plage de sorte qu'on ne peut rien voir.

Les pompiers étaient déjà sur les lieux

Je remonte la corniche de la Coudoulière pour avoir une meilleure visibilité. Pas mieux ! Des officiers de la marine en uniforme surveillent des hommes vêtus de combinaisons blanches. Ceux-ci, après avoir enveloppé quelque chose (un corps ?) dans un drap blanc, l'enroulèrent d'un film transparent.

J'aperçois Fisher en conversation avec un jogger. Le jogger est arrivé en même temps que les pompiers et a pu prendre quelques photos avec son iPhone. Je lui demande s'il peut transférer par Bluetooth les images enregistrées, de son mobile vers le mien, ce qu'il fait en quelques secondes. Plusieurs photos sont floues du fait du manque de luminosité. Je parviens néanmoins à distinguer des formes sur l'écran de 3,5 pouces car dans la précipitation je n'ai pas pris mes lunettes de vue.

Les sirènes des véhicules de sécurité se remettent à hurler. Les pompiers quittent les lieux. Les policiers retirent de la plage le cordon de sécurité et les badauds quittent les lieux sans n'avoir rien vu d'extraordinaire. Les officiers de la marine nationale et les hommes en blanc ont disparu, aussi discrètement qu'ils étaient venus. Arrivé chez moi, je branche mon smartphone sur l'ordinateur de bureau et télécharge les photos. Sur mon écran de 23 pouces je peux afficher des photos saisissantes. La créature photographiée n'était pas un mammifère marin, mais une créature à forme mi-humaine, mi-poisson.

Sur la plage était échouée une créature mi-humaine, mi-poisson

Sa peau était d'un teint pâle, légèrement rosé, avec des protubérances sur le corps et les bras. Son visage était celui d'une jeune femme ordinaire, mais sa bouche était garnie de petites dents pointues. Quant à sa queue, recouverte d'écailles, elle avait l'apparence d'une queue de serpent plutôt que celle d'un dauphin. Des lambeaux de queue gisaient à côté du corps, signe qu'il avait été roulé par les vagues sur la berge et s'était abîmé... sans compter sur les goélands charognards qui, avant l'arrivée des autorités, s'étaient livrés à la curée.

Le corps de la créature fut déposé sur un drap blanc, puis enroulé
Sa bouche était garnie de petites dents pointues

Nul doute que ces photos vont révolutionner les théories de l'évolution car elles attestent de l'existence des siréniens. Je me rappelle le récit d'un chasseur sous-marin, au mois d'octobre dernier, qui alléguait avoir vu par 25 mètres de fond, au nord du grand Rouveau, la partie inférieure d'un mammifère marin, vraisemblablement coupé par l'hélice d'un gros bateau. Il avait été intrigué par la position latérale de la caudale et la présence d'écailles, excluant qu'il s'agissait d'un phoque ou d'un dauphin. Mais lorsqu'on est en apnée, à grande profondeur et que le temps est compté, on ne s'attarde pas à observer tous les détails ! Tant et si bien que notre apnéiste, charrié par ses camarades, s'était persuadé avoir eu des visions comme celles causées par l'ivresse des profondeurs... connue seulement des plongeurs en bouteilles !

S'appuyant la théorie de Darwin, la découverte fantastique de ce matin pourra t-elle établir que les siréniens sont les chaînons manquants entre les mammifères marins et l'Homme... si elle est reprise par les médias bien sûr ? Ce dont je doute car je n'ai point vu de représentants de la presse sur les lieux. La présence discrète d'hommes en blanc chargés de faire disparaître des preuves, ça ne vous rappelle rien ? L'affaire du crash en 1947 d'un vaisseau extraterrestre à Roswell, au Nouveau Mexique ! Le gouvernement américain, en pleine guerre froide, avait alors soutenu que cet incident était le fait de l'écrasement d'un ballon sonde ultra-secret destiné à espionner les installations russes.

Alors qui croire en ce bas-monde ? Je vous laisse deviner...


Cartes du 1er avril à télécharger

Cartes et photos du premier avril à télécharger sur le site de COUDOULIERE.FR .


Les animaux hybrides

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Le mot hybride vient du latin ibrida qui désignait le produit du sanglier et de la truie, et d'une façon plus générale tout individu de sang mêlé. L'orthographe a été modifiée par rapprochement avec le mot grec hybris faisant référence à la violence exorbitante qui peut évoquer la notion de viol ou d'union contre nature. Si l’hybridation peut se produire de façon naturelle, elle est plus souvent provoquée par l’homme. Qu’ils s'agissent d'animaux de compagnie, de bêtes de foires ou encore d'aberrations génétiques, ces hybrides nous intriguent et fascinent à la fois.

Chien-loup

Un chien-loup ou crocote est un hybride canidé résultant de l’accouplement d’un loup (Canis lupus lupus) et d'un chienne (Canis lupus familiaris) ou celui d'un chien et d'une louve. Lorsqu'il est réalisé intentionnellement, le but de ces croisements est d'augmenter la résistance des chiens et de leurs performances physiques. Deux seules races de chiens-loups sont actuellement reconnues par la Fédération cynologique internationale :
- le chien-loup tchécoslovaque issu d'un programme militaire réussi par l'armée de l'ancienne Tchécoslovaquie. Les croisements furent effectués strictement à partir de bergers allemands et de loups des Carpates.
- le Chien-loup de Saarloos, créé par Lendeert Saarloos initialement à partir d'un berger allemand et d'une louve sibérienne.

Chiens-loups : tchécoslovaque (gauche) et de Saarloos (droite)

Aux États-Unis et au Canada, de nombreux élevages de chiens-loups se sont développés. Il s'agit davantage de créer des individus hybrides ressemblant le plus possible à des loups plutôt que de définir une nouvelle race avec des critères précis. Les crocotes sont très prisés comme chiens de garde en Alaska où ils sont appelés « chiens-loups ».

Lounard

C'est un hybride stérile de loup et de renarde ou d'un renard (Vulpes vulpes) avec une louve (Canis lupus lupus). Je n'ai pas trouvé de photo, mais l'animal en résultant pourrait ressembler à un dhole, chien sauvage d'Asie s'apparentant au loup ou au lycaon.

Sanglochon

C'est le croisement entre un sanglier (Sus scrofa) et une truie (Sus scrofa domesticus). Le cochon domestique possède 38 chromosomes. Le sanglier européen n'en détient que 36, à la suite d'une fusion ancestrale. Leur descendance commune, appelée cochonglier ou sanglochon, est fertile. Les hybrides de première génération possèdent 37 chromosomes. Ensuite ils peuvent avoir 36, 37 ou 38 chromosomes.
L'hybridation est fréquente dans les régions d'élevage de cochons en plein air ou bien lorsque la population sauvage a été reconstituée par des femelles de cochons domestiques saillies par un sanglier mâle. Le sanglier corse est génétiquement très proche du cochon domestique.

Sanglochons mâle (gauche) et femelle (droite)

Cochonglier

C'est le croisement entre un porc (Sus scrofa domesticus) et une laie (Sus scrofa).

Les équidés hybrides : ce sont les mulets et mules, les bardots et bardines et les zébroïdes. On sait que les croisements entre ânes et chevaux remontent à l'antiquité, puis se sont largement répandus depuis le Ve siècle jusqu'à nos jours. Au XIXe siècle, l'industrie mulassière française est des plus florissantes, avec les mules poitevines et pyrénéennes employées selon la nature des travaux adaptés à leur taille.

Bardot

Il est issu d'un croisement entre un cheval (Equus caballus) et une ânesse (Equus asinus). Le bardot est le plus souvent obtenu de manière accidentelle par les éleveurs. En effet, ce dernier ne possède ni la force du cheval ni la robustesse de l'âne. La femelle est nommée «bardine». Hormis par la taille, le bardot est un peu plus proche du cheval que de l'âne, notamment en raison de ses caractéristiques physiques et de sa préférence pour le hennissement, contrairement au mulet.

Bardot (gauche) et mulet (droite)

Mulet

Le mulet est un hybride mâle, de la famille des équidés, généré par un âne (Equus asinus) et une jument (Equus caballus). Le mulet présente les caractéristiques de ses deux parents. D'une taille intermédiaire entre l'âne et la jument, il possède d'un côté la force du cheval et de l'autre la robustesse et la rusticité de l'âne. Il est réputé résistant, le pied sûr, endurant, courageux et intelligent. Il présente un nombre de chromosomes exactement intermédiaire entre celui de ses deux espèces parentales, soit 63 chromosomes. Un hybride femelle se nomme mule. Ces hybrides sont stériles.

Les zébroïdes : ce sont des équidés hybrides issus d'un zèbre et d'un autre équidé. En voici quelques uns.

Zébrâne 

C'est le résultat du croisement d’un âne (Equus asinus) avec un zèbre femelle (Equus quagga).

Zébrâne (gauche) et zébrule (droite)

Zébrule

Appelé zorse en américain (contraction de zebra + horse), c'est un croisement entre un étalon zèbre (Equus quagga) et une jument (Equus caballus). Le zorse prend la couleur ou le gène de la couleur dominante de la jument et le zèbre père lui donne des rayures.

Zébrass

C'est le résultat du croisement d’un zèbre (Equus quagga) et d'une ânesse (Equus asinus).

Zony 

C'est le résultat du croisement d’un poney (Equus caballus) et d’un zèbre (Equus quagga).

Les félins hybrides : ils sont le résultat du croisement naturel ou forcé entre deux félins d'espèces différentes.

Tigron

C’est un croisement hybride étonnant entre un tigre (Panthera tigris) et une lionne (Panthera leo). Le tigron, comme le ligre, n'est pas rencontré dans la nature, car le lion et le tigre ont des comportements et des habitats radicalement différents, le premier vivant en Afrique et le second en Asie. Sa taille n'excède pas celle de ses parents. La femelle est appelée tigronne.

Tigron (gauche) et ligre (droite)

Ligre

C’est un croisement hybride étonnant entre un lion (Panthera leo) et une tigresse (Panthera tigris). C’est le plus grand de tous les félins car il est plus grand que ses parents. Son pelage est généralement roux clair avec des rayures estompées sur les flancs, les pattes, la queue et le visage. Les mâles peuvent présenter une courte crinière qui commencent souvent derrière les oreilles et un abdomen tacheté comme celui des jeunes lions. La femelle s'appelle la ligresse.

Jaglion

Le jaglion est un animal hybride issu du croisement entre un jaguar (Panthera onca) mâle et d'une lionne (Panthera leo). Il peut aussi se croiser avec le léopard, la descendance s'appelant alors Leoliguar. Comme la plupart des hybrides, le jaglion ne peut naître que dans les zoos, les cirques, ou les parcs animaliers parce que l'éloignement géographique est trop important. En effet, le jaguar vit en Amérique, et le lion en Afrique et en Asie. Le jaglion est également appelé jaguon.

Jaglion (gauche) et léopon (droite)

Léopon

Un léopon est le résultat de la reproduction d’un léopard mâle et une lionne. La tête de l’animal est semblable à celle d’un lion tandis que le reste des corps porte des similitudes avec des léopards. Les léopons savent grimper aux arbres à la perfection et n'ont pas peur de l'eau, contrairement à leur mère la lionne. Le programme d’élevage le plus réussi se trouve au Parc Hanshin Koshien dans la ville de Nishinomiya, au Japon, avec la naissance de cinq hybrides.

Liard

C'est un hybride résultant de l'accouplement d'un lion  (Panthera leo) et d'une femelle léopard  (Panthera pardus).

Liguar

C'est un animal issu de l'accouplement d'un lion (Panthera leo) et d'un jaguar (Panthera onca) femelle.

Jagulep

Le jagulep, appelé également jagupard, est un animal hybride issu du croisement entre un jaguar (Panthera onca) mâle et un léopard (Panthera pardus) femelle. Les termes jagulep et lepjag sont souvent utilisés indifféremment, quel que soit le père de l'animal. De nombreux lepjaps ont été élevés comme des animaux acteurs car ils sont plus dociles que les jaguars.

Blynx

Le blynx, également appelé Lynxcat, est un animal hybride issu du croisement entre deux lynx, le lynx roux (Lynx rufus) et le lynx du Canada (Lynx canadensis).

Blynx (gauche) et ocema (droite)

Ocema

L’ocema est un animal hybride, résultat du croisement entre deux félins, l'ocelot (Leopardus pardalis) et le puma (Puma concolor).

Marlot

L’ocema est un animal hybride, résultat du croisement entre le margay (Leopardus wiedii) mâle, appelé aussi chat-tigre ou chat sauvage de la Nouvelle Espagne, et l'ocelot (Leopardus pardalis) femelle.

Ocelynx

L'ocelynx, également appelé ocebob, est un animal hybride issu du croisement d'un ocelot (Leopardus pardalis) mâle et d'un lynx roux (Lynx rufus) femelle. On ne trouve cet hybride qu'en captivité car il est peu probable que ce genre de croisement puisse se produire dans la nature. En effet, même si les deux animaux ont une aire de répartition se chevauchant (sud des États-Unis et Mexique), l'ocelot préfère les bois plus ou moins denses, alors que le lynx roux vit dans les forêts, les bosquets, les semi-déserts et même les marais. Leurs modes de vie sont également totalement différents.

Pumapard

Le Pumapard est un animal hybride, fruit de l'union entre un puma (Puma concolor) et un léopard (Panthera pardus). A ce jour, il n'y aucun spécimen vivant car les seuls spécimens répertoriés naquirent en 1900 dans une petite ménagerie.

Savannah

Le Savannah est une race de chat venant des États-Unis. Ce chat de grande taille résulte du croisement entre un Serval (Leptailurus serval) et un chat domestique (Felis silvestris catus). Il a plusieurs ressemblances physiques avec le serval, dont la taille et la couleur.

Savannah (gauche) et Pixie-bob (froite)

Pixie-bob

Animal hybride issu du croisement entre un lynx (Lynx rufus) et une chatte domestique (Felis silvestris catus).

Servical

C'est un animal hybride résultat du croisement entre deux félins africains,  un serval (Leptailurus serval) mâle et un caracal (Caracal caracal) femelle. Les seules naissances rapportées sont le fruit du hasard. Son pelage est roux clair avec des tâches roux foncé. Il a les grandes oreilles du serval et les plumets des caracals. Le pelage des jeunes servicals n’est pas tacheté.

Serval (gauche), caracal (droite) et au centre, leur progéniture

Caraval

Le caraval est un hybride issu du croisement entre un caracal (Caracal caracal) mâle et un serval (Leptailurus serval) femelle. Cet animal peut aussi se croiser avec ses espèces parentes contrairement à bon nombre d'espèces hybrides. Son pelage est roux clair avec des taches brunes. Il a les grandes oreilles du serval et les plumets du caracal. Adulte, il est en général plus grand que ces parents.

Camélidés hybrides : ce sont des animaux obtenus par croisement de chameaux, dromadaires, lamas, alpagas, guanacos et vigognes.

Cama

Un cama est un hybride entre un chameau (Camelus bactrianus) ou un dromadaire (Camelus dromedarius) mâle et une femelle lama (Lama glama), produit par insémination artificielle, à cause de l’énorme différence de taille des animaux interdisant la reproduction naturelle. Un Cama a habituellement les oreilles courtes et la longue queue d’un chameau, mais conserve les sabots fendus d’un lama. On notera aussi l’absence de bosse.

Cama (gauche) et Turkoman (droite)

Turkoman

Le turkoman est le nom utilisé en Asie centrale pour désigner un hybride issu du chameau de Bactriane (Camelus bactrianus) et le dromadaire (Camelus dromedarius). Il a une bosse unique, un peu subdivisée. L'hybride femelle est toujours fertile. Par contre le mâle ne l'est pas, ou peu. Dans certains pays où les espèces cohabitent, comme au Kazakhstan, le turkoman est très prisé car il allie la robustesse du chameau à la productivité laitière du dromadaire.

Lamel

C'est un hybride résultant de l'accouplement d'un lama (Lama glama) mâle avec une chamelle (Camelus bactrianus).

Bovidés hybrides : ce sont des animaux obtenus par croisement de divers bovidés incluant bovins, ovins et caprins.

Toast du Botswana

Appelé aussi mouchèvre, mouèvre, chabin ou musmon, il s’agit de la descendance hybride d’un bélier (Ovis aries) et d’une chèvre (Capra hircus). Bien que les moutons et les chèvres semblent similaires et peuvent être accouplés, ils appartiennent à des genres différents dans la sous-famille des Caprinae de la famille des bovidés. Les moutons appartiennent au genre Ovis et ont 54 chromosomes, tandis que les chèvres appartiennent au genre Capra et ont 60 chromosomes.Le premier cas de cet hybride stérile fut rapporté en l'an 2000 par des vétérinaires du Botswana.

Ovicapre

L'hybridation inverse entre un bouc (Capra hircus) et une brebis (Ovis aries) donne un ovicapre.

Toast du Botswana (gauche) et dzo (droite)

Dzo

Un dzo (Tibetain mdzo tso) est le mâle hybride d'un yak (Bos grunniens) et d'une vache domestique (Bos primigenius taurus).

Zopiok

La femelle est appelée zoom. Ce sont des hybrides de zébu (Bos taurus indicus) et de yack (Bos grunniens).

Beefalo

On appelle beefalo un hybride inter-générique fertile de bovidé européen (Bos taurus) et de bison d'Amérique (Bison bison). Sa silhouette massive rappelle le bison. Ses pattes sont assez courtes, et le garrot est plus haut que l'arrière-train. Le pelage court, par contre, rappelle l'origine du bœuf domestique. La couleur est variable suivant les géniteurs bovins utilisés.


Beefalo (gauche) et bison hybride (droite)

Bison hybride

Ce bison  (Bison bonasus), qui est fertile, résulte du croisement entre un bison européen (Bison bonasus caucasicus) et un bison américain (Bison bison).

Divers mammifères hybrides : ce sont des animaux obtenus par croisement de mammifères marins entre eux, ou de mammifères de même genre ou de même famille.

Wholphin

Appelé aussi balphin, cet hybride étonnant est le résultat de l’accouplement d’un grand dauphin mâle (Tursiops truncatus) avec une fausse Orque femelle (Pseudorca crassidens). Ces mammifères marins remarquables sont connus pour se reproduire dans la nature, comme en captivité.

Wholphin (gauche) et grolar (droite)

Grolar

Appelé aussi pizzly, c'est un ours hybride, fertile, issu d'un Ours grizzly (Ursus arctos horribilis) mâle avec une ourse polaire ou ourse blanche (Ursus maritimus). A cause du réchauffement climatique et de la fonte de la banquise, l'ours blanc est repoussé vers le sud du Canada tandis que l'ours brun remonte davantage vers les forêts du nord. Les deux espèces sont amenées à vivre sur un territoire commun durant une partie de l'année. D'autre part, la fonte de la banquise a entraîné un déclin de la population de l'ours arctique, et donc une diminution de la probabilité de rencontre et d'accouplement entre un mâle et femelle. Ce phénomène a poussé naturellement les ours polaires à se reproduire avec une espèce proche comme le grizzly.

Léporide

C'est le croisement entre un lièvre variable (Lepus timidus) et un lapin de Garenne (Oryctolagus cuniculus) femelle.

Mulard (gauche) et léporide (droite)

Les oiseaux hybrides : ce sont des oiseaux obtenus par l'homme en croisant entre eux des canards ou des faisans d'espèces différentes, des races de poules avec des faisans, et des petits oiseaux de mêmes espèces.

Mulard

Le mulard, dit «canard gras», est un hybride de canards domestiques, stérile, utilisé essentiellement pour la fabrication de foie gras dans le Sud-Ouest de la France. Il s'agit d'un croisement du canard de Barbarie, reconnu pour sa chair, avec une cane de Pékin de grosse race, généralement européenne, telle la cane de Rouen. Sa tête et sa queue sont fréquemment tâchées de noir (pour les mâles) ou de blanc/jaune (pour les femelles).

Coquard

C'est un hybride résultant du croisement entre un faisan de Colchide (Phasianus colchicus) et une poule domestique (Gallus gallus domesticus).

Coquard (gauche) et faisan hybride (droite)

Faisan hybride

C'est le produit de l'accouplement entre un faisan doré (Chrysolophus pictus) et le faisan de la célèbre Lady Amherst (Chrysolophus amherstiae). Le résultat est un hybride possédant les couleurs caractéristiques de ses parents.

Hybride de Tarin et de chardonneret

Le croisement d'un tarin de Magellan (Spinus magellanica) avec un chardonneret élégant (Carduelis carduelis) donne un hybride stérile au plumage magnifique, avec une tête d'un noir brillant dépourvue de masque.

Hybride de tarin et de chardonneret (gauche) et mulets (centre et droite)

Mulet

Le mulet est un oiseau hybride, issu du croisement entre un canari (Serinus canaria) et un chardonneret élégant (Carduelis carduelis). Il est particulièrement apprécié pour son ramage aux tonalités chatoyantes et pour son chant harmonieux.

On peut facilement croiser des individus de mêmes espèces (ex : tarin rouge avec tarin à ventre blanc) afin d'obtenir des hybrides féconds. Beaucoup d'éleveurs pratiquent l'hybridation. Cependant les œufs pondus sont délaissés et non couvés, et il faut s'armer de beaucoup de patience et de ruse pour que la femelle puisse couver et donner naissance à des oisillons qui auront les spécificités de leurs parents.

Certains croisent des serins d'élevage avec d'autres frigillidés sauvages tels les chardonnerets, linottes, roselins, verdiers ou avec d'autres serins, afin de régénérer le sang et obtenir des individus sans tares.


Voilà pour ce qui concerne l'hybridation chez les animaux dont le sujet est - vous vous en doutez - non exhaustif... Chez les végétaux, on peut reproduire les hybrides par multiplication végétative (bouturage ou greffage), mais ça, c'est une autre histoire !!!

Sources :

- www.hybridum.fr
- divers sites du WEB traitant des phénomènes d'hybridation

Photos :

- RHP Collection

Premier Six-fours Challenge

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L'affiche du 1er Six-fours Challenge
L’association Six-Fours Challenge Organisation, en collaboration avec le club "Athlétisme Six-fournais", a organisé ce dimanche 24 mai 2015, le "Six-Fours Challenge" semi-marathon ou 10kms. Pour la commune de Six-fours-les-plages, c'est un événement caritatif de grande importance en faveur de la recherche sur la mucoviscidose puisqu'une partie des droits d’inscription de cette course sera reversée à l’association CERM qui prend en charge des patients souffrant de mucoviscidose à l’Hôpital René Sabran de Giens.

Deux concurrents au coude à coude sur la piste cyclable de la corniche de la Coudoulière
Coorganisée avec l'Athlétisme Six-fournais et soutenue par la Fondation du souffle, cette course a attiré 650 participants dont M. Christian Estrosi, maire de Nice, des membres des Kiwanis et les jeunes Sapeurs Pompiers de Six-Fours. Parmi les coureurs figuraient des sportifs super bien entraînés, mais aussi des jeunes et des moins jeunes venus courir pour une bonne cause.

Coureurs en action sur la montée de la corniche de la Coudoulière
Ouvert à toutes les personnes, dotées d'une licence sportive ou non, ce Challenge comprenait deux courses pédestres au départ de la plage de Bonnegrâce, face à l'Office de Tourisme : l'une de 10 km, l'autre de 21 km représentant un semi-marathon.

Deux coureurs à pied au coude à coude devant l'entrée du port de la Coudoulière
Le premier parcours de 10 km sur route a permis aux concurrents de découvrir le littoral six-fournais, avec les plages de Bonnegrâce et du Rayolet, les ports de la Coudoulière et du Brusc. Le second parcours de 21 km, alliant routes et sentiers a permis en outre la découverte du Gaou, du Mont Salva et de la forêt de Janas.

Le parcours de ces deux courses était sécurisé par des bénévoles de l'association
Ces courses étaient ouvertes à tous, hommes et femmes, de junior à V3. Lors de l’inscription, les licenciés ont fourni une copie de la licence de l’année en cours. Quant aux non licenciés, il leur a été demandé de fournir un certificat médical datant de moins d’un an de « non contre-indication à la course à pied en compétition ».

Les participants du Six-Fours Challenge courant sur la corniche de la Coudoulière
Les supporters étaient nombreux le long du parcours, venus encourager ces coureurs de fond venus participer à cette manifestation sportive pour lutter contre la mucoviscidose, maladie génétique grave qui atteint principalement les voies respiratoires, mais aussi de nombreux organes.

Un grand nombre de jeunes femmes avaient tenu à participer à cet évènement caritatif
Une grande initiative pour une bonne cause, dans un esprit qui aurait ravi le baron Pierre de Coubertin, car beaucoup de candidats venus participer à ce premier challenge souhaitent que cette course devienne annuelle et se pérennise !

Pêche no kill au black-bass

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    Le 26 juin 2015, l'Association Syndicale Libre Générale du Domaine de la Coudoulière organisait sur les rives du lac Long une pêche NO KILL au black-bass.

Ce poisson originaire d'Amérique du Nord où il est connu aussi sous le nom d'Achigan, qui en langage indien algonquin signifie "celui qui se bat", est un poisson carnivore réputé, par sa combativité, comme étant LE poisson sportif par excellence.

Rendez-vous fut donc donné à 7h00 près du banc situé face aux deux îlots, à huit pêcheurs chevronnés. Parmi eux, Yannick DANDE, Président de l'AAPPMA "Le Gardon de Toulon et ses environs", Association Agréée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique.

Yannick avait emmené tout un attirail de leurres, surtout des leurres souples imitant gardons et autres poissons blancs, argentés ou bleutés, ce qui lui valu de capturer quelques perches noires (autre nom du black-bass) de tailles modestes.

Yannick DANDE et un black-bass de taille modeste

C'était donc une pêche NO KILL pratiquée avec des leurres artificiels, destinée à inventorier le cheptel du lac et mettre en évidence le caractère de la pêche sportive au black-bass. C'était aussi aussi l'occasion d'évoquer la création d'un Club de Pêche, dûment encadré, dans le Domaine de la Coudoulière.

Le coordinateur de cette manifestation n'était autre que René HIROUX, chef-jardinier au Domaine de la Coudoulière, mais aussi garde-pêche sur le secteur de l'AAPPMA qui comprend les rivières de la Reppe, du Las, du Grand Vallat et du Gapeau, et les lacs de Carcès et du Revest. René avait opté de pêcher au popper, qui est un leurre de surface démuni de bavette et qui émet un pop, d'où son nom, lorsqu'on anime le leurre en effectuant des tirées consécutives entrecoupées de pauses pour une meilleure efficacité. La zone qu'il avait choisie, en bout de lac, envahie de nénuphars, pourtant poissonneuse, ne lui fut pas cette année favorable.

René HIROUX avait opté pour une zone en bordure des nénuphars
Les autres concurrents arpentèrent les rives du lac, prenant par ci, par là, quelques black-bass de 30 à 40 cm qui aussitôt pris, furent aussitôt relâchés... et qu'on pouvait compter, quand midi sonna, sur les dix doigts des deux mains ! C'était peu, par rapport à il y a deux ans, quand le lac, semble t-il, était plus poissonneux et les prises plus conséquentes !

Encore un black-bass de taille modeste !
Le pêcheur qui captura la plus grande prise fut Frédéric BOUIS avec un black-bass de 53 cm, lequel afficha 2,05 kg sur la balance. Ce poisson, Frédéric le pêcha près de la station de pompage, entre la rive et les nénuphars occupant le milieu du plan d'eau.

Frédéric BOUIS avec un black-bass de plus de 2 kg
Au même endroit il pêcha un autre carnassier de moindre taille que le premier. Sa technique fut de pêcher avec un leurre imitant une petite perche soleil, sachant que ce petit poisson, originaire lui aussi d'Amérique du Nord, figure dans l'alimentation des black-bass de nos lacs.

Le black-bass de Frédéric BOUIS mesurait 53 cm
Alors que la partie de pêche touchait à sa fin, Jacques SALA, Vice-président de la Fédération de Pêche du Var, vint nous parler des modalités pour créer, au sein du Domaine de la Coudoulière, un Club de Pêche. Le but d'un tel Club affilié à la Fédération, serait d'interdire l'accès aux pêcheurs non titulaires de la carte de l'association, mais aussi de favoriser le repeuplement des poissons et d'enrayer la prolifération de la flore aquatique par une meilleure gestion des plans d'eau.

Un projet ambitieux auquel les pêcheurs les plus passionnés devront s'atteler !

Photos : RHP Collection

Travaux de sondages géotechniques

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Le parking provisoire face au parc de la Méditerranée a été fermé ce mardi 4 août 2015, de 7h00 à 18h00, pour cause de travaux de sondages géotechniques.

Les affiches apposées à l'entrée du parking temporaire
Ces travaux de sondages sur le terrain communal cadastré AV 1102, sis avenue du cap Nègre à Six-fours-les-plages, ont été confiés à la société Ginger CEBTP, leader en France dans les études géotechniques des sous-sols, dont l'agence la plus proche est basée à Aix-en-Provence. Sur le terrain, la société avait déplacé une chargeuse-pelleteuse JCB 3CX alimenté par un moteur d'une puissance brute de 109 CV et un pénétromètre stato-dynamique 18T Socomafor sur camion MAN doté de 6 roues motrices.

La chargeuse-pelleteuse JCB 3CX en action
Le pénétromètre, stabilisé par 4 vérins hydrauliques, dispose d'un chariot pouvant recevoir plusieurs modèles de têtes de mesure, outils d'extraction ou tête de frappe. L'atelier de pénétration se trouve à l'arrière du véhicule et permet à l'opérateur de réguler avec précision le sondeur. L'engin est entraîné par un moteur diesel insonorisé de 50 CV alors que la flèche de poussée est animée par 2 vérins hydrauliques liés à un berceau supportant un marteau hydraulique Montabert à cadence réglable de 0 à 1450 coups par minute et aussi une interface pouvant recevoir les têtes de mesure et divers accessoires.

Le pénétromètre est stabilisé par 4 vérins hydrauliques
Un sondage géotechnique est une investigation du sous-sol qui, associée ou non avec des forages de plusieurs trous, est destinée à déterminer la nature et les caractéristiques mécaniques et physiques des constituants du sous-sol. Le but d'un tel sondage est donc de prévoir le comportement du terrain lors de la réalisation d'un ouvrage sur celui-ci.

L'arrière du pénétromètre laisse entrevoir l'atelier de pénétration, en rouge
Compte tenu de la profondeur des excavations par l'engin de terrassement (4,24 mètres maximum), on peut estimer que ces sondages préfigurent la réalisation d'édifices de faible hauteur. Simple principe de précaution avant la réalisation du parking paysager, telle que promise par Monsieur le député-maire pour 2016, ou projet de construction d'un édifice dans cette zone qui pourtant n'échappe pas à la loi "littoral" ?

Telle sont les questions que se sont posées les riverains au vu de ces travaux si particuliers.

Photos : RHP Collection

Zone de rencontre dans le domaine de la Coudoulière

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La première impression qu'on a en entrant dans le domaine de la Coudoulière, à Six-fours-les-plages, c'est que l'automobile est reine, comme si tout avait été conçu pour la circulation routière et non pour celle piétonnière : peu de trottoirs et quand il y en a, des lampadaires ont été plantés en plein milieu. Le piéton peut certes les contourner, mais pas les poussettes, landaus et fauteuils de PMR, obligés à emprunter la route avec tous les dangers que l'on connaît.

La commission "Sécurité" en charge aussi des problèmes de voirie a planché sur le sujet. Une étude avait été auparavant réalisée pour la création de trottoirs là où il était possible d'empiéter sur les espaces verts en bordure de route. Un projet découpé en plusieurs tranches tant le financement était élevé.

Signalisation de début de zone de rencontre placée avant la voie "pompiers"
C'est alors que M. Yves Baylet, membre du syndicat de l'ASLG, soumit à la commission en charge de la Sécurité, ce projet de zone de rencontre qui avait déjà fait ses preuves dans de nombreuses villes. Facile à mettre en œuvre, d'un coût dix fois moindre que celui prévu pour la réalisation des trottoirs, il fut décidé de mettre au mois d'août une portion de route en mode de test pour en tirer des conclusions quant à son efficacité.

Balisage entre le Luberon et les nouvelles Morières
Cette zone de test, située sur l'avenue des Platanes et l'avenue du Lac, va de la voie "pompiers" jusqu'au virage devant les courts de tennis.

Le même balisage vu de près
Qu'est-ce qu'une « zone de rencontre » ? Historiquement c'est une extension d’un concept ancien, celui de la zone résidentielle apparu dans les années 1970 aux Pays-Bas, avec les woonerf, qui concernait surtout les espaces où l’habitat prédominait. Ce concept a été ensuite étendu à d’autres pays, comme la Belgique, la Suisse, puis en 2008 en France sous le nom de zone de rencontre. En droit, c'est donc une zone particulière de circulation en agglomération.

Encore le même balisage côté priorité pour le passage des véhicules
Cette notion a été introduite dans le code de la route en juillet 2008. Elle venait compléter deux autres dispositifs juridiques existants : l’aire piétonne et la zone 30. Cependant, aucun de ces deux outils ne comportait une totale mixité entre tous les usagers sur une partie de la voirie urbaine : piétons, cyclistes, usagers motorisés, transports en commun… Avec les zones de rencontres, au contraire, on cherche à faire cohabiter de manière apaisée, dans un même espace, les piétons et les véhicules.

Balisage placé en amont du Club House
 Au sein de ces zones : les piétons peuvent circuler sur la chaussée sans y stationner ; les piétons ont la priorité sur les véhicules ; tous les véhicules peuvent y circuler (voitures, vélos, bus...), mais ceux motorisés ne peuvent pas excéder une vitesse de 20 km/h.

Balisage situé entre la sortie du parking du Club House et le virage devant les courts de tennis
En règle générale, la zone de rencontre correspond ainsi à des espaces publics où l’on souhaite favoriser les activités urbaines et la mixité des usages sans pour autant s’affranchir du trafic motorisé. Plus ou moins étendue, ses dimensions doivent rester toutefois compatibles avec une vitesse limite très basse pour les véhicules et une attention soutenue des conducteurs du fait de la priorité piétonne.

Le même balisage vu du côté opposé
Un second arrêté rend applicables les règles particulières de circulation sur la base de l’aménagement cohérent des zones et la mise en place de la signalisation correspondante. Les entrées et sorties de cette zone doivent être annoncées par une signalisation appropriée.

Les panneaux signalétiques de fin de zone de rencontre
Dans sa forme définitive - si le concept est approuvé - les balises au sol en plastique rouge et blanc seront remplacées par des bacs fleuris. Lors de la prise des photos, je me suis aperçu que beaucoup d'automobilistes respectaient le code de la route provisoirement imposé.

Les panneaux signalant le début d'une zone de rencontre pour les automobilistes venant du haut du Domaine
Cependant j'ai remarqué que certains panneaux d'indication de la priorité, par rapport à la circulation venant en sens inverse, étaient placés trop hauts. Pour une meilleure efficacité il faudrait qu'ils soient abaissés d'environ 50 cm.

Dès qu'il a franchi la barrière, l'automobiliste sait qu'à 200 m il sera dans une zone de rencontre
En conclusion, c'est une très bonne initiative d'avoir, même à titre provisoire et en période de grande affluence, introduit sur les principaux axes routiers du domaine, une zone apaisée visant à protéger les piétons tout en réduisant la vitesse des véhicules motorisés.  Si l'efficacité de cette zone de rencontre est démontrée, il n'y a plus qu'à espérer que ce projet sera pérennisé...

Sources :
- Service-public.fr, le site officiel de l'administration française ;
- Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Photos :
- RHP Collection.

Le Rescue Terre-Neuve à la Coudoulière

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Rescue Terre-Neuve est une petite association, créée en 2012, qui accueille des maîtres de chiens terre-neuve, retriever golden et bergers australiens, désireux de partager des moments studieux et conviviaux avec leurs compagnons.

Chiens et leurs maîtres réunis près de la plage
Si un dimanche matin, en basse saison, vous vous promenez du côté de la plage des Roches Brunes à Six-fours-les-plages, vous pourrez apercevoir un groupe de chiens s'entraîner dans l'eau en compagnie de leurs maîtres. Ambiance amicale et spectacle garanti de la part des membres de cette association qui a reçu l'autorisation du Préfet pour pouvoir entraîner leurs chiens en toute légalité et convivialité.

Ambiance amicale assurée
Faisons plus amplement connaissance avec ces races de chiens venues d'ailleurs. Tout d'abord le terre-neuve qui descend des chiens autochtones de l’île de Terre-Neuve (Canada) et de gros chiens de chasse à l’ours introduits par les Vikings en l’an 1001. Ce chien a la particularité d’avoir les pattes palmées, une fourrure épaisse huileuse, et un sous-poil dense l'aidant à résister au froid tout en facilitant la flottaison.

Dylan
Le terre-neuve est un chien massif au corps puissant et musclé. C'est aussi un chien d'une très grande fidélité et d'un caractère exceptionnel. Doux, généreux, intelligent, patient, c'est un bon compagnon pour les enfants. Sa force impressionnante et sa vitalité en font un excellent gardien (plus par sa morphologie impressionnante que par son caractère) jamais dangereux !

All black and black and white...
Le terre neuve est un chien polyvalent qui possède des dispositions naturelles pour le sauvetage. Les mâles mesurent environ 72 cm au garrot pour un poids de 65 kg à 70 kg, et les femelles 65 cm pour un poids de 50 à 55 kg.  Il peut être noir, noir et blanc, ou marron (tout autre couleur n'est pas admise en France). Ses yeux sont marrons foncés, un peu plus clair pour les marrons.

et un tout marron...
Le golden retriever ou simplement golden est une race de chien d'origine britannique. Sélectionné comme un chien de rapport, le golden est une race très populaire depuis les années 1990. Il s'agit d'un chien de taille moyenne possédant une robe à poil long, de couleur crème à doré foncé. C'est un chien harmonieux, puissant, de constitution robuste à l'expression empreinte de douceur. La fourrure est épaisse et soyeuse, le poil est plat ou ondulé, avec des franges.

Un golden à droite des deux terre-neuves noirs
Leur robe peut aller du crème pâle à la couleur terre de sienne brûlée (doré foncé), qui est d'ailleurs la couleur originelle du golden. Ce sont des chiens très affectueux et faciles à éduquer si vous savez tenir compte de leur sensibilité. Le golden retriever est un chien de service utilisé dans des fonctions d'aide ou de support à son maître. C'est pourquoi il est souvent utilisé comme chien guide, voire d'aide aux personnes souffrant de handicaps divers. Les mâles mesurent environ 60 cm au garrot, et les femelles 55 cm  pour un poids d'environ 30 kg.

Retriever golden
Malgré son nom, le berger australien n’est pas originaire d’Australie, mais du pays basque, et il se serait développé en Amérique du Nord. Il existe 4 couleurs de robe chez le berger australien : noir tricolore (robe noire avec panachures blanches et feu) ; bleu merle (gêne de « merling », qui dissout une partie de la couleur noire et qui donne une impression de tacheté argenté ; par chien bleu merle on entend en réalité avec blanc et feu) ; rouge tricolore (robe rouge {marron en termes profane}, plus ou moins soutenue, avec panachures blanches et feu) ; rouge merle (gêne de « merling », qui dissout une partie de la couleur rouge, c'est-à-dire marron et qui donne une impression de tacheté rosé ; par chien rouge merle on entend en réalité avec blanc et feu).

Berger australien à la robe noire tricolore
Le berger australien est un chien vif, reconnu pour sa rapidité et appréciant des maîtres sportifs. Ces qualités en font un chien très adapté à la conduite des troupeaux. C'est aussi un chien sociable qui tolère très bien ses congénères et s'adapte bien à une vie en famille avec des enfants. Les mâles mesurent environ 55 cm au garrot, et les femelles 50 cm. Compter un poids d'environ 30 kg pour le mâle et 25 kg pour la femelle.

Initiation des bergers australiens au frisbee
Pour en savoir plus sur les chiens de cette association six-fournaise dynamique, je vous invite à cliquer sur les deux liens ci-après :


Voir les 30 photos grand format sur PICASAWEB


Sources :
- Wikipedia, l'encyclopédie libre
- Wamiz, le site des animaux de compagnie

Photos :
- RHP Collection

les hirondelles de la Coudoulière

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Les premières hirondelles sont arrivées dans notre quartier dès le mois d'octobre. Mais pas n'importe quelles hirondelles puisqu'il s'agit des hirondelles de rochers (Ptyonoprogne rupestris) qui sont les seuls hirundinidés hivernant partiellement en Europe Méridionale. Elles sont reconnaissables à leur forme assez trapue et à leur plumage d'un gris-brun sur le dessus et plus pâle au dessous avec un menton blanchâtre.

Couple d'hirondelles de rochers

D'habitude elles habitent dans les falaises côtières et de montagne, de préférence exposées au soleil et abritées du vent et de la pluie. Ce n'est pas surprenant que ces passereaux viennent passer l'hiver à Six-fours, nichant en petites colonies sous les toits des immeubles surplombant des espaces de verdure où vivent une multitude d'insectes car leur alimentation est composée de moucherons, d'araignées et autres petits insectes qu'elles happent en vol.

Hirondelle de rochers en vol

On peut mesurer l'importance d'une colonie aux déjections salissant les murs et les baies vitrées, lâchées lorsqu'elles rasent les façades des immeubles. Sous les toits des bâtiments des Jardins d'Azur, face au parc de la Méditerranée, elles élisent domicile tous les hivers. Sous les tuiles elles construisent des nids en forme de demi-coupe maçonnés avec de la boue et garnis de racines, de mousses et de plumes.

Hirondelle de rochers perchée

Les femelles y pondent 3 à 5 œufs blancs, tachetés de gris, qu'elles couveront pendant 14 jours. Les juvéniles, un mois après l'éclosion des œufs, prendront leur envol et se nourriront comme leurs parents d'insectes happés en volant.

Hirondelles de rochers juvéniles

Il arrive que des hirondelles de fenêtres (Delichon urbicum) se mêlent pendant une période courte aux hirondelles de rochers, chassant avec elles des insectes qu'elles happent aussi en plein vol. Leur corps est d'un noir gris-bleu, à l'exception du dessous et du croupion qui sont blancs. Outre la couleur de leur plumage, on les reconnait aussi à leur vol qui est plus rapide et plus saccadé, avec des plongeons pour effleurer les herbes ou la surface de la piscine en contrebas des immeubles.

Hirondelle de fenêtre

Parfois des hirondelles rustiques (Hirundo rustica) viennent aussi se mêler aux hirondelles de rochers avec qui elles partagent la nourriture. Leur vol, moins puissant, est plus acrobatique et plus saccadé que celui de leurs cousines. On les différencie aisément à la couleur de leur plumage : dessus bleu noir avec des reflets métalliques, dessous blanchâtre lavé de roux et un front et une gorge brun-roux.

Hirondelle rustique

Vous ne pourrez pas confondre ces hirondelles avec le martinet noir (Apus apus) qui fréquente nos régions en été et qui part hiverner en Afrique bien avant les premiers froids. Il s'en distingue aussi par ses ailes en forme de faucille, son corps plus effilé et plus grand, et une coloration générale bien plus foncée. 

Martinets noirs en vol

Malgré l'importance des déjections faites par ces hirondelles sur les murs et baies vitrées, on se console en se disant que moins d'insectes pénètreront dans les appartements. En fait ce sont des oiseaux utiles qui bénéficient d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981. Et puis moi je suis constamment émerveillé par ces gracieux volatiles qui sillonnent les cieux, rasent les façades des immeubles et viennent me frôler, comme pour me dire bonjour, quand je suis accoudé au balcon !

Photos : RHP Collection.

Les oiseaux de paradis

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L'anticyclone qui s'est installé depuis plusieurs jours autour du bassin méditerranéen, amène une douceur climatique qui déboussole la nature. Avec des températures nocturnes au delà de 10°c, bien au dessus des normales saisonnières, la neige fait défaut dans les stations de ski et sur nos plages de sable fin, les vacanciers font encore bronzette et certains vont même faire quelques brasses en mer, dans une eau à 16°c.

Les Tircis, petits papillons bruns et orange, virevoltent de fleurs en fleurs à la recherche de nectar, et les écureuils roux qui ont revêtu leur pelage hivernal gris brun ne se décident pas à hiberner. Les mimosas d'hiver qui fleurissent habituellement en février, présentent prématurément des inflorescences parfumées de couleur jaune et or.


Les oiseaux de paradis (Strelitzia reginae) qui s'épanouissent au printemps présentent déjà une belle livrée colorée dans les jardins bourgeonnants. Ce sont de magnifiques fleurs ornementales aux grandes feuilles d'un vert bleuté, originaires d'Afrique du Sud, qui se plairont dans tout jardin protégé au climat doux.


Avec leurs fleurs en forme de tête d'oiseau arborant fièrement une crête colorée et un bec pointu portés par un long cou, elles ressemblent à des échassiers aux couleurs chatoyantes. Toutes les photos présentes dans cet article ont été prises le jour de Noël 2015, dans le jardinet de mon ami Fred à la Coudoulière.


Les pères Noël accrochés aux yuccas situent la période de floraison et la grue qu'on peut apercevoir ça et là situe le lieu, à proximité de la plage des Roches Brunes, là où se construit la maison de la Mer. 


Cette construction tant attendue des plaisanciers fera l'objet d'un article sur ce blog, mais pour l'instant je suis venu vous souhaiter, avec ces oiseaux de paradis, une très bonne et heureuse année 2016 dans notre petit paradis qu'est la Coudoulière...


- photos : RHP Collection

Plouf...

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Une automobile qui tombe dans l'eau, ce n'est pas banal. Un frein à main mal serré, une fausse manœuvre, un moment de distraction... et c'est la catastrophe. Dans les faits relatés ci-après, fort heureusement, il n'y a pas eu  mort d'homme, ni de blessés. Seulement des automobiles, qui après avoir été dans la baille, ont fini à la casse !

Lundi 7 septembre 2009

Enlèvement du véhicule tombé à la mer (photo Benoit Wallet)
Entre le Cap Marestan et le Rayolet, une voiture a dégringolé jusqu’à la mer. Tel était le titre développé par Six-fours.net dans l'article consacré à ce fait divers. L'automobile était garée dans une allée entre les maisons de pêcheurs et l’immeuble le Frédéric Mistral. Il est fort probable que le frein à main du véhicule ait lâché, tant et si bien que la voiture a dévalé l’allée pour s’écraser en contre-bas, sur les rochers du bord de mer. La dépanneuse du Garage du Midi, venue enlever la voiture, eut beaucoup de mal car le véhicule était encastré entre les rochers. Il aura fallu aux dépanneurs une bonne demi-heure pour dégager la voiture, dégoulinante d’eau de mer.



Mercredi 11 mars 2015

Une Mini dans le port de la Coudoulière (photo Ouest-Var.net)
Un autre article d'Ouest-Var.net faisait état que ce jour, à 1h30 du matin, une Mini Cooper était tombée dans le port de la Coudoulière. Son conducteur confiera plus tard que, voulant reprendre sa voiture garée en bordure de quai, il a confondu la première et la marche arrière, et qu'il s'est vu partir en arrière... Phares allumés, la Mini a fait une bascule de plus de deux mètres. La batterie ayant fort heureusement continué à fonctionner, l'infortuné conducteur a pu ouvrir les vitres et sortir à temps du véhicule qui coulait. 

Après que les pompiers et la Police se soient rendus sur les lieux, le jeune conducteur a été conduit à l’hôpital. Il s’en est tiré avec un "coup de lapin" aux cervicales et une grosse frayeur. Quant à la voiture, elle a été sortie de l’eau le même jour à midi, mais compte tenu de son immersion en milieu salin, il est fort possible qu'elle ne puisse être remise en circulation.


Dimanche 13 décembre 2015

Une Opel Corsa dans le lac de la Coudoulière (photo Var Matin)
Alors qu'il partait voter, un jeune homme d'une vingtaine d'années a perdu le contrôle de sa voiture et a fini sa course dans le lac long du domaine de la Coudoulière à Six-Fours-les-plages. Le conducteur ne souffrait d'aucune blessure et pu rejoindre la berge située à environ 3 mètres. Tel était l'article paru dans Var Martin le 15/12/2015.

L'accident a eu lieu vers 11 heures du matin. Il faut savoir que l'endroit où le jeune homme a perdu le contrôle de son véhicule se situe sur l'avenue du Lac, face au Hameau du Lac, dans une zone de rencontre balisée où la vitesse, signalée par des panneaux, est limitée à 20 km/h.

La signalisation indiquant que l'on entre dans une zone de rencontre (vitesse limitée à 20 km/h)
Le véhicule, une Opel Corsa qui venait du Cap Vert, a fait une embardée, heurté le trottoir, plié un panneau de signalisation et roulé sur une bande gazonnée large d'une dizaine de mètres avant de finir sa course dans l'eau. Une vitesse excessive semble aussi être associée à la perte de contrôle du véhicule. L'automobile a été retirée du lac l'après midi sans avoir généré de pollution par les hydrocarbures. 

Afin de renforcer le dispositif mis en place l'été passé pour réduire la vitesse des véhicules dans le domaine de la Coudoulière, la commission "Voirie et Sécurité" avait émis l'idée d'ajouter des radars pédagogiques dont le but est d'inciter les conducteurs à réduire leur vitesse en cas d'infraction constatée.

Radars pédagogiques avec indication de vitesse et smileys
Dans ce cas précis ils n'auraient certes pas servi à grand chose... cependant l'installation de ralentisseurs sonores dans les portions de lignes droites (comme c'était le cas ici) auraient eu l'avantage d'alerter les sens d'un conducteur non attentionné à sa conduite.

Ralentisseur de vitesse
Mardi 12 janvier, la commission "Voirie et Sécurité" de l'ASLG va se réunir de nouveau. A parier que cet incident pèsera sur la balance des décisions à prendre en matière de sécurité routière dans le domaine de la Coudoulière !

Platanes : élagage et maladies

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Les platanes sont couramment utilisés comme arbres d'ornement et d'alignement le long des rues. En France c'est le platane commun, appelé aussi platane à feuilles d'érable (Platanus hispanica) qui prédomine, fruit de l'hybridation entre le platane d'Occident (Amérique du Nord) et le platane d'Orient (Asie de l'ouest).

L'élagage des platanes

Des travaux d’élagage ont été réalisés en janvier 2016, au moyen d'une nacelle, sur les alignements de platanes du domaine de la Coudoulière. Les arbres élagués étaient situés le long de l'avenue des Platanes et de celle du Lac, dans les emprises foncières des deux Luberon, celles des Jardins d'Azur, du Rouveau, du Verdon, des Morières, du Hameau du Lac et des Rivages de Coudoulière, et aussi dans la boucle intérieure du lac de l'anneau.  

Elagage des platanes au moyen d'une nacelle (Photo RHP Collection)
Dans le domaine de la Coudoulière, les travaux d'élagage ont une périodicité bisannuelle et sont programmés en période de repos végétatif tous les mois de janvier des années paires. Cette coupe a pour but de maintenir et rajeunir constamment le feuillage. Sous l’effet des tailles successives, l’extrémité des bras se renfle peu à peu selon une masse arrondie. Bien que cette taille paraisse artificielle, les arbres la supportent très bien dès lors que cette méthode a été adoptée dès le départ.

Les platanes étant des arbres à fort développement du houppier, la taille en tête de chat permet de contenir facilement des arbres adultes dans des espaces ou dans des hauteurs limitées. Les arbres traités de cette manière doivent être taillés tous les 2 à 3 ans, pour des raisons mécaniques afin d'éviter les risques de rupture des branches, et aussi pour des raisons sanitaires car les plaies doivent pouvoir se refermer rapidement.

Alignements de platanes fraîchement élagués (Photo RHP Collection)
La taille sur tête de chat est une ancienne technique d'élagage permettant de contenir le développement des arbres dans une forme architecturée. La tête de chat est donc l'excroissance à l'extrémité d'une branche résultant de tailles répétées des rejets au même endroit. Les bourrelets cicatriciels, fusionnant entre eux, font grossir cette tête pour former au fil du temps une masse ligneuse complexe.

Taille en têtes de chats (Photo RHP Collection)
Les arbres régulièrement entretenus avec ce type de taille stockent dans les têtes une grande proportion de réserves nutritives, principalement de l'amidon et du sucre.C'est la raison pour laquelle les jardiniers, lors de l'élagage, doivent agir avec précaution afin de ne jamais couper ou blesser une tête de chat. Dans le domaine de la Coudoulière ce sont environ 150 platanes qui ont été élagués en trois semaines.

Le broyeur SAELEN GS Tiger 25D remplissant une benne de copeaux  (Photo RHP Collection)
Les branches regroupées en fagots ont été passées au broyeur de végétaux mobile. Les déchets recyclés, évalués à 14 tonnes sous forme de copeaux, ont été acheminés dans une zone de stockage pour être transformés en compost. Ces travaux d'entretien des espaces verts (élagage, broyage et transport des déchets verts) ont nécessité l'emploi de six jardiniers, soit 630 heures de travail cumulées.

Stockage des déchets verts (Photo RHP Collection)
Indépendamment de l'élagage, les jardiniers inspectent les troncs et les branches maîtresses pour vérifier l'éventuelle présence de maladies cryptogamiques. Cette inspection se poursuit au printemps par une vérification foliaire afin de mettre en évidence la présence ou non d'oïdium ou du tigre du platane.

Les maladies du platane

Tigres du platane

Appelés aussi punaises réticulées du platane (Corythucha ciliata), ce sont des insecte hémiptères originaires de l'est des Etats-Unis et du Canada. Observés pour la première fois en Italie en 1964, ils se sont répandus depuis dans toute l'Europe centrale et méridionale. Ravageurs des platanes, ces insectes de 2 à 3 mm se nourrissent en piquant la face inférieure des feuilles qui se décolorent et finissent par tomber.

Feuille de platane infectée par les tigres du platane (Photos RHP Collection)
Le traitement biologique pour lutter contre le tigre du platane se fait en trois phases : une phase de pulvérisation de vers nématodes sur le tronc des platanes en début de printemps, suivi deux mois après de lâchers d'œufs de chrysopes (Chrysoperla carnea) sur les feuilles des arbres. En juillet, à nouveau pulvérisation de vers nématodes chargés d’éradiquer le nuisible en s’y infiltrant. A noter que cette lutte biologique efficace n’entraîne aucune nuisance pour l’homme.

Cicadelle pruineuse

Encore un autre insecte qui s'attaque aux feuilles des platanes : la cicadelle pruineuse (Metcalfa pruinosa), aussi appelée cicadelle blanche ou fausse cicadelle. Cet insecte piqueur-suceur originaire d'Amérique du Nord a été introduit accidentellement en Italie en 1979 et a rapidement colonisé le sud de la France.

Tige de platane infectée par les cicadelles blanches (Photos RHP Collection)
Se nourrissant de végétaux, cette cicadelle exsude un miellat qui attire divers hyménoptères dont les abeilles qui le transforment en miel. Une aubaine pour les apiculteurs car le miel de metcalfa est le seul à porter un nom d'insecte, mais un désastre pour les agriculteurs, car sur les dépôts de miellat se développe un champignon noirâtre, la fumagine

Concernant la lutte biologique contre la cicadelle pruineuse, il existe un insecte hyménoptère parasitoïde (Neodryinus typhlocybae), lui aussi originaire d'Amérique du Nord et prédateur naturel de cette cicadelle. En coordination avec l'INRA, cet insecte parasitoïde a été introduit dans notre département en 1999.

Oïdium

Les platanes atteint par l'oïdium voient leurs feuilles se recroqueviller sur elles-mêmes et prendre une teinte grisâtre avant de chuter. C'est la faute à un champignon de la famille des Erysiphacées (Microsphaera platani), assez fréquent chez certains végétaux. L'oïdium se caractérise par l'apparition d'une sorte de moisissure ou d'un léger duvet blanc sur les feuilles atteintes par cette maladie foliaire.

Oïdium sur feuilles de platanes (Photos du Net)
Originaire des États-Unis, ce champignon pathogène a été introduit en 1978 en Italie puis en France par la voie du littoral. Cette maladie affaiblit l'arbre mais ne met pas sa vie en danger.

Chancre coloré

Le chancre coloré est une maladie grave qui cause la mort chaque année de nombreux platanes. Le champignon responsable de cette maladie (Ceratocystis  platani) est classé parasite de lutte obligatoire ce qui signifie qu’il n’existe pas de moyen de lutte efficace. Il aurait été importé lors du débarquement de Provence de 1944, via les caisses de munitions américaines fabriquées à partir de platanes occidentaux contaminés.

Au niveau du tronc et des branches maîtresses, on observe des lésions qui correspondent aux zones de nécroses. La contamination se fait par l’intermédiaire d’une plaie sur le système aérien. Les colorations de ces plages sont de couleur bleues-violacées correspondant à une plage brune sous l'écorce.

Troncs de platanes atteints par le chancre coloré (Photos du Net)
Cette maladie incurable, qui touche uniquement les platanes, décime les arbres en bonne santé dans un intervalle de temps assez court (entre 3 et 7 ans). Il n’y a pas d’autre solution que d’abattre les arbres contaminés ainsi que leurs proches voisins sur un rayon de 30 mètres, selon des procédures sévères de désinfection, de transport et d’incinération. 

Dans la région PACA, ce sont 2000 platanes atteints de cette maladie qui sont abattus chaque année. Le meilleur moyen de lutter contre ce fléau est donc une surveillance régulière des platanes afin de déceler au plus vite les éventuels signes de contamination. En effet seul un diagnostic précoce permettra d’éviter une extension de la maladie à l’ensemble du patrimoine arboré.

Sources  :
Les sites Internet de "allo-olivier.com", "parcjardin.mairie-albi.fr", "coudouliere.fr", "l'Indépendant.fr" et "la depeche.fr".

Lapin noir abandonné

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Le jeudi 18 février 2016, pendant les vacances scolaires d'hiver.

La clairière du lac de l'anneau, dans le domaine de la Coudoulière, est une aire gazonnée où on peut faire des rencontres inattendues : écureuils, palombes, grives musiciennes, hérons, sans compter les canards, pigeons, pies, corneilles et autres passereaux qui viennent y séjourner. Mais ce jour là, tapi dans les herbes, il y avait une forme noire que je pris pour un chat.


En m'approchant de l'animal je pus distinguer deux oreilles plus longues et identifier un lapin qui par petits bonds s'éloignait de moi. Alors que je m'avançais vers lui, il bifurqua sur la gauche pour se cacher dans les buissons, sous des arbrisseaux formant des haies. 


Ce lapin domestique, qui s'était enfui de son clapier ou qui avait été abandonné dans la nature par son propriétaire, était de couleur noire intense à reflets brillants. Cette couleur a pu être obtenue à partir de croisements entre des lapins argentés, Russes, Havane et Hollandais, ce qui a valu à cette race originaire d'Allemagne l'appellation de lapin Alaska. 


Autrefois ce lapin était élevé pour sa fourrure, semblable à celle du renard d'Alaska, laquelle lui a valu son nom. Ce rongeur aux oreilles consistantes, à la tête bien collée au tronc, avec un corps massif et compact, devait peser entre 2 ½ et 3 kg. Oreilles dressées, il m'observait attentivement, comme pour déceler mes intentions.


Après avoir contourné le massif d'arbustes, je le vis à nouveau. Il était calme, nullement effrayé par ma présence. Sans faire de mouvements brusques je parvins à un mètre de lui d'où je pus le photographier sans l'emploi du zoom. Ce n'est que quand je voulus caresser sa fourrure qui semblait être à la fois fine, dense et luisante, qu'il se réfugia à nouveau sous les buissons.


Déjà au début du mois d'août 2009, à une centaine de mètres de ce lieu, dans l'aire de stockage des déchets verts, avait été mis en liberté un petit lapin domestique peu farouche, vraisemblablement de race normande. Trois jours après, il avait disparu et on ne sut ce qu'il advint.


Ce que je peux espérer à ce gentil lapin Alaska, c'est de trouver un maître qui le choiera... car avec certains chiens non tenus en laisse, et les renards qui s'aventurent la nuit dans le parc (voir article du 7 décembre 2012 dans ce blog), je ne donne pas cher de sa peau !

Photos : RHP Collection

Un crocodile dans les lacs de la Coudoulière

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Dans le parc du domaine de la Coudoulière, on y fait des rencontres inattendues : chats et lapins domestiques abandonnés par leurs maîtres. Dans les lacs on y aperçoit des poissons rouges nageant entre deux eaux et des tortues de Floride se réchauffant sur les nénuphars, tous rejetés à l'eau parce qu'ils devenaient des animaux de compagnie un peu trop encombrants. Mais aujourd'hui, ce fut le comble, puisque dans le lac de l'anneau, c'est un crocodile d'environ 1,50 mètre qui a été lâché par son propriétaire !!!


C'est ce matin de bonne heure que j'ai découvert le saurien. J'étais venu photographier des petits échassiers qui fréquentent les rives des lacs en quête de nourriture et dont la présence m'avait été signalée par les jardiniers. J'avais bien vu quelque chose d'inerte flotter à la surface de l'eau. "Un tronc d'arbre, m'étais-je dit, coupé récemment par les jardiniers et tombé à l'eau".

Ce matin-là, point d'échassiers à photographier. Que les habituels canards et poules d'eau... C'est en rebroussant chemin que je fus alerté par le vacarme des colverts et une grande agitation sur l'eau, autour d'eux. A ma grande stupeur, je compris que ce que j'avais pris pour un tronc d'arbre flottant n'était autre qu'un crocodile !


Tout de suite j'alertais les gardiens pour qu'ils viennent sécuriser les rives, puis les secours pour qu'ils interviennent et capturent l'animal. Moins de 10 minutes après mon appel, pompiers et policiers de Six-fours arrivèrent promptement sur les lieux.

Un des pompiers, qui avait suivi une formation sur la capture des reptiles à la Planète des Crocodiles de Civaux (Vienne), proposa d'attraper le saurien au lasso. Mais l'animal méfiant se tenait à distance, de telle sorte qu'on ne pouvait l'atteindre de la rive. Un des jardiniers proposa d'utiliser la barque à fond plat, et c'est à bord de l'embarcation que deux pompiers purent, en ramant doucement, se rapprocher du crocodile.


Au premier lancer, la boucle coulissante du lasso glissa sur le dos du saurien mais vint se nouer autour de sa patte avant gauche. Le crocodile, se sentant pris, se mit alors à tournoyer sur lui-même et finit par s'enrouler autour du cordage. Une aubaine pour les sauveteurs qui purent ramener sans grand mal l'animal sur la rive intérieure.

Là, aidé d'un policier, un des pompiers resté sur la berge maîtrisa le crocodile en lui couvrant les yeux d'un linge qu'il enroula ensuite autour de la gueule. Le saurien complètement immobilisé, un des pompiers lui fit une piqûre tranquillisante. Après s'être assuré que l'anesthésie avait fait son effet, le linge qui maintenait sa gueule fermée fut enlevé et remplacé par un cordon de ruban adhésif.


Aux dires des pompiers, l'animal sera directement emmené, avec le VSAB de service, au Parc Animalier et Exotique de Sanary-sur-mer. Là, il sera clairement identifié puis examiné par les vétérinaires du zoo qui le mettront en quarantaine pour observation. Ce n'est qu'après qu'il pourra rejoindre dans les vivariums les autres crocodiles du zoo.


D'après des témoins, le crocodile aurait été introduit par un copropriétaire qui voulait se débarrasser des tortues de Floride qui pullulent dans les lacs, et dont le seul prédateur connu est l'alligator. Un enquête de police a été diligentée pour identifier le propriétaire du saurien, qui encoure une peine d'emprisonnement de 2 ans et une amende de 30.000 euros pour abandon d'animal et de mise en danger de la vie d'autrui.

Bien sûr, cet article est un canular... comme tous ceux rédigés un premier avril dans ce blog. Mais ne vous méprenez pas, pareilles mésaventures se sont déjà produites dans plusieurs endroits de l'hexagone !

Cartes du 1er avril à télécharger

Cartes et photos du premier avril à télécharger sur le site de COUDOULIERE.FR .

Abeilles fouisseuses

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Des hyménoptères qui tournoient autour des jardiniers, déjà piqués par des guêpes. Il n'en faut pas plus pour faire intervenir l'exterminateur de nids de guêpes et de frelons. C'est ce qui est arrivé dans le domaine de la Coudoulière il y a deux semaines. L'homme venu de Sainte Anne du Castelet s'est aussitôt dirigé vers l'endroit d'où provenaient les insectes piqueurs : une étendue sablo-argileuse de 2 m² perforée de galeries où nichait la gente ailée.

Galeries creusées dans la terre par des abeilles fouisseuses
En fait il s'est avéré que les prétendues guêpes étaient des abeilles fouisseuses, lesquelles ont la particularité de creuser dans la terre des galeries sans les étayer (si elles sont étayées, on a affaire à des Mégachiles). Les femelles y déposent leurs œufs. Les larves se développent ensuite dans des cellules remplies de provisions. 

Ce sont des apidés d'environ 15 mm qu'il ne faut pas détruire car ils participent massivement à la pollinisation des fleurs. Grâce à leur longue trompe, ils affectionnent les fleurs à corolles, comme celles de la sauge officinale (Salvia officinalis), au fond desquelles ils peuvent puiser le nectar.

Anthophore à pattes plumeuses butinant une fleur de sauge officinale
J'ai pu photographier quelques unes de ces abeilles afin de pouvoir les identifier. Ce sont des abeilles solitaires appelées anthophores à pattes plumeuses (Anthophora plumipes) dont la forme massive n'est pas sans rappeler l'aspect d'un petit bourdon. L'anthophore femelle se distingue par une forte pilosité brun-gris, alors que chez le mâle la pilosité du corps est d'un brun-roux, avec de longs poils sur les pattes médianes.

Anthophore à pattes plumeuses posée au sol
Non loin des galeries creusées par les anthophores, on trouve d'autres abeilles velues, noires et blanches. Elles paraissent amorphes, comparées aux abeilles fouisseuses qui sont très actives. En fait ce sont des abeilles coucous (Melecta albifrons) qui sont cleptoparasites des Anthophora plumipes puisque les femelles (plus noires que les mâles) pondent leurs œufs dans les galeries creusées par leurs hôtes.

Melecta albifrons mâle posé sur une bordure de trottoir
Ainsi est la nature. Mais que les jardiniers se rassurent, ces apidés ne piquent pas et sont absolument inoffensifs. Si on veut s'en débarrasser, il suffit de couvrir le sol où les abeilles ont creusé leurs galeries de 10 cm de graviers. Ainsi elles iront creuser leur nid ailleurs, dans un sol propice au développement de leurs progénitures.

Photos : RHP Collection

Margousier ou lilas de Perse ?

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Telle est la question que l'on peut se poser car Melia azedarach est un arbre à feuillage caduc de la famille des Meliaceae, originaire d'Inde, du sud de la Chine et d'Australie, qui peut être confondu avec le Margousier (Azadirachta indica) dont le feuillage est persistant, et avec le lilas de Perse (Syringa persica) dont il partage le nom, sans doute à cause de sa floraison couleur lilas. Son nom Melia vient du grec melia qui désigne le frêne, car les feuilles de ces deux arbres présentent une grand similitude. Quant au nom spécifique azedarach, il vient de la contraction du nom persan azad-dhirakt qui signifie "arbre noble".

Les deux lilas de Perse du parc de la Méditerranée (photo prise le 21 décembre 2014)
Melia azedarach est un arbre à la couronne arrondie. Son écorce gris-marron, crevassée verticalement, laisse apparaître l'aubier d'une couleur jaune clair. Les feuilles sont alternes à long pétiole et sont doublement ou triplement pennées. Froissées, elles exhalent une forte odeur et ont un goût amer. Les jeunes pousses sont recouvertes d’un fin duvet donnant une impression feutrée.

Une branche portant feuilles, fleurs et baies (photo prise le 18 mai 2016)
Les inflorescences apparaissent en mai sur les rameaux de l'année. Les fleurs, petites et agréablement parfumées, sont d'un beau rose-violet, foncé lorsqu'elles sont en boutons, et plus clair une fois écloses. Cependant abeilles et papillons sont peu attirés par ces fleurs étoilées pourtant odorantes.

Les fleurs étoilées (photo prise le 24 mai 2015)
Les fruits sont des drupes à mince enveloppe charnue, en forme de boules couleur miel de 1 à 3 cm de diamètre, persistants après la chute du feuillage. Les baies sont toxiques pour la plupart des animaux mais peuvent être consommées par les chèvres et les moutons, et aussi par certains oiseaux. L'ingestion d'une dizaine de fruits suffit pour causer une intoxication mortelle pour la plupart des mammifères dont l'homme.

Fauvette à tête noire femelle se nourrissant de baies (photo prise le 12 février 2015)
Le noyau de la drupe est blanc sale, côtelée dans le sens de la longueur, avec un petit trou au centre apical. De forme ovoïde à cinq côtés, avec une construction géométrique pentagonale rappelant celle des fleurs, le noyau contient trois à six petites graines noires de la taille de grains de riz.

Drupes et noyau de Melia  (photo prise le 23 mai 2016)
Ces noyaux à symétrie radiaire présentent un trou en leur centre. Cette particularité faisait qu' autrefois elles étaient utilisées pour en faire des chapelets, mais aussi des bracelets et colliers nécessitant des perles. C'est d'ailleurs pourquoi cet arbre est également appelé arbre à chapelets.

Les drupes couleur miel (photo prise le 4 février 2014)
Le margousier à feuilles de frêne est un arbre à croissance rapide, tolérant à la sécheresse, mais préférant cependant les sols humides, qu'ils soient pauvres ou non. Poussant en plein soleil, il ne supporte pas le couvert d'autres arbres. Bien qu'originaire de régions chaudes, il peut être planté jusque dans les zones montagneuses au climat méditerranéen. Sa croissance sera toutefois plus rapide avec des arrosages réguliers.

Les drupes couleur miel (photo prise le 22 décembre 2014)
Les feuilles de Melia sont utilisés en tant qu'insecticide naturel, souvent associé au stockage d'aliments. La simple présence d'un tapis de branches feuillues de cet arbre dans une serre constitue un excellent répulsif à insectes. De la même façon, la présence d'un margousier dans une zone permet de réguler naturellement la quantité d'insectes en cas de pullulation. Après macération pendant 24 heures de feuilles ou de graines moulues dans de l'eau additionnée de savon noir, on obtient un purin qui se révèle être un excellent insecticide contre les pucerons, les chenilles, les mouches mineuses, les aleurodes et les araignées rouges, et aussi un antifongique efficace contre l'oïdium, la fusariose et la rouille.

Branches couverte de feuilles, fleurs et baies (photo prise le 18 mai 2016)
On a vu que toutes les parties de l'arbre sont toxiques en raison de leur teneur en azadirachtine. Pourtant, depuis plus de 5000 ans, le Melia azedarach est utilisé en Inde dans la médecine ayurvédique, médecine traditionnelle datant de l'âge védique et reconnue en occident comme médecine alternative. La graine, l'écorce et les branches ont des propriétés innombrables, tant et si bien qu'il a été nommé "arbre aux mille vertus". En effet, étant à la fois cicatrisant et anti-inflammatoire, il a le pouvoir de guérir de nombreux symptômes. Sa capacité à repousser tous les parasites et insectes, même les poux, est indéniable.

Lilas de Perse au printemps (photo prise le 18 mai 2016)
Des graines du margousier, on extrait une huile qui a une forte odeur épicée, ce qui lui confère un effet répulsif très efficace contre les parasites et les insectes. Cette huile vendue dans le commerce sous l'appellation de huile de Neem est également efficace pour le traitement des peaux à problèmes sujettes au psoriasis, à l’eczéma, aux irritations cutanées et des peaux très sèches. Grâce à ses propriétés émollientes et adoucissantes, cette huile hydrate, régénère et protège la peau tout en calmant les démangeaisons. Ses propriétés antifongiques et antibactériennes sont également particulièrement efficaces sur les peaux jeunes à problèmes, sujettes par exemple à l’acné.

Différentes huiles de Neem (photo du Net)
Les deux Melia azedarach photographiés ci-dessus se trouvent dans le parc de la Méditerranée, à Six-fours-les-plages. Ils sont plantés entre le bassin aux poissons et le centre aéré des Roches Brunes, situé en contre-bas. A la Coudoulière il existe d'autres mélies. Citons celui poussant dans le domaine de la Coudoulière, dans une bande étroite de terre à droite de l'allée des Cèdres. Planté il y a un quart de siècle, il ne mesure que cinq mètres de haut, du fait d'un arrosage restreint.

Branches présentant feuilles, fleurs et baies (photo prise le 23 mai 2016)
Cet arbre présente néanmoins au printemps de jolies fleurs avec une corolle à cinq pétales oblongs très ouverts. Au centre de la fleur de couleur lilas tendre, les filets des étamines réunis en un tube cylindrique à dix dents sont de couleur violette.

Fleurs étoilées couleur lilas (photo prise le 23 mai 2016)
Il est possible que d'autres Melia azedarach poussent dans le quartier de la Coudoulière. Merci de m'en informer afin d'enrichir cet article...

- Sources : Wikipedia, l'encyclopédie libre
- Photos : RHP Collection

Camping-cars et parkings à la Coudoulière

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La pose de portiques avec limitation de hauteur à 1,90 mètres a causé un grand émoi chez les camping-caristes habitués à garer leurs véhicules sur les parkings situés près de la caserne des pompiers de Six-fours-les-plages. Ce sont deux petits parkings qui ont été fermés aux véhicules dont le gabarit excède la hauteur limitée. Sur les 4 emplacements existant, il ne leur reste plus que deux situés entre la caserne des pompiers et l'entrée du domaine de la Coudoulière, d'une contenance globale de 12 à 15 places... à partager avec les voitures de tourisme !

Un des portiques installé en juin 2016
Les deux emplacements réservés aux véhicules de moins de 1,90 m de hauteur
Les deux emplacements sans limitation de hauteur
Sur le port de la Coudoulière, près de la mise à l'eau, les camping-cars peuvent séjourner d'octobre à avril sur les 5 emplacements goudronnés réservés en période estivale aux remorques de bateaux. Ils disposent de sanitaires payants et de la Wi-Fi gratuite. Leur séjour est cependant limité à 24 heures pour une contribution de 10 € la journée.

L'accès à la cale de mise à l'eau du port de la Coudoulière
Panneau indiquant l'accueil des camping-cars d'octobre à avril
Il y a bien d'autres parkings à la Coudoulière, mais ceux-ci sont réservés aux véhicules dont la hauteur n'excède pas 1,90 m. A commencer par le parking provisoire et gratuit, situé face au Parc de la Méditerranée, d'une capacité d'environ 120 places.

L'entrée du parking face au parc de la Méditerranée
Au dessus du poste de secours de la plage de la Coudoulière, il y a un petit parking payant (gratuit en hiver) pouvant contenir 39 voitures de tourisme. Sur ce parking il y a aussi 2 emplacements réservés aux personnes handicapées et un emplacement pour motos et vélos.

L'entrée du parking près du poste de secours
Et enfin, face à la plage de la Coudoulière, en dessous des Marines d'Aryana, il y a un grand parking gratuit d'une capacité d'environ 120 places dont quelques unes sont réservées aux véhicules des personnes en situation de handicap.

Le grand parking sous les Marines d'Aryana
Les conducteurs de camping-cars pourront toutefois garer leur véhicule le long de la plage de Bonnegrâce, près de l'Office du Tourisme, où ils trouveront des points d'eau, mais aussi des points de vidange des eaux grises et noires. Comme dans plusieurs villes du bord de mer, le stationnement est payant de mai à septembre.

Photos : RHP Collection

La Maison de la Mer de la Coudoulière

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En avril 2013, conjointement avec l'extension de la capitainerie du port de la Coudoulière, avaient démarré timidement les travaux de la future Maison de la Mer. Déplacement des "algécos" des associations, pose de barricades pour délimiter le chantier, puis s'ensuivirent les travaux de terrassement et de coulage du béton dans les fondations. Puis plus rien, car la société chargée de la construction avait mis la clé sous la porte !

Les constructions modulaires des associations face à la vieille bâtisse abandonnée
Il faudra attendre le début de l'automne 2015 pour observer une reprise des travaux par la Société Donat de Bâtiment (SODOBAT), du groupe SGD. Le trottoir de la corniche de la Coudoulière, bordant le chantier, fut fermé à la circulation piétonne et cycliste pendant le début des travaux.

Déviation des piétons et cyclistes pendant le début des travaux
Sur les barricades délimitant le chantier furent affichés les noms des divers intervenants : maître d'ouvrage, coordonateur, architecte, bureau de contrôle, ainsi que les sociétés chargées de la réalisation des 13 lots (terrassement, étanchéité, menuiseries, électricité, serrurerie, plomberie et chauffage, peintures, revêtements des sols et des murs, etc).

L'affichage obligatoire des intervenants sur le chantier de la Maison de la Mer
A la mi-octobre 2015, on pouvait voir la pelleteuse creuser d'autres fondations et la grue vider dans les tranchées ferraillées des godets de béton amené sur les lieux par des camions-toupies.

Les engins du chantier : la pelleteuse à chenilles

Les engins du chantier : la grande grue
Le 30 janvier 2016, soit trois mois après que les fondations aient été bétonnées, s'élevait l'étage supérieur.

L'étage supérieur en construction
Le bâtiment vu du parc de la Méditerranée
Le 21 mars, les travaux étaient grandement avancés puisque l'escalier extérieur en béton menant vers le parc de la Méditerranée avait été construit. 

Le bâtiment flanqué d'un escalier en béton
Deux mois après, les divers corps de chantier avaient investi l'intérieur du bâtiment tandis que la toiture étanchéisée était remplie de terre végétale afin de recevoir diverses plantes.

Vue sur la toiture étanchéisée et remplie de terre végétale
Le 18 août 2016, date où ont été prises les 5 photos qui suivent, on peut constater que la construction de la Maison de la Mer est enfin achevée. Quelques arbres ont été préservés. Sur le devant, des massifs de fleurs ornent les parterres. Un espace pour deux roues a été aménagé entre les deux accès au bâtiment, et un emplacement de parking pour les personnes à mobilité réduite a été conçu près de la rampe d'accès. 

La Maison de la Mer avant son inauguration (photo 1)
La Maison de la Mer avant son inauguration (photo 2)
La Maison de la Mer avant son inauguration (photo 3)
La Maison de la Mer avec son toit végétalisé vue du Parc de la Méditerranée (photo 4)
La Maison de la Mer vue de la plage des Roches Brunes (photo 5)

Les associations telles que l'association des plaisanciers "Sports et Loisirs Nautiques" (SLN) ou celle des Gens de la Mer des Ports Coudouliere et Méditerranée (GMPCM) ne peuvent que se réjouir de la fin des travaux, eux qui pendant plus de trois ans ont vécu dans des constructions modulaires provisoires. En début du mois d'août, SLN s'installait dans le bureau mis à leur disposition par la ville de Six-fours-les-plages.
Tous attendent avec impatience l'inauguration officielle, par les élus, de cette maison dont les activités sont liées à la mer, et plus spécialement à la pêche en mer.

Photos : RHP Collection

les tortues de Floride

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Les résidents du domaine de la Coudoulière venus se promener autour des lacs ont pu apercevoir cet été, posés sur les rhizomes de nénuphars ou nageant dans l'eau, de grosses tortues aquatiques.

Tortues de Floride posées sur des rhizomes de nénuphars
En fait il s'agit de tortues de Floride (Trachemys scripta elegans) qui sont une sous-espèce de tortue de la famille des Emydidae, facilement identifiables par les taches de couleur rougeâtre qu'elles ont sur leurs tempes. Les observateurs avertis auront noté les différentes couleurs de l'animal adulte : jaune sur le plastron, vert marron à brun sur le dos de la carapace, et chez les sujets plus jeunes, une couleur jaunâtre sur le corps et verdâtre avec des motifs bruns sur la carapace.

Tortue de Floride femelle
Cette tortue vit en principe dans les lacs, étangs et marécages de l'est des États-Unis, entre les monts Appalaches et les Rocheuses, et dans le nord-est du Mexique. Elle a une longévité évaluée à environ 50 ans pour un poids maximal de 3 kg. Juvénile, sa nourriture se compose de 90 % de viande (petits poissons, invertébrés, crustacés) et 10 % de végétaux. Avec l'âge elle devient omnivore et opportuniste et son menu se composerait à 65% de végétaux et 35% de viande.

Tortue de Floride se réchauffant sur la berge
Vers les années 1970, des tortues de Floride ont été importées massivement d'Amérique par des animaleries d'Europe dont la France. Mais depuis 1997, l’importation de Trachemys scripta elegans est interdite dans l’Union Européenne (Règlement CE 2551/97 du 15 décembre 1997) car elle est considérée comme une espèce invasive. Cette tortue n'étant plus en vente libre en France, il faut être titulaire du certificat de capacité et d'une autorisation d'ouverture d'établissement pour la posséder.

Tortue de Floride à cheval sur des rhizomes de nénuphars
Durant deux décennies, la mode fut de posséder dans un petit vivarium une ou deux petites tortues. En fait les vendeurs omettaient d'informer les acheteurs que ces tortues "naines", d'environ 2 cm à la naissance, grandiraient pour atteindre une taille de 20 à 30 cm (grandeur de la carapace) pour un poids de 2 à 3 kg. De 1989 à 1994, rien qu'en France, on estime à plus de 4 millions le nombre de tortues importées et vendues.

Tortue de Floride prise en plan rapproché
Ces tortues, comme bien d'autres reptiles, sont depuis longtemps reconnus comme sources d'infections humaines à Salmonella, ce qui a été une des motivations pour interdire à partir de 1975 l'exportation des tortues américaines. Les tortues qui se développent dans des conditions défavorables ou à l'étroit dans les aquaterrariums d'appartements, donnent inéluctablement des signes de déclin significatifs. C'est la raison pour laquelle grand nombre de possesseurs de tortues ont cru bien faire en les relâchant dans la nature pour leur permettre de survivre.

Tortues de Floride posées sur un tronc d'arbre
Une majeure partie des tortues de Floride relâchées dans les étangs et autres cours d'eau ont réussi à s'acclimater et à se reproduire avec succès, notamment dans les zones humides du pourtour méditerranéen. C'est le cas pour nos deux lacs où on a surpris des tortues de Floride venir pondre dans les parties gazonnées jouxtant les plans d'eau. Avec les pattes postérieures, les femelles creusent dans la terre un trou d'environ 6 cm dans lequel elles déposeront une vingtaine d'œufs.

Tortue de Floride en train de pondre
Après l'éclosion des œufs, on a pu voir nager vivement dans l'eau des petites tortues d'à peine quelques centimètres. Ces chéloniens, s'ils parviennent à échapper à leurs prédateurs, pourront croître dans nos lacs en raison de la douceur hivernale.

Des centres d'accueil pour tortues ont été créés afin de récupérer des animaux retrouvés dans la nature, ou pour accueillir les NAC (1) de personnes voulant leur offrir un meilleur environnement.

Tortue de Floride posée sur un rhizome de nénuphar
Ces tortues sont des reptiles et des animaux hétérothermes (2). C'est la raison pour laquelle on peut les voir l'été se rafraîchir dans l'eau, puis se chauffer au soleil sur les troncs d’arbres, sur les rhizomes de nénuphars et plus rarement sur les berges des lacs, souvent en compagnie d’individus de la même espèce. L'hiver, elles hibernent en restant immobile au fond de l'eau, attendant les signes de l'arrivée du printemps, dans un état de vigilance ralentie.

Gare aux reflets dans l'eau, moi j'en compte 7. Et vous ?
Il existe un dimorphisme entre les deux sexes : les femelles peuvent facilement atteindre une taille de 28 cm de carapace contre 25 cm pour les mâles. Le plastron des femelles est plat alors que celui des mâles est concave. Les pattes antérieures des mâles se caractérisent par de longues griffes, utiles lors de la reproduction. En outre (n'y voyez aucune malice) la queue est plus longue chez le mâle.

Tortue de Floride posée sur des rhizomes de nénuphars
Du fait de leur petite taille, seules les tortues juvéniles sont la proie de prédateurs. Ce sont les poissons carnassiers, tels les black-bass, qui les capturent quelque soit la profondeur où elles évoluent, et les goélands leucophées qui plongent sur elles lorsqu'elles sont en surface. Ces tortues américaines sont beaucoup plus aquatiques que la Cistude d’Europe, tortue autochtone dont elles partagent l'habitat et qu'elles arrivent à supplanter.

Photos : RHP Collection (photos prises à la Coudoulière entre 2005 et 2015)

Sources : Wikipédia, l'encyclopédie libre

(1) NAC : nouvel animal de compagnie
(2) hétérotherme : dont la température du corps dépend de la température ambiante

Pêche profonde à la dorade rose

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Il existe plusieurs espèces de dorades en Méditerranée : la dorade grise (Spondyliosoma cantharus), la daurade royale (Sparus aurata) et la dorade rose (Pagellus bogaraveo). Je vous ferai grâce de l'appellation "dorade dorée", terme employé par certains poissonniers pour valoriser la saupe (Sarpa salpa).

Etymologiquement, le terme dorade viendrait de l'espagnol dorada qui signifie dorée, et celui de daurade du mot provençal daurada qui signifie la même chose. Cependant l'écriture de ce dernier mot ne serait utilisée que pour désigner la daurade royale. Ceci étant dit, nous allons nous intéresser à la dorade rose, appelée aussi "beaux yeux" en raison de la grandeur de ses yeux, poisson qu'il ne faut pas confondre, pour les jeunes individus, avec le pageot acarné (Pagellus acarne) au corps plus allongé et sans tâche noire à l'origine de la ligne latérale.


En ce jour de Toussaint 2016, Bernard, notre capitaine, nous avait convié, Alain et moi, à une partie de pêche au large des Embiez. Rendez-vous à 7 heures du matin au port de la Coudoulière, à Six-fours-les-plages. Une demi-heure après, nous arrivâmes sur le premier poste. Le sondeur indiquait -170 m.

Pêcher au delà des 100 mètres de profondeur nécessite un matériel approprié. A commencer avec le fil qui ne doit pas être un mono-filament en nylon. A cause de son élasticité et de la longueur déployée, il ne favorise pas la perception des attaques de l'appât. Monté sur un moulinet électrique, il risque de casser en raison de l'échauffement. Le choix portera donc sur une tresse répondant aux préconisations exigées pour la pêche profonde : finesse, calibrage, résistance et qualité de glisse.


Une canne 20 à 50 lbs de longueur inférieure à 2,00 m pour une meilleure légèreté et maniabilité est souhaitée. Un moulinet avec bobine de grande capacité (400 m de fil 35/100 ou plus) permettant une grande récupération (plus d'un mètre par tour de manivelle) s'impose pour ce type de pêche.

Un moulinet électrique capable d'emmagasiner 400 à 500 m de tresse est largement suffisant pour la dorade rose. D'un poids largement inférieur au kilogramme, ce type de moulinet, couplé à un booster de 800 watts, permet une pratique agréable de la pêche profonde.


Le bas de ligne doté de 3 hameçons est lesté par un plomb terminal. Un plomb de 600 g (1 kg pour le moulinet électrique) est suffisant en fonction de la profondeur et de la dérive. Certains  préféreront un montage 100 % fluorocarbone, avec 3 hameçons circle-hook montés sur potences. Ce montage fonctionne très bien à très grande profondeur car le poisson se ferrera tout seul en mettant en tension le bas de ligne et le corps de montage relié au plomb. Quant à nous, nous avions opté pour des hameçons nickelés noirs à palette, de taille 1, légèrement renversés, de façon à ferrer les poissons dès la moindre touche, ce qui requiert une attention soutenue tout en conservant les sensations d'une pêche au toucher.


L'appât le plus efficace se révèle être la sardine, qu'elle soit accrochée à l'hameçon entière, coupée en deux ou en filets. D'autres préféreront la crevette ou les soupions, ou mieux un panachage des trois appâts !

Il faut savoir qu'au delà de 100 m, la lumière ne passe plus. Il y règne une obscurité totale, et seule une lampe stroboscopique, utilisée par certains pêcheurs, permet d'éclairer les appâts et attirer les poissons de manière significative.


Les deux porte-cannes disposées de part et d'autre du bateau embarquaient, l'une, une canne avec moulinet électrique couplé au booster avec bas de ligne plombé à 1 kg, l'autre, une canne avec un moulinet de grande capacité et une ligne plombée à 600 grammes. Sur les deux cannes, quelques touches perceptibles qui se traduisirent par des doublés de dorades roses et de pageots communs (Pagellus erythrinus).

Pêcher au moulinet électrique demande une grande attention en fin de course car il faut prendre le relai mécaniquement dès les derniers 20 mètres afin de maintenir une tension constante, sinon il peut arriver que les poissons décrochent. Lors d'une remontée au moyen du moulinet électrique, on constata que la canne était fortement ployée et que le moteur peinait. Un gros poisson avait été pris, mais arrivée aux derniers 40 mètres, la canne reprit une forme moins courbée et le moteur se remit à ronronner normalement. Le bas de ligne remonté, on vit que le câble portant l'hameçon du milieu avait été sectionné.


Tous les poissons remontés sur le bateau furent dûment identifiés et mesurés. Ceux qui dépassaient la maille ont été conservés et la partie inférieure de leur caudale coupée. Les autres furent relâchés. A ce sujet il y a une contradiction sur le maillage. En Méditerranée, Mer du Nord, Manche et Atlantique, la taille maximale des dorades est de 23 cm, sauf pour la dorade rose de Méditerranée dont la maille a été portée à 33 cm. Paradoxalement, elle échappe au marquage par ablation de la partie inférieure de la caudale.


Sur le coup de 10 heures on mit le cap sur le second poste, là où le sondeur indiquait -260 m. Lorsque les plombs touchèrent le fond, le compteur du moulinet électrique affichait 400 m. Ce n'était pas étonnant car le bateau dérivait sous l'action conjuguée des courants et du vent, car ce matin-là soufflait une brise d'environ 5 nœuds qui nous emmenait vers l'île de Riou. Bernard, après avoir consulté l'ordinateur de bord, nous dit qu'on avait dérivé de 300 m.


Mentalement je me représentais un triangle rectangle dont les deux côtés de l'angle droit étaient la profondeur et la dérive, et l'hypoténuse la longueur du fil déployé.... valeurs confirmées par le théorème de Pythagore !!!

Ce fut à mon tour d'utiliser la canne au moulinet classique. De temps en temps, je levais puis l'abaissais la canne afin de monter et refaire tomber le plomb sur le fond, lâchais du mou jusqu'à ce que le fil soit tendu, puis renouvelais l'opération. A défaut de luminosité, je pensais que le bruit du plomb tombant sur le fond, associé à l'odeur de la sardine, attirerait davantage les poissons. Cette technique s'avéra payante puisque je vis le pointe de la canne donner des à-coups. A la troisième tirée, je ferrais d'un mouvement ample et moulinais sans relâche, appliquant les consignes du capitaine. Le poisson au bout de la ligne était si combattif qu'après 200 mètres de remontée, des douleurs au niveau du tendon des muscles
épicondyliens du bras droit (celui qui tenait la canne) se firent ressentir. A ma demande, Alain prit aussitôt le relai et ramena le poisson à la surface. A l'aide du salabre, on put ramener sur le pont du bateau une magnifique dorade rose qui afficha un poids de 2,5 kg pour une longueur de 50 cm.

Au cours de cette partie de pêche, Bernard réalisa un triplé : une dorade rose, un pageot commun et un petit sébaste-chèvre (Helicolenus dactylopterus) qu'il remit à l'eau. Il ramena aussi une petite roussette (Scyliorhinus canicula), ce qui laisse supposer qu'une variété insoupçonnable de poissons habite les grands fonds, là où la lumière du soleil ne peut pénétrer, dans un monde étrange peuplé de créatures incroyables...

Crédit photos : RHP Collection.

Windsurf au spot de la Coudoulière

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En cet après-midi du 11 novembre 2016 soufflait un vent d'Ouest à Nord-Ouest avec des rafales pouvant atteindre 57 km/h, soit plus de 31 nœuds. De ce fait, la partie nord de la plage des Roches Brunes, au pied du cap Nègre, était investie par les surfeurs locaux et par ceux venus des départements voisins (Bouches du Rhône et Alpes maritimes) ou plus lointains comme la Drôme, l'Isère, la Loire Atlantique, sans compter ceux venus d'Italie, d'Allemagne et de Tchécoslovaquie, à en juger par les plaques minéralogiques des vans, fourgons et camping-cars garés à proximité. C'est dire combien le spot de la Coudoulière, à Six-fours-les-plages, autant que celui de Brutal Beach, est un lieu couru par tous les sportifs de glisse en mer quand soufflent mistral et tramontane.


Dès qu'on arrive sur la zone portuaire par la corniche de la Coudoulière, on aperçoit au delà des quais les véliplanchistes surfer sur les vagues écumantes alimentées par le vent et la houle. Comment ne pas être impressionné par la puissance de ces vagues qui viennent s'éclater en de gigantesques gerbes blanches sur les rochers du port de la Coudoulière, et se déverser par dessus la digue, dans le port.



On est également impressionné par la dextérité de ces sportifs qui affrontent avec bravoure les éléments déchaînés. Ils utilisent la force du vent pour aller plus vite sur l'eau et la grandeur des vagues déferlantes pour effectuer des sauts spectaculaires et autres figures acrobatiques qui décoiffent !

Voici quelques photos prises vers 16 heures au pied du cap Nègre dans un axe nord > sud, à cause du soleil éblouissant au dessus de l'archipel des Embiez qui empêchait toute mise au point.












Plus de photos en Full HD (1920 x 1080 pixels) sur GOOGLE Photos.

Bon fun !!!

Photos : RHP Collection
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