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Channel: Le blog de la Coudoulière
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Chemin de la Coudourière : aménagements

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Le 25 août 2018 eut lieu l'inauguration de la requalification du chemin vicinal de la Coudourière. Depuis cette date ont été ajoutés, en divers endroits du chemin, trois pupitres d'information. L'un après la maison du Cygne, en se dirigeant vers le port, pour signaler qu'en ces lieux se trouvait le quartier des ouvriers des tuileries Romain Boyer. Il y a un siècle l'usine employait deux cent vingt ouvriers, dont certains étaient logés dans la cité ouvrière composée de deux bâtiments dotés d'un puits et d'un lavoir dont il ne reste aucun vestige.

Le pupitre d'information devant l'entrée du bois de la Coudoulière
Le panneau informatif sur le quartier des ouvriers des tuileries
Le second pupitre surplombe la partie nord du lac long, face à la copropriété Le Verdon. Il situe les emplacements des deux anciennes carrières d'argiles exploitées, l'une de 1902 à 1945, l'autre de 1939 à 1956.

Le pupitre d'information surplombant le lac long
Le panneau informatif sur les anciennes carrières d'argile
Le dernier pupitre se trouve en bout du chemin donnant sur le port de la Coudoulière qui jadis fut le port marchand des tuileries Romain Boyer.

Le pupitre d'information proche du port de la Coudoulière
Le panneau informatif sur l'usine et son port marchand
Le long du chemin, près de la maison du Cygne, le Pôle Arts Plastiques présente au fil du temps les oeuvres de photographes six-fournais sur des thèmes bien précis. Ce jour-là étaient exposés les travaux des écoliers de la commune, "artistes en herbe, public et créateurs de demain".

Exposition des photos sur les ateliers artistiques des enfants
Le chemin de la Coudourière longeant le mur où sont accrochées les photos
Les promeneurs empruntant le chemin rural ont été étonnés de ne plus pouvoir accéder aux deux étangs de part et d'autre de la voie. Ces étangs ne relèvent pas du domaine communal. Ils font partie intégrante d'une propriété privée appelée "Domaine de la Coudoulière", laquelle regroupe 19 copropriétés.

Afin d'autoriser l'accès des étangs aux seuls résidents du Domaine, deux portails motorisés avec clavier à code ont été installés, l'un en automne 2018, l'autre au printemps 2019.

Le portail coulissant installé en automne 2018 (lac de l'anneau)
Le portail coulissant installé au printemps 2019 (lac long)
Les canards paraissent moins perturbés et bénéficient d'une quiétude toute relative, avant l'arrivée proche des estivants !

Les canards paraissent moins perturbés...
Photos : RHP Collection

Insectes de juin 2019

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Lorsque le promeneurs arrivent au cap Nègre, c'est pour visiter la batterie du même nom, ancien ouvrage militaire de défense côtière. C'est aussi pour admirer un magnifique panorama sur la baie de Sanary et sur l'archipel des Embiez, puis ils s'en retournent en passant par le parc de la Méditerranée aux essences diverses.

Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils sont passés à côté d'un microcosme insoupçonnable composé de centaines d'insectes qui se cachent sous les brindilles ou qui butinent les fleurs sauvages poussant sur les terrains pentus du cap.

En regardant de plus près les ombellifères qui bordent les sentiers, ils pourront y apercevoir de minuscules araignées rouges côtoyant des coléoptères, des diptères et autres insectes. 

En ce mois de juin 2019, au cours de mes promenades, j'ai photographié des dizaines d'espèces représentatives de ces lieux dont 8 jamais identifiées auparavant. Voici un panel de 34 photos d'insectes prises pour la plupart au cap Nègre.

Les coléoptères (10)

Polydrusus impressifrons : c'est un insecte coléoptère de la famille des Curculionidae, mesurant 5 mm environ et qui se rencontre en Europe ainsi qu'aux Etats-Unis où il a été introduit. Son corps est de couleur vert pâle, hormis ses yeux qui sont noirs et ses antennes et ses pattes qui sont rousses. On remarquera de petites squamules rondes vert pâle dessus les élytres lesquelles sont striées et ponctuées. La larve de ce charançon se nourrit des racines de plantes annuelles, et de certains arbres dont le cerisier et le poirier.

le charançon vert pâle  [ Polydrusus impressifrons ]

Stictoleptura cordigera : appelé également lepture porte-coeur, ce coléoptère phytophage d'environ 10 mm, de la famille des Cerambycidae, doit son nom au dessin sur ses élytres. La tête, les longues antennes, le thorax et les pattes sont noires. Les élytres bicolores sont rouge-orangés et noirs et recouvrent un abdomen rouge brun. La larve, également phytophage, vit dans le bois pourri.

le lepture cordigère [ Stictoleptura cordigera ]

Mylabris quadripunctata : c'est un insecte coléoptère floricole d'environ 14 mm de la famille des Méloidés qui présente quatre taches noires sur chaque élytre de couleur rouge orangée. Ces élytres se terminent par une bande noire et une tache carrée à l'apex. Le reste du corps est noir avec une forte pilosité. Ses antennes également noires se terminent en massue.

le mylabre à 4 points  [ Mylabris quadripunctata ]

Mylabris variabilis : appelé aussi mylabre inconstant, c'est un insecte coléoptère floricole d'environ 12 mm de la famille des Méloidés. Il est de couleur noire avec avec une forte pilosité et des dessins orangés sur les élytres formant une tache et deux bandes irrégulières. Ses antennes également noires se terminent en massue. Adulte il se nourrit de pollen récolté sur diverses fleurs. A l'état larvaire il parasite les oeufs des blattes ou des criquets.

le mylabre variable [ Mylabris variabilis ]

Oedemera nobilis : c'est un coléoptère d'environ 10 mm au corps mou et à l'éclat métallique. Ses élytres de couleur vert métallique, avec des reflets bleutés et dorés, sont pointus et divergent à leur extrémité. Comme chez tous les œdémères, les mâles possèdent des fémurs postérieurs particulièrement enflés alors que ceux des femelles sont plus fins. Floricoles, ils se nourrissent de pollen alors que leurs larves sont xylophages.

l'oedemère noble [ Oedemera nobilis ]

Omophlus lepturoides : ce coléoptère de la famille des Ténébrionidés se reconnait à son pronotum noir pubescent rectangulaire, à ses antennes sombres à 11 articles, ses pattes noires et ses élytres orangées. Les adultes se nourrissent de fleurs, et les larves de racines et de débris végétaux se trouvant dans le sol.

l'omophlus orangé [ Omophlus lepturoides ]

Rhagonycha fulva : c'est un coléoptère de la famille des Cantharidae d'environ 15 mm. Il est de couleur rousse avec des antennes, des yeux et le bout des élytres noirs. Ses tarses sont larges et foncés. Son alimentation est constituée de pollen et de petits insectes floricoles.

le téléphore fauve [ Rhagonycha fulva ]

Stenopterus ater : ce sont des coléoptères d'environ 12 à 16 mm de la famille des Cerambycidae. La tête, les longues antennes et le pronotum sont de couleur noire pour les deux sexes. Chez la femelle l'abdomen est rayé de bandes blanches et ses pattes sont noires. Les élytres du mâle sont roux et ses pattes sont rousses et noires. Quant à son abdomen, il est jaune or.

Stenopterus ater

Chlorophorus trifasciatus : c'est un coléoptère floricole d'environ 8 mm, de la famille des Cerambycidae et de la sous-famille des Clytines, commun dans le Midi. La tête, les longues antennes, le torax et les pattes sont de couleur orangée. Les élytres bicolores sont brunes avec trois bandes de poils gris cendré. La larve est polyphage et vit sur ou dans différents arbres.

le clyte à trois bandes [ Chlorophorus trifasciatus ]

Coccinella septempunctata : c'est une coccinelle rouge orangé longue de 6 à 8 mm, portant sur chaque élytre trois gros points noirs et un point noir en forme de coeur sur la jonction des deux. Appelées aussi bêtes à Bon Dieu, les coccinelles sont des petits coléoptères à la forme hémisphérique.  Carnivores car se nourrissant de pucerons, elles sont utilisées par l'homme pour la protection biologique de ses cultures. Cette coccinelle a la particularité d'être jaune à la sortie de sa nymphe. Elle prend une coloration orange lors des deux premiers mois, puis devient rouge en vieillissant. Sa longévité est de 12 à 18 mois.

la coccinelle à sept points [ Coccinella septempunctata ]

Les lépidoptères (5)

Pararge aegerias : c'est un papillon de la famille des Nymphalidae qui mesure 38 à 45 mm d’envergure, avec une taille légèrement plus grande chez la femelle que chez le mâle. Le dessus des ailes est brun foncé avec de nombreuses taches crème ou jaunâtre. Dessous, il est de couleur brun lavé de verdâtre et de violacé pâle. Un ocelle noir pupillé de blanc est présent à l'extrémité des ailes antérieures, ainsi que 3 ocelles noirs pupillés de blanc sur les ailes postérieures. Le Tircis vole en deux ou trois générations entre février et décembre. C'est la raison pour laquelle on le trouve chez nous en toutes périodes de l'année.

le tircis [ Pararge aegeria ]

Colias crocea : ce papillon dont l'envergure atteint 50 millimètres fait partie de la famille des Pieridae. C'est à la fois un autochtone des régions du pourtour méditerranéen, et un migrateur qui arrive au printemps dans le nord de l'Europe. Les Soucis ont un vol très rapide et se posent toujours ailes fermées. Leur envergure varie de 35 à 50 mm avec un verso jaune orangé bordé de noir marqué d'une tache noire sur l'aile antérieure. Le revers est jaune d'or avec des taches noires sur l'aile antérieure et un ocelle blanc auréolé de marron sur l'aile postérieure.

le souci [ Colias crocea ]

Cynthia cardui : appelé aussi Vanesse du chardon, ce papillon migrateur vit et se reproduit en Afrique du Nord, et est très répandu dans toute l'Europe. C'est un beau papillon aux tons orangés et fauves, avec le bout des ailes antérieures noir tâché de blanc, et celles postérieures bordées de rangées de points noirs. 

la belle dame [ Cynthia cardui ]

Lasiommata megera : appelé aussi Mégère, c'est un papillon de taille moyenne, présent dans tous les départements de la France métropolitaine. Il est de couleur jaune orangé marqué de lignes marron avec un ocelle situé à l'apex des antérieures et quatre autres aux postérieures, tous de couleur noire, pupillés de blanc et auréolés de cercles bruns.

le satyre [ Lasiommata megera ]

Zygaena filipendulae : appelé aussi Zygène spirée, c'est un papillon de nuit qui paradoxalement est actif pendant le jour. Les ailes antérieures sont noires avec des reflets bleus et comportent six points rouges. Celles postérieures sont rouges frangées de noir. Les antennes sont terminées en massue, comme c'est le cas pour toutes les zygènes.

la zygène de la filipendule [ Zygaena filipendulae ]

Les diptères (5)

Myathropa florea : appelée également Syrphe tête de mort, cette mouche inoffensive est souvent confondue avec une abeille ou une guêpe en raison de sa taille (entre 11 et 15 mm) et de son apparence. Elle butine de nombreuses espèces de fleurs, d'où son rôle primordial dans la pollinisation. C’est un diptère très propre car on le surprend très régulièrement en train de se nettoyer.
Les dessins du mesonotum évoquent une tête de mort, mais les cinéphiles y verront le signe de Batman !

l'éristale des fleurs [ Myathropa florea ]

Lomatia belzebul : c'est une mouche sombre typiquement provençale faisant partie de la famille des Bombyliinés et de la sous-famille des Lomatiines. Avec son thorax et ses pattes noirs, son abdomen également noir cerclé de pilosités blanches ou jaunes, elle doit surtout son nom à l'opacité d'une partie de ses ailes qui lui font ressembler à un démon ailé. La femelle pond ses oeufs dans les nids des abeilles solitaires.

la lomatie Belzébuth [ Lomatia Belzebul ]

Blondelia nigripes : c'est une espèce de diptère de la famille des Tachinides mesurant 6 mm environ et qui affectionne les ombellifères. Cette mouche noirâtre a un corps recouvert d'une pilosité grossière. Sa tête et son thorax sont gris et ses pattes sont noires. Son abdomen mélange ces deux couleurs. 

Blondelia nigripes

Dasypogon diadema : c'est une mouche à moustaches de la super-famille des Asiloïdes, d'environ 20 mm, assez velue et au vol rapide. Ce diptère prédateur possède des ailes enfumées entourées d'un épaississement costal. Le dimorphisme sexuel est très marqué puisque les mâles sont entièrement noirs alors que les femelles ont les pates bicolores noires et rouges, un abdomen noir marqué de quatre taches latérales blanches et une tache rouge sur la partie supérieure des tergites 4 et 5. Tous deux possèdent un cuilleron jaune en dessous du bord postérieur de leurs ailes. Leurs larves sont saprophages.

la dasypogon diadème [ Dasypogon diadema ]

Chrysotoxum intermedium : c'est un diptère (mouche) d'environ 12 mm de la famille des syrphes, dont les larves vivent dans le bois pourri. Son corps est noir avec des dessins jaunes caractéristiques sur le dessus du thorax et de  l'abdomen. Les pattes sont généralement jaunes avec des postérieures pouvant être de couleur sombre. Les ailes sont fumées. Les antennes sont noires et comportent trois segents dont le dernier est plus grand que la somme des deux premiers, ce qui permet de le distinguer des autres Chrysotoxum. 

le chrysotoxe intermédiaire [ Chrysotoxum intermedium ]

Les hémiptères (5)

Piezodorus lituratus : appelée aussi punaise des genêts, c'est un hémiptère pentatome d'environ 13 mm de teinte générale verte à maturité sexuelle, ponctuée de noir, d'où son nom de punaise ponctuée. Elle est d’aspect général très luisant avec des antennes entièrement rouge ou orange et une membrane des ailes transparente. Elle pourrait être confondue avec la punaise verte Palomena prasina dont les deux derniers segments antennaires sont de coloration rouge brun et la membrane enfumée. 

la punaise ponctuée [ Piezodorus lituratus ]

Graphosoma italicum : appelée aussi graphosome ou scutellaire rayée, la punaise arlequin est un pentatome rouge à raies longitudinales noires. Sa coloration particulière est un avertissement pour les éventuels prédateurs à cause de la toxicité de ses glandes odorifères. La photo ci-après montre des punaises arlequin réunies pour copuler.

les punaises arlequin [ Graphosoma italicum ]

Palomena prasina : c'est une punaise verte qu'on pourrait confondre avec une autre punaise verte dite ponctuée. Elle s'en différencie par l'extrémité de ses ailes membraneuses, l'extémité de ses pattes et les deux derniers segments de ses antennes qui sont de couleur brune. Par homochromie, cet insecte pentatome prend une coloration plus brune en automne. La photo ci-après montre deux larves vertes au stade 3 de Palomena prasina.

les larves de punaise verte [ Palomena prasina ]

Corizus hyoscyami : c'est une punaise de la famille des Rhopalidae d'environ 10 mm qui vit dans les prairies, parmi les plantes dont elle se nourrit de la sève. Son corps allongé, d'un rouge éclatant et noir, est revêtu d'un fin duvet. Ses pattes et ses antennes sont noires. Ses yeux sont rouges. A ne pas confondre avec la viole rouge (Spilostethus pandurus) qui a les yeux noirs ou avec le gendarme (Pyrrhocoris apterus) qui lui ressemblent.

la punaise de la jusquiame [ Corizus hyoscyami ]

Spilostethus pandurus : par sa forme et sa couleur rouge et noire, la viole rouge ressemble au pyrrhocore. Elle s'en distingue par un point blanc vers le milieu de la membrane et un pronotum barré de deux bandes transversales noires. C'est une punaise commune aux Indes ("pandurus" signifiant en latin "qui peuple l'Inde") où elle cause des ravages dans les cultures de sésame, de millet et de sorgho. En Europe, cet insecte polyphage se nourrit de fleurs et de graines de nombreuses plantes et affectionne les plantes toxiques comme les lauriers roses ou les daturas.

la viole rouge [ Spilostethus pandurus ]

Les hymenoptères (4)

Andrena gravida : c'est une petite abeille solitaire pollinisatrice mesurant entre 8 et 11 mm. Son corps est noir et l'abdomen strié de bandes jaunâtres plus prononcées chez la femelle. Les longs poils scopaux des pattes arrières permettent la rétention du pollen lors de la récolte. 

l'andrène féconde [ Andrena gravida ]

Formica polyctena : il est très difficile de différencier à l’œil nu Formica rufa de Formica polyctena tant il y a de points communs entre ces deux fourmis rousses. Une observation à l'aide de matériel optique est donc requise pour identifier l'espèce à laquelle appartient un individu. Toutes deux sont omnivores et capturent (ou élèvent tout en les protégeant des autres prédateurs ?) des pucerons et des cochenilles pour en extraire le miellat. Leur tête et leur thorax sont rougeâtres et leur abdomen est noir.

la fourmi rousse des bois [ Formica polyctena ]

Megascolia maculata : par sa taille imposante pouvant atteindre 50 mm, cette guêpe peut être confondue avec un frelon. Appelée aussi scolie des jardins, c'est une des plus grandes espèces d'hymenoptères d'Europe. Son corps est noir avec deux bandes jaunes sur l'abdomen. Ses pattes sont recouvertes de poils hirsutes et son front est jaune orangé. Les ailes sont fumées avec des colorations brunes et violacées. Les femelles parasitent les larves de cétoines et de scarabées en y pondant leurs oeufs. Les scolies étant pacifiques, elles ne piqueront que si elles se sentent en danger.

la scolie à front jaune [ Megascolia maculata ]

Chrysis ignita : la chryside commune ou enflammée est parfois appelée guêpe dorée ou encore guêpe-coucou parce qu'elle pond un oeuf dans le nid d'abeilles solitaires ou dans ceux d'Hymenoptères. La larve de chryside se nourrira alors des provisions de son hôte. Il existe 3000 espèces dans le monde, toutes pourvues de belles couleurs dorées iridescentes, bleues, vertes ou rouges, ou les trois à la fois. 

la chryside enflammée [ Chrysis ignita ]

Les odonates (4)

Ceriagrion tenellum : appelé aussi Agrion délicat, c'est une espèce d’insecte odonate (demoiselle) représentatif de l'unique espèce du genre Ceriagrion d'Europe et d'Afrique du Nord. Il possède un corps long de 25 à 35 mm, avec un thorax noir bronzé sans tache rouge, des pattes et des ptérostigmas rougeâtres. A noter que l'abdomen du mâle est entièrement rouge alors que celui de la femelle peut être de coloration variable : rouge, noir ou un mélange des deux.

le cériagrion délicat [ Ceriagrion tenellum ]

Ischnura elegans : suivant son degré de maturité, cette demoiselle de petite taille peut avoir plusieurs colorations : verte, orange, bleue ou violette. Elle se distingue des autres Zygoptères par son ptérostigma noirâtre et par une marque bleue située sur les derniers segments de son abdomen. La photo qui suit montre deux ischnures in copula. Le mâle a un thorax de couleur bleue avec des bandes noires. Mêmes bandes chez la femelle, mais sur thorax beige orangé teinté de vert.

les ischnures élégantes [ Ischnura elegans ]

Libellula fulva : un peu plus trappue que l'orthétrum réticulé avec lequel on pourrait la confondre, la libellule fauve mâle s'en distingue par des taches noires à la base des ailes et par la pruine bleutée qui recouvre le dessus de l'abdomen, laissant deviner la couleur orangée sous-jacente. La femelle arbore un abdomen roux orangé qui a donné son nom à l'espèce et une tache noire située à l'apex des ailes. En vieillissant elle devient plus sombre jusqu'à ressembler aux mâles. Les libellules immatures ont une coloration orangée qui rappelle celle des femelles mais s'en différencient par l'absence de tache noire à l'apex des ailes. 

la libellule fauve  [ Libellula fulva ]

Sympetrum striolatum : c'est une libellule qui a des pattes noires rayées de jaune longitudinalement à l'extérieur. Les mâles sont jaunâtres, lorsqu'ils sont immatures, à rouge sombre en devenant adultes, avec des bandes jaunes sur le thorax. Les femelles sont jaunâtres à brunâtres, lorsqu'elles vieillissent. La partie inférieure de leurs yeux n'est pas gris bleuté comme chez d'autres espèces. Les sutures de leur thorax sont soulignées de noir, avec des bandes de couleur leur donnant un aspect bariolé lorsqu'ils sont adultes. Leur abdomen a une forme cylindrique, et non en massue, avec une tache noire sur chacun des deux derniers segments. Quant à la femelle, elle se reconnaît à sa lame vulvaire saillante, partant obliquement de l'abdomen au niveau du huitième segment. 

le sympètre fascié [ Sympetrum striolatum ]

Les orthoptères (1)

Tessellana tessellata : cette petite sauterelle de coloration brun clair et brun foncé fait partie de la famille des Tettigoniidae. Elle mesure entre 14 et 18 mm. Les élytres montrent une bande médiane brun foncé hachée de fines lignes obliques blanches. On retrouve ces marques d'un brun foncé sur le pronotum et au dessus des yeux. A côté des araignées rouges évoluant à proximité, cette petite sauterelle fait figure de géante.

la decticelle carroyée [ Tessellana tessellata ]

A bientôt pour d'autres photos d'insectes qu'on peut rencontrer au quartier de la Coudoulière à Six-fours-les-plages. Pour patienter, je vous donne rendez-vous sur le site des Insectes de la Coudoulière qui regroupe près de 400 espèces d'insectes réparties en 15 ordres, lesquels sont représentés par plus de 2.500 photographies.

Photos : RHP Collection 



Johnny Hallyday, la légende

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Quand on pénètre dans les jardins de la maison du Cygne, on ne peut manquer de se retrouver nez à nez avec les grandes photographies de Johnny Hallyday. Plantées sur le gazon ou sur les carrés de rosiers, elles trônent sans complexe à côté des autres œuvres d'art à caractère permanent.

Dans la grande salle d'exposition, sont accrochées d'autres photos du chanteur, œuvres du photographe Tony Frank, que vous pourrez admirer du 6 juillet au 8 septembre 2019 dans le cadre de l'exposition intitulée "Johnny, la légende".

Sur un thème de saxo, l'affiche de l'expo 2019 et Johnny à la New Orléans en 1990
Photos de Johnny au milieu des œuvres d'art permanentes
Photos de Johnny dans les jardins de la maison du Cygne
Dès les années 1960, Tony Frank rejoint le staff du célèbre magazine "Salut les Copains" et devint le photographe attitré de Johnny Hallyday qu'il rencontra au Golf Drouot à Paris. Il fut aussi le photographe de Serge Gainsbourg, d'Eddie Mitchell, de Hughes Aufray et de bien d'autres artistes... 

On retiendra aussi de lui sa collaboration à environ 900 jaquettes de disques, des dizaines d'affiches dont celle de Michel Polnareff qui fit scandale en 1972.

Tony Frank et Johnny Hallyday
65 photos de Johnny prises entre 1965 et 2015
On le sait, Johnny était fan de belles machines auprès desquelles il aimait poser. Sur de puissantes motos prestigieuses comme les Harley Davidson, pour ne citer que cette marque, il se plaisait à sillonner les routes mythiques des Etats-Unis d'Amérique.

Johnny sur les routes mythiques de Etats-Unis d'Amérique en 1990
Johnny, à bord de son Hot Rod et chevauchant son Harley Davidson
Les promeneurs trouveront, au détour des allées de ce jardin où il fait bon flâner, beaucoup de belles photos de Johnny en grand format. Ils pourront aussi se reposer à l'ombre des grands arbres et se recueillir en mémoire de ce chanteur qui nous aura fait vibrer sur des airs de rock'n roll pendant plus de cinquante ans.

Johnny sur scène, acclamé par son public
Tony Frank est toujours en activité. Pour en savoir plus sur ce grand photographe des stars du show-biz, consultez son site Internet

Papillons de nuit

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Jadis, les hétérocères désignaient les « papillons de nuit » par opposition à l'ancien sous-ordre des rhopalocères définissant les « papillons de jour ». Cette expression obsolète désignait dans le langage commun les papillons actifs entre le crépuscule et l'aube. Or de nombreux hétérocères volent de jour, parfois même exclusivement. De ce fait la distinction entre papillons de jour (rhopalocères) et de nuit (hétérocères) ne correspond donc plus à la réalité scientifique actuelle. Cependant par commodité, elle reste encore très usitée.

Les hétérocères représentent une large majorité de l'ensemble de l'ordre des lépidoptères (papillons) et regroupent plusieurs dizaines de familles. Parmi les plus connues, on peut citer les sphinx (Sphingidae), les zygènes (Zygaenidae), les écailles (Arctiidae), les noctuelles (Noctuidae), les géomètres (Geometridae) ou encore les pyrales (Pyralidae) et les tordeuses (Tortricidae).

Les papillons de nuit (35) présentés ici ont été photographiés dans le quartier de la Coudoulière à Six-fours-les-plages... pendant la journée !

Famille des Geometridae

1) l'acidalie naine
Connue aussi sous le nom de Dosithée naine, c'est un petit papillon mesurant environ 15 mm d'envergure. Ses ailes grisâtres, tachetées de brun, sont frangées et picotées de points sombres. Son abdomen est annelé.

Idaea inquinata

2) l'acidalie picotée
Appelée aussi Frange picotée, l'Acidalie picotée est un papillon avec des ailes frangées et picotées de points noirs. Ces ailes sont blanchâtres avec des bandes de coloration plus soutenues. La chenille se nourrit de diverses herbacées.

Scopula marginepunctata

3) l'acidalie séparée
C'est un papillon d'une envergure d'environ 20 mm et de couleur beige à brunâtre. Chaque aile est marquée d'un point noir. Celles-ci sont frangées et picotées de petits points noirs. La chenille de ce petit phalène vit sur les herbacées.

Idaea distinctaria

4) l'acidalie sobre
C'est un papillon d'environ 16 mm d'envergure, de couleur blanchâtre avec un point noir sur chaque aile.

Idaea straminata

5) l'aspilate ochracée
Ce papillon d'environ 25 mm d'envergure, vole le jour et affectionne les coteaux du littoral chauds et secs. C'est une espèce bivoltine, voire trivoltine dans nos régions. L'apex est marqué d'un point grisâtre. Le dessus des ailes présente des dessins en forme de zig-zags et l'intérieur de petites taches grises. Les pattes sont blanchâtres. Le mâle se différencie de la femelle par des antennes plumeuses.

Aspitates ochrearia

6) l'impolie
Appelée également Acidalie détournée, c'est un papillon d'environ 30 mm d'envergure. Autre nom donné par les Anglais : "ruban ondulé"à cause de la bande la plus grande, plus ou moins foncée, partant d'une extrémité à l'autre de ses ailes frangées, picotées de points noirs.

Idaea aversata

7) la vieillie
La Vieillie, aussi appelée la Voisine, est un papillon d'une envergure de 20 mm. Ses ailes d'un blanc grisâtre sont frangées et picotées de points noirs. La chenille de ce petit phalène vit sur les silènes, mais aussi sur les pommiers, les chèvrefeuilles, les plantains ou les orties.

Idaea seriata

8) la phalène anglaise
Appelée aussi Corythée anglaise, elle a une envergure d'environ 25 mm. Vu de dessus son corps est de couleur grisâtre avec des marques noires et rousses. Ailes repliées, on y distingue un point noir. Quant à ses pattes, elles sont tigrées.

Thera britannica

9) la phalène honorée
C'est un papillon d'environ 30 mm d'envergure. Vu de dessus son corps est de couleur grisâtre à brunâtre. Le thorax est recouvert de longues soies plus claires. Les ailes sont traversées d'une ligne blanche plus ou moins soulignée de noir. Les ailes antérieures, barrées d'une ligne plus discrète, sont en outre marquées d'un point noir qui permet de les différencier des autres Campaea. Cette phalène vole au crépuscule et est attirée par la lumière. C'est une espèce bivoltine qu'on rencontre surtout dans le midi. Sa chenille se nourrit sur les chênes et les bouleaux.

Campaea honoraria

10) la phalène ochreuse
C'est un papillon de couleur ocre d'environ 20 mm d'envergure, qui vole le jour et affectionne les coteaux du littoral chauds et secs. Le dessus des ailes présente des dessins en forme de zig-zags. Les pattes sont ausi de couleur ocre. Le mâle se différencie de la femelle par des antennes plumeuses. Leur chenille qui est polyphage se nourrit de feuilles sèches ou de pétales de nombreuses plantes.

Idaea ochrata

11) la phalène de l'olivier
Appelée aussi Fausse eupithécie, c'est une phalène d'environ 20 mm d'envergure, de couleur brunâtre avec des formes géométriques blanchâtres et noirâtres, en forme d'éventail en partant du thorax vers le bas des ailes. Sa chenille se nourrit de nombreux végétaux et en particulier des bourgeons d'olivier dans les régions méditerranéennes.

Gymnoscelis rufifasciata

12) la phalène ondée
Appelée aussi l'Incertaine, cette phalène d'environ 30 mm d'envergure, est de couleur blanche avec des taches noires sur le dos, au début et sur le rebord des ailes antérieures au feston picoté. Elle vole au crépuscule et est attirée par la lumière. C'est une espèce bivoltine et même trivoltine selon les régions. Sa chenille se nourrit sur les crucifères.

Xanthorhoe fluctuata

13) la phalène sacrée
Appelé aussi vestale, c'est un papillon d'environ 25 mm d'envergure. Vu de dessus son corps est de couleur beige avec un chevron rose allant jusqu'à l'apex des ailes antérieures. Le thorax est recouvert de longues soies beiges. A ne pas confondre avec la phalène consacrée (Casilda consecraria) qui possède un point blanc sur chaque aile antérieure.

Rhodometra sacraria

Famille des Noctuidae

1) l'armigère
Connue sous le nom de noctuelle de la tomate, c'est un papillon ravageur polyphage. Ses ailes supérieures sont de couleur beige avec des colorations brunes, moins soutenues que chez la peltigère,
sa cousine, malgré la série de points blancs pouvant être présents chez les deux espèces. Les ailes inférieures frangées de blanc sont soulignées d'une large bande gris bleuté marquée de deux taches blanches et sont ornées d'une petite tache réniforme. Son corps de couleur crème est velu et ses yeux sont verts.

Helicoverpa armigera

2) le Collier blanc
Egalement appelé Noctuelle maculée, c'est un papillon de nuit qui est actif le jour. C'est une espèce bivoltine qui a disparu du nord de la France. Le thorax ainsi que l'avant de ses ailes antérieures est blanc grisâtre avec quelques trainées grises. Ces ailes présentent une large bande médiane brun foncé et vert olive, soulignée de noir, plus étendue au centre et arrondie vers l'avant. Elles sont marquées d'une tache blanche vers le bord externe et d'un point noir vers l'apex. Ses pattes sont bicolores, alternant des anneaux bruns et blancs.

Acontia lucida

3) la déplacée
Ce papillon d'environ 70 mm d'envergure est de couleur brune. Au repos, les ailes supérieures recouvrent celles inférieures, de couleur rouge orangée visibles seulement pendant le vol. Yeux bruns, pattes bicolores brunes et blanches, ventre blanc. Espèce univoltine, l'imago vole de juillet à octobre. La chenille affectionne les saules et les peupliers.

Catocala elocata

4) la noctuelle didyme
Connue aussi sous le nom de Mesapamea secalella, c'est un papillon nocturne dont la chenille se nourrit de graminées. Cette espèce, commune en France, peut être confondue avec Mesapamea secalis connue sous le nom de Hiéroglyphe. Cependant elle ne peut être identifiable avec certitude que par dissection des génitalias ! Cette noctuelle, dont l'envergure est de 40 mm, a des ailes antérieures brunes festonnées portant des dessins et des tâches sombres. Les ailes postérieures sont blanchâtres.

Mesapamea didyma

5) la noctuelle dysodée
Appelée aussi noctuelle des renoncules, ce papillon, dont l'envergure est de 30 à 35 mm, a des ailes alternant le blanc et le gris foncé et formant des dessins contrastés ornés de taches orangées. Son ventre est clair, ses pattes sont bicolores, alternant le blanc et le noir, et ses yeux sont bruns. On remarquera une touffe de soies au dessus et derrière la tête. La noctuelle dysodée vit dans les bois et buissons, et se nourrit des fleurs et graines de laitues.

Hecatera dysodea

6) la noctuelle gamma
C'est un papillon qui vit en Europe jusqu'à la Finlande et l'Islande, en Asie et en Afrique du Nord. Ses ailes antérieures sont de couleur jaune brunâtre avec, au centre, une tache blanche rappelant la lettre grecque gamma, d'où le nom vernaculaire gamma attribué à cet insecte. Quant à ses ailes postérieures, elles sont d'un brun clair enfumé sur le pourtour. Malgré que ce soit un papillon nocturne, on le voit toutefois butiner les fleurs pendant le jour.

Autographa gamma

7) la noctuelle des moissons
Appelée aussi moissonneuse, c'est un papillon nocturne dont la chenille est un ravageur très polyphage, se nourrissant sur un grand nombre de plantes cultivées telles les betteraves sucrières, les céréales, les pommes de terre et de nombreuses plantes sauvages. Cette espèce, commune en Europe, se rencontre aussi en Asie et en Afrique. Cette noctuelle, dont l'envergure est de 40 mm, a des ailes antérieures gris brun portant des dessins plus clairs bordés de noir. Les ailes postérieures sont blanches chez le mâle, et grises chez la femelle.

Agrotis segetum

8) la triphène fiancée
Connu aussi sous le nom de fiancée ou de hibou, ce papillon de nuit d'environ 30 mm est de couleur rousse, pouvant varier du brun clair au brun foncé. Au repos, les ailes supérieures sont croisées à plat au-dessus de l'abdomen, cachant des ailes inférieures orangées visibles seulement pendant le vol.

Noctua pronuba

Famille des Pyralidae

1) la clédéobie brunâtre
Appelé aussi petit tiangulaire, ce petit papillon d'environ 12 mm se rencontre dans le sud de l'Europe et en Afrique du Nord. Vu de dessus, ce pyrale est reconnaissable à ses deux tâches rondes noires et aux deux triangles noirs qui se découpent sur ses ailes d'un brun jaunâtre. Ses pattes garnies d'éperons sont jaunâtres.

Stemmatophora brunnealis

2) la pyrale de la farine
C'est un papillon de nuit, de couleur brune, mesure environ 18 à 30 mm. Il se nourrit de céréales entreposées (d'où son nom) et de matières organiques. La femelle replie son abdomen pour attirer les mâles.

Pyralis farinalis

3) la pyrale ferrugineuse
Appelée aussi botys ferrugineux ou pyrale rouillée, ce papillon d'environ 20 à 24 mm d'envergure est de couleur rouille marquée de taches et de dessins brunâtres. Les ailes frangées sont picotées de points bruns. C'est un papillon migrateur qui vole dès le crépuscule et dont la chenille se nourrit de diverses plantes basses.

Udea ferrugalis

4) la pyrale de la luzerne
C'est un petit papillon de nuit migrateur, élancé, qui mesure environ 14 à 16 mm, de coloration pouvant aller du beige au brun. Ses ailes festonnées sont ornées de deux grosses taches orbiculaires accolées et de trois points sombres sur leur rebord, mais elles peuvent ne pas être bien distinctes, à l'instar des soies grisâtres au dessus du thorax. Sa chenille se nourrit de trèfle et de luzerne, d'où son nom vernaculaire.

Nomophila noctuella

5) la pyrale de la betterave
C'est un papillon aux couleurs beiges et brunes. L'abdomen est cerclé de bandes blanches. Ses ailes aux bords festonnés sont marquées d'une bande blanche irrégulière et de taches de même couleur. On le rencontre dans le monde entier, et surtout dans les tropiques. Sa chenille se nourrit d'épinards, de betteraves, de coton, de maïs et de soja.

Spoladea recurvalis

Famille des Tortricidae

1) Le clepsis unicolore
Ce petit papillon de nuit est un ravageur phytophage faisant partie de la famille des tortricoïdes ou tordeuses. Ses ailes sont de couleur brune tirant vers le roux.

Clepsis unicolorana

2) la grapholite à lunule
C'est un petit papillon d'environ 12 à 16 mm d'envergure de la famille des Tortricidae. Ses ailes antérieures sont brunes avec une tache blanche, arrondie vers l'apex, formant un croissant de lune (ou lunule) quand les ailes sont réunies au repos.

Grapholita lunulana

3) la tordeuse du chêne (Archips xylosteana)
C'est un mini-papillon mesurant environ 11 mm, dont la chenille se nourrit des feuilles de chêne. Ses ailes sont brunes avec des variations claires et foncées portant une tache blanchâtre en bordure. Petite touffe de soies sur le dos.

Archips xylosteana

4) la tordeuse du figuier
C'est elle aussi un micro-lépidoptère appelé Teigne du figuier ou Xylopode du figuier car sa chenille se nourrit des feuilles de figuier. Ses ailes sont brunes orangées avec des dessins blanchâtres en zig-zag cachant un abdomen large de couleur brunâtre. Ses pattes veloutées sont blanches cerclées de noir au niveau des antérieures. Ses longues antennes sont bicolores, noires et blanches et ses yeux sont gris.

Choreutis nemorana

Familles des Arctiidae et des Eribidaea

1) l'écaille du myosotis
Appelée aussi la gentille, c'est une noctuelle de la famille des Arctiidae d'environ 30 à 40 mm d'envergure. C'est un papillon de nuit qui se rencontre sur les pourtours méditerranéens. Vu de dessus son corps est de couleur blanche, parsemé de dessins géométriques rouges et noirs sur les ailes et oranges et noirs sur le thorax.

Utetheisa pulchella

2) l'écaille pudique
Appelée aussi écaille tesselée, c'est une noctuelle de la famille des Arctiidae d'environ 35 à 40 mm d'envergure. Comme d'autres espèces du genre Cymbalophora (porteurs de cymbales), les mâles sont capables d'émettre en vol des chuintements à partir de leurs ailes. C'est un papillon de nuit qui se rencontre sur les pourtours méditerranéens. Vu de dessus son corps est de couleur blanchâtre parsemé de dessins géométriques d'un brun foncé.

Cymbalophora pudica

3) l'écaille striée
Connu sous le nom d'Ecaille striée, ce papillon de la famille des Eribidaea a une envergure de 30 à 35 mm. Les ailes antérieures sont généralement jaunes ou jaune clair, avec une bande longitudinale étroite, brun foncé chez les mâles. Chez les femelles, les stries peuvent manquer ou se restreindre aux parties externes. Leurs ailes postérieures sont également jaunes, mais elles sont plus foncées et plus larges que les ailes antérieures et présentent un bord brun foncé. Les antennes des mâles sont pennées.

Spiris striata

Famille des Sphingidae

1) le sphinx du liseron
Le sphinx du liseron ou sphinx à cornes de boeuf est un grand papillon de nuit dont l'envergure varie de 80 à 120 mm. Cet insecte butineur est doté d'une trompe démesurée dont la taille est plus grande que le corps, ce qui lui permet de prélever le nectar au fond des corolles sans jamais se poser. C'est un puissant volateur capable d'atteindre des pointes de 100 km/h ou de maintenir une vitesse de croisière de l'ordre de 50km/h lors des migrations. Ses plantes hôtes sont les liserons des champs et des haies sur lesquelles les chenilles se développeront. Ses ailes antérieures sont d'un gris brunâtre orné de motifs complexes à base de stries longitudinales et de taches, et ses postérieures marquées de bandes transversales sombres. Sur le dessus de son thorax, certains pourront y voir une tête d'âne gris...

Agrius convolvuli

Famille des Zygaenidae

1) la zygène de la filipendule
Appelé aussi Zygène spirée, c'est un papillon de nuit qui paradoxalement est actif pendant le jour. Les ailes antérieures sont noires avec des reflets bleus et comportent six points rouges. Celles postérieures sont rouges frangées de noir. Les antennes sont terminées en massue, comme c'est le cas pour toutes les zygènes.

Zygaena filipendulae

Voilà, la visite est terminée. Pour en savoir plus sur les papillons de nuit et sur les lépidoptères en général, vous pouvez consulter la page des papillons sur le site Internet " Insectes de Coudoulière" en cliquant sur le lien proposé.

Mais avant de quitter cette page, n'oubliez pas d'y laisser un commentaire.

Photos : RHP Collection.

Faucardage des étangs de la Coudoulière

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C'est la société EDIVERT, sise à Ormes dans la Marne, qui a été chargée de faucarder les deux étangs de la Coudoulière, l'un envahi par les cératophylles et l'autre par les nénuphars blancs.

Face à l'évolution de la législation dans le domaine de l'entretien des milieux aquatiques (1), cette entreprise a proposé à l'ASLG une solution alternative au désherbage chimique : le désherbage mécanique, procédé déjà utilisée dans le passé dans les étangs de la Coudoulière pour se débarrasser en grande partie des plantes aquatiques envahissantes.

La préparation du terrain

Pour que l'engin amphibie faucardeur puisse accéder aux plans d'eau et déposer sur les berges les plantes aquatiques arrachées, les jardiniers de l'ASLG ont coupé en de nombreux endroits les roseaux qui poussaient le long des berges et ont aménagé des aires de stockage des déchets de végétaux.

Coupe des roseaux poussant sur les berges du lac de l'anneau

L'arrivée du convoi

L'engin amphibie à chenilles, sur remorque tractée, est arrivé à Six-fours le 7 octobre. Le lendemain il était opérationnel pour assurer les opérations de faucardage prévues.

L'engin faucardeur sur sa remorque
L'engin faucardeur équipé de divers outils

Faucardage de l'étang de l'anneau

Cet étang est envahi par des cératophylles épineux (Ceratophyllum deversum). Ce sont des plantes aquatiques dépourvues de racines mais qui se fixent au substrat à l’aide de rhizoïdes. Ainsi des morceaux de tiges, flottantes ou non, sont transportées par les courants et vont coloniser d'autres endroits. C'est une plante aquatique envahissante qu'il est difficile de contenir dans des grandes étendues d'eau et qui prolifère quand les conditions lui sont favorables.

Tas de cératophylles
Ceratophyllum deversum
Pour enlever un maximum de tiges, le faucardeur utilise un râteau d'arrachage et des barres de coupe. Ces dernières permettent de travailler jusqu'à 2m de profondeur et sur une largeur de 2,20 m à 4,00 m par passage, selon l'outil sélectionné.

Opération de faucardage au lac de l'anneau (1)
Opération de faucardage au lac de l'anneau (2)
Opération de faucardage au lac de l'anneau (3)

Faucadarge de l'étang long

Cet étang est envahi par de grands nénuphars blancs (Nymphaea alba). À partir d'un rhizome, enraciné dans le substrat, poussent de longs pétioles des feuilles dont les limbes flottent à la surface. Les grandes feuilles vertes sont plus ou moins cordiformes, arrondies, coriaces, avec des lobes bien marqués. Chaque année les rhizomes produisent de nouvelles tiges. Le but de l'opération consiste donc en l'arrachage des tiges et surtout du système racinaire.

Tas de tiges, feuilles et rhizomes de grands nénuphars blancs
Rhizomes de Nymphaea alba
En la circonstance l'engin amphibie a été équipé d'une fraise rotative permettant de faire remonter à la surface le système racinaire des nénuphars. Une fois décollés du fond, les rhizomes et racines sont ramassés à l'aide de l'engin équipé de son panier de ramassage, puis déversés en des endroits aménagés sur la rive.

Opération de faucardage au lac long (1)
Opération de faucardage au lac long (2)
L'opération de faucardage des étangs terminée, ce sera au tour des jardiniers d'évacuer ces tonnes de déchets végétaux déposés en tas le long des berges.

D'autres séances de faucardage sont prévues dans les années à venir de façon à maîtriser l'extension de ces plantes aquatiques envahissantes, certes, mais qui servent de refuge aux alevins et apportent de l'oxygène aux plans d'eau.

Panneau pédagogique sur les plantes aquatiques des étangs

Les aigrettes garzettes (Egretta garzetta) viendront encore trouver pitance parmi les nénuphars restant, et les tortues de Floride (Trachemys scripta elegans) continueront à se prélasser dès les premiers rayons du soleil sur les quelques rhizomes remontés à la surface. Quant aux foulques macroules (Fulica atra), elles continueront l'hiver à plonger pour se nourrir des Cératophylles reposant au fond de l'eau.

Egretta garzetta chassant parmi les nénuphars
Trachemys scripta elegans se reposant sur un rhizome de nénuphar
Fulica atra se nourrissant de cératophylles
A noter que pour combattre les algues vertes filamenteuses, il a été utilisé un produit appelé "Bleu Marine" qui a la particularité de bloquer la photosynthèse des plantes aquatiques et des algues. Ainsi, ces algues, et également les plantes aquatiques, ne devraient plus avoir accès à la lumière nécessaire à leur croissance.

D'autre part, dans les prochaines années, il n'est pas exclu que l'ASLG fasse appel à cette société de faucardage pour curer et désenvaser par aspiration toute la vase accumulée au fond depuis de nombreuses années, constituée de matières organiques et chargée de nitrates, phosphates, métaux lourds et autres dérivés d'hydrocarbures... Cela fera peut-être l'objet d'un autre article sur ce blog, si Dieu me prête vie !

Note 1 : L'utilisation de produits phytosanitaires dans le but de lutter contre la prolifération de vase, d'algues ou de plantes aquatiques est totalement interdite depuis le 1er janvier 2017. En effet la loi Labbé de 2014 et la loi de transition énergétique de 2015 (article 68) font que les collectivités n'ont plus le droit d'utiliser des traitements phytosanitaires. Cette loi a été appliquée aux particuliers dès le 1er janvier 2019.

Photos : RHP Collection

Embellissements floraux

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Embellissements floraux au domaine de la Coudoulière

Article réalisé par Christiane BREGEOT

Après cette belle réalisation à l’entrée du domaine de la Coudoulière, l’embellissement se poursuit dans différents endroits.

L’entrée du domaine de la Coudoulière
Enrochements et massifs floraux
Plantes ornementales à l'entrée du domaine

Aux Morières, près du pont en bois, les jardiniers ont procédé à l’arrachage des mauvaises herbes, et ont équilibré la terre, les fleurs retenues se plairont dans cet espace.

Une bâche de paillage a été installée avant la plantation, protégeant cet aménagement  des dégâts causés par le développement racinaire, l’érosion et le ravinement.

Cette toile conserve aussi le maximum d’humidité dans le sol, ce qui permet de réduire les arrosages des plantations.

Un duo gagnant avec du gravier répandu sur la bâche. L’association  des deux remplit les fonctions : la séparation des matériaux et le désherbage. On obtient rapidement un résultat esthétique avec cette
combinaison.

Plantations près du petit pont des Nouvelles Morières
Aménagement floral au giratoire des Nouvelles Morières

Des Véroniques, Sauges, Lavandes, Lantanas, Euryops, Violettes, ces fleurs aux multiples facettes,  ont trouvé  leur place et ne demandent qu’un peu de soleil pour s’épanouir sous un climat doux.

Les idées ne manquent pas, et en harmonie avec la nature,  il existe plusieurs façons d’utiliser des rondins de bois, pour apporter une autre décoration plus originale dans cette entrée d’immeuble au Luberon.

Herbes de Provence et décors en rondins de bois
Massifs de fleurs délimités par des rondins de bois

Vous découvrirez des Strelitzias (oiseaux de paradis) somptueusement colorées rappelant la forme d’un volatile,  parmi les belles plantes installées en bas de l’escalier de la place des Alpilles, menant à Vacanciel.

Tapissage de graviers bicolores pour ce mandarinier entouré de marguerites jaunes et d'oiseaux de paradis
Gros graviers blancs concassés et massifs floraux sur l'avenue des Platanes

Et Christiane BREGEOT de conclure cet article avec cette citation de Henri MATISSE :

Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir (Henri Matisse)

Photos : RHP Collection

La tempête Fabien à la Coudoulière

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Comme prévu par Météo France, la tempête Fabien a provoqué des vents violents à son arrivée sur les côtes françaises. En Gironde, certaines rafales ont dépassé les 140 km/h, et au cap Corse elles ont franchi la barre fatidique des 200 km/h.

Cette tempête, accompagnée de fortes  pluies, a provoqué des crues et inondations importantes, privant des milliers de foyers d'électricité et de logement. Formée par la différence entre les basses pressions circulant sur les îles britanniques et des hautes pressions présentes au large du Maroc, la tempête Fabien est un phénomène qualifié de fréquent en hiver.

Dans le Var, notamment sur le littoral, on a pu observer des vents soufflant à 100 km/h avec des rafales atteignant les 110 km/h, comme le montrent ces quelques photos prises hier, dimanche, sur le port de la Coudoulière et au cap Nègre.

Vagues se brisant sur les jetées et épis du port de la Coudoulière
Vagues submergeant la jetée
Le feu d'entrée du port est masqué par une vague gigantesque
D'autres vagues se brisent contre la jetée du port...
... inlassablement !
Encore et encore.... Zoomons sur l'encadré !
Vous avez remarqué le goéland marin cherchant pitance dans l'écume des vagues ?
Les embruns se pulvérisent sur les automobiles roulant sur la corniche de la Coudoulière
A la pointe du cap Nègre, les flots rugissant s'écrasent contre les rochers

Dans le port de la Coudoulière, la tempête n'a pas eu de conséquences gravissimes. Les embarcations bien amarrées ont résisté à la violence des vents ; les véliplanchistes ont préféré rester au chaud chez eux et le feu d'artifice, prévu le dimanche au soir, a été reporté au lendemain.

Photos : RHP Collection.

Une vidéo haute définition de 36 secondes montrant la violence des vagues s'écrasant sur la jetée du port de la Coudoulière a été mise en ligne sur YOUTUBE :

Meilleurs voeux pour l'an 2020

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A tous les Six-fournais et en particulier aux résidents et amis de la Coudoulière, je souhaite beaucoup de bonheur, joie, prospérité, une excellente santé bien sûr, et que l'année 2020 soit encore meilleure pour eux que l'année précédente et que les autres années passées.

Une petite attention aux riverains de la parcelle AV 1102 qui verront en 2020 la réalisation du parking paysager, promise par Monsieur le Maire et approuvée en Conseil Municipal il y a 6 mois (1). Les  Six-fournais pourront consulter le bulletin municipal de décembre 2019 dans lequel figure le plan de l'ouvrage et où sont décrits les objectifs de ce nouvel aménagement (2).


Sources :

(1) délibération n° 18 du conseil municipale du 26 juin 2019 approuvant à l'unanimité le projet de création de stationnements paysagers du Parc de la Méditerranée situé corniche de la Coudoulière,
autorisant Monsieur le Maire à solliciter l'aide financière de la Métropole Toulon Provence Méditerranée dans le cadre du fonds de concours annuel 2019...

(2) bulletin municipal n° 250 de décembre 2019, page 12, concernant un parc de stationnement gratuit paysager à la Coudoulière, dont les travaux démarreront début 2020. Quelques chiffres : 145 places de parking dont 2 places pour les PMR, 24 emplacements 2 roues, 84 arbres en complément des pins et oliviers existant, 2300 m² de surfaces arbustives soit 3792 plantes, et un bassin de rétention des eaux pluviales de 290 m3...

Bulletin municipal que je vous invite à découvrir sur le site Internet de la ville de Six-fours-les-plages.

Photo : RHP Collection (montrant la zone AV 1102 enneigée).

Les grands cormorans

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La rencontre fortuite avec un grand cormoran perché sur la branche basse d'un arbre, à seulement quelques mètres de vous, cela peut surprendre, d'autant plus que l'oiseau est d'un caractère farouche. En m'approchant plus près, je vis qu'au bec du phalacrocoracidé, était accroché un gros hameçon d'où pendait un fil nylon terminé par un plomb de palangrotte. Le volatile était venu s'abriter près du lac de l'anneau, en attendant des jours meilleurs, car il ne pouvait plus s'alimenter.

Le pêcheur pêché

C'était il y a 20 ans. A cette époque, l'espèce fréquentait le littoral maritime et la présence dans les lacs de la Coudoulière était plutôt rare.

Grand cormoran maritime

Depuis, les grands cormorans se sont habitués à la présence humaine, et quand la mer est démontée, ils viennent chercher pitance dans les eaux calmes des lacs de la Coudoulière. En fin de janvier 2020, ils étaient quatre à pêcher, à tour de rôle, les quelques poissons du lac de l'anneau en état de léthargie hivernale dont la population avait été anéantie en juillet 2017.

Quatre grands cormorans réunis au lac de l'anneau

Parmi ces cormorans, deux étaient tout noir, l'un présentait une poitrine blanche et l'autre des plumes blanches sur la tête et les cuisses. Le lendemain, on en dénombrait cinq qui migrèrent les jours suivants vers d'autres lieux plus nourriciers.

Grands cormorans adulte et juvénile

La première fois que je vis un cormoran à la poitrine blanche, je pensais qu'il s'agissait d'une sous-espèce distincte et plus précisément de Phalacrocorax carbo lucidus... mais cette sous-espèce vit en Afrique du sud ! En fait il s'agissait d'un grand cormoran immature...

Grand cormoran immature

Ce n'est que l'année dernière, après plusieurs observations, que je constatai parmi les populations de grands cormorans dits communs ou maritimes (Phalacrocorax carbo carbo) la présence de grands cormorans continentaux (Phalacrocorax carbo sinensis).

Phalacrocorax carbo sinensis

Le plumage du Grand Cormoran adulte est généralement entièrement noir. Le bec est de couleur blanc-crème ou gris clair et comporte une large tache jaune à la commissure des lèvres. Les yeux sont verts émeraude et les pattes palmées sont noires. Les juvéniles ont un plumage plus clair, avec le dos brunâtre et le ventre et la poitrine blancs.

Phalacrocorax carbo carbo (détail de la tête)

Le grand cormoran est un bon plongeur qui peut aller jusqu'à dix mètres de profondeur pour capturer ses proies.

Grand cormoran nageant

Une fois sorti de l'eau, au sol ou perché sur une branche, il passe parfois des heures à se sécher, ailes et queue déployées. Ce comportement pourrait également avoir un rôle social tout en agissant dans la digestion.

Grand cormoran séchant ses ailes, en position d'étendard

Quand il ne pêche pas, le grand cormoran se perche très souvent sur un support en hauteur, où il se fait également sécher.

Grand cormoran perché sur une branche

En France, le cormoran est protégé, mais le Code de l'environnement permet certaines dérogations liées notamment aux dommages importants aux piscicultures en étang, lorsque les populations des colonies de cormorans sont élevées.

Phalacrocorax carbo carbo et canard colvert

Le terme Phalacrocorax vient de la juxtaposition de deux termes grecs Phalakros (chauve) et korax (corbeau). Le terme carbo (charbon en latin) fait allusion à la couleur noire de cet oiseau piscicole. 

Le mot cormoran a pour origine deux mots du vieux français, corp (corbeau) et marenc (de mer), ce qui a donné cormareng au XIIe siècle, puis cormaran au siècle suivant.

Photos : RHP Collection

Liens : Oiseaux de Coudoulière : https://www.coudouliere.fr/oiseaux/galerie2.html

Le Capucin bec-de-plomb

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Couples de Capucins bec-de-plomb

Dans le domaine de la Coudoulière, sur le chemin qui mène du lac de l'anneau à Vacanciel, il y a un arbre caduc de 8 mètres de haut, au tronc grisâtre et à l'écorce exfoliante, dont les branches servent en hiver de perchoirs aux petits passereaux. Des Tarins des aulnes (Spinus spinus), des Mésanges bleues (Cyanistes caeruleus) et des Pinsons des arbres (Fringilla coelebs) fréquentent généralement cet arbre accueillant.

Mésange bleue et Tarin des aulnes mâle

Pour ne pas les effaroucher, il faut se planquer à l'ombre d'un cyprès distant d'une douzaine de mètres et attendre que les passereaux se posent sur une branche pour pouvoir les photographier. Du fait de l'éloignement et comme ils sont très mobiles, les choix se porteront sur une vitesse d'obturation élevée, l'utilisation maximale du zoom et les prises de vue à main levée, au risque de bouger et d'obtenir des photos floues.

Malgré leur petitesse, l'oeil aguerri pourra identifier les passereaux, mais dans la pratique le photographe sera trop occupé à faire la mise au point sur des sujets mesurant entre 10 et 12 cm pour penser à les identifier. Ce n'est qu'après avoir téléchargé les photos sur son ordinateur que celui-ci pourra les visionner et ne conserver que celles de bonne facture mettant en valeur les oiseaux, identifiés ou non.

Pinsons des arbres

En ce jour du 8 février 2020, deux photos présentaient un passereau inconnu, remarquable grâce à la forme de son bec spécial qui me fit penser au Bec croisé des sapins (Loxia curvirostra) de la famille des Fringillidés. Mais trop de détails ne concordaient pas avec ce passereau, ni avec le Gros bec (Coccothraustes coccothraustes) et encore moins avec les autres petits passereaux communs en France !

C'est alors que je pris connaissance d'articles faisant mention de populations de petits oiseaux originaires d'Asie, qui avaient colonisé les jardins de Nice et essaimé aux alentours.

Tarin des aulnes femelle et Capucin bec-de-plomb

Cet article disait en substance qu'en 1988 avait été signalée pour la première fois en France l'existence d'une population d'une vingtaine de sujets dans le jardin botanique de la Corniche fleurie de Nice.

Dans les années qui suivirent, cette population fondatrice a essaimé, d'abord dans l'ensemble de l'agglomération niçoise, puis dans la vallée du Var entre Carros et Saint-Laurent-du-Var. Et l'article d'ajouter que l'actuelle aire de répartition de l'espèce n'était pas connue avec précision et qu'il en était de même de l'effectif de sa population en France, estimée à plus d'un millier d'individus.

On sait maintenant qu'en 2020, photo à l'appui, cette espèce est arrivée à Six-fours-les-plages et qu'elle a été identifiée comme étant un Capucin bec-de-plomb (Euodice malabarica).

Capucin bec-de-plomb (photo 1)

C'est un passereau allochtone du territoire français, échappé de volière ou délibérément relâché par des particuliers. En Asie c'est un oiseau de cage très prisé. Originaire des Indes, du Pakistan et du Sri-Lanka, on le trouve à l'ouest jusqu'au golfe Persique.

Capucin bec-de-plomb (photo 2)

Ce Capucin est brun-gris pâle, avec le croupion blanchâtre, le dessous blanc-crème et la queue noirâtre nettement pointue. Il possède un bec particulier, couleur gris-plomb, épais à la base avec le culmen (1) un peu arqué.

Il n'y a pas de dimorphisme marqué entre les deux sexes. Cependant le mâle peut avoir la tête et la base du bec plus large, et aurait tendance à adopter une attitude plus dressée que la femelle qui se plaque sur son perchoir, notamment en cas de danger.

Couple de Capucins bec-de-plomb

A plusieurs reprises je suis retourné auprès de l'arbre aux oiseaux où j'avais vu le Capucin bec-de-plomb, mais celui-ci semblait avoir été effarouché par les bruyants Etourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris) venus se gaver des baies noires des Lierres grimpants (Hedera helix) proches.

Etourneaux sansonnets se nourrissant de baies noires

Seize jours après cette première rencontre, je me rendis sur les lieux afin d'identifier l'arbre aux oiseaux, en complément de mes précédentes observations.

D'après ses rameaux d'un brun-rouge terminés par des bourgeons ovales, disposés en groupes de 2 à 5, dont certains développaient précocement des feuilles vertes biserretées (2) et de rares petites fleurs blanches pédonculées (3), je convins qu'il s'agissait d'un Merisier (Prunus avium), aussi appelé Cerisier sauvage ou Cerisier des bois, mais aussi Cerisier des oiseaux !

Cerisier des oiseaux avec détails du tronc, des bourgeons, des feuilles et des fleurs

J'allais quitter les lieux quand quatre passereaux vinrent se poser sur les hautes branches : c'étaient deux couples de Capucins bec-de-plomb.

Le temps de faire quelques photos que voici... puis ils s'envolèrent comme ils étaient venus, laissant la place à un groupe gazouillant de Tarins des aulnes...

Couples de Capucins bec-de-plomb
Capucins bec-de-plomb groupés
Couple de Capucins bec-de-plomb dont un en vol
Couple de Capucins bec-de-plomb

Notes :
(1) en zoologie, le culmen est l'arête dorsale de la mandibule supérieure des oiseaux.
(2) les feuilles sont dites serretées quand elles sont dentées en scie, et biserretées quand ces dents sont elles-mêmes dentées.
(3) le pédoncule est la pièce florale en forme de tige, qui porte les fleurs, puis, après fécondation, les fruits.

Photos : RHP Collection

Ces insectes connus des pêcheurs

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Depuis les temps immémoriaux, l’homme, pour se nourrir, a essayé de capturer les animaux aquatiques peuplant les étangs et les rivières. Après avoir observé leur mode d'alimentation, il a imaginé un hameçon taillé dans l'ivoire (Note1) qu'il a garni, en guise d'appâts, d'insectes naturels qu'il attrapait ça et là. 

Bien qu’à notre époque les pêcheurs utilisent des leurres artificiels, colorés, imitant à la perfection ces insectes, les mêmes esches sont encore à l'honneur dans nos campagnes où elles sont utilisées par de nombreux pêcheurs à la ligne voulant vivre en harmonie avec la nature.

Criquets et demoiselles

Parmi ces insectes naturels, citons les criquets qui, posés sur la surface de l'eau, se débattent en secouant leurs pattes arrières pour tenter de se maintenir hors de l'eau. Ils attireront ineffablement les carnassiers intrigués par ces agitations. L'Oedipode soufrée (Oedaleus decorus), joliment décorée de vert et de brun, est un criquet qui fera un excellent appât !

Oedipode soufrée

L'efficacité des appâts constitués d'insectes volants aquatiques n'est plus à démontrer. Les libellules du genre demoiselles tels que l'Agrion délicat (Ceriagrion tenellum) et l'Agrion élégant (Ischnura elegans) constituent d'excellents appâts. Posées sur la surface de l'eau, le moindre bruissement d'ailes émis par ces odonates attisera la curiosité des prédateurs pensant avoir affaire à des insectes peu méfiants venus pondre à la surface de l'eau.

Agrions délicat (à gauche) et élégant (à droite)

A signaler que certaines espèces d'odonates sont protégées par les législations françaises et européennes. Dans le doute, préférer des leurres imitant les libellules plutôt qu'utiliser des appâts naturels. 

Quant aux larves de libellules, elles sont recherchées par des carnassiers de moindre taille. Ces larves étant prédatrices, elles sont capables de capturer de jeunes alevins. Elles se nourrissent aussi de larves de moustiques, d'où leur utilité... 

Teignes et asticots

Les pêcheurs de truites apprécieront les larves de Teigne (Galleria mellonella) (Note2) qui à l'état d'imagos se présentent sous la forme de gros papillons de la famille des Pyralidae.

Plus petits que les larves de Teigne, et fortement appréciés des pêcheurs de gardons, rotengles et autres poissons blancs, les asticots blancs sont les larves de la mouche bleue de la viande (Calliphora vicina). Ils sont utilisés lors de diverses techniques de pêche comme la pêche au coup, la pêche à l'anglaise, la pêche à la bolognaise et la pêche au posé.

Mouches bleues de la viande
Asticots blancs

Les Ephémères

Chez les Ephéméroptères, les larves sont aquatiques et les adultes ont une vie aérienne. Si les éphémères à l'état d'imago ne vivent que deux à trois jours (d'où leur nom), leurs larves ont une durée de vie de plus de 2 ans.
Du fait de la petitesse des larves nageuses de la "Mouche de mai" (environ 6 à 10 mm), celles-ci sont très peu utilisées pour la pêche mais conviennent pour la nourriture des poissons d'aquarium. Par contre l'adulte pourrait présenter une source de protéines intéressante pour un petit carnassier.

En mars, j'ai pu photographier un imago d'éphémère (Cloeon dipterum), long de 10 mm sans les cerques, lesquels mesurent environ 12 mm.

Ephémère ou mouche de mai
Larves d'Ephéméroptères

Les Chironomes


A quelques jours d'intervalle j'avais également photographié un couple de chironomes plumeux (Chironomus plumosus) d'aspect verdâtre, posés sur la vitre de ma loggia. Si le mâle, reconnaissable à ses antennes plumeuses, mesure environ 10 mm, la femelle qui possède de courtes antennes mesure à peu près 8 mm.

En quoi ce minuscule insecte - qu'on ne peut enfiler sur un hameçon - est-il connu des pêcheurs, allez-vous me dire ?

 
Couple de chironomes plumeux

En fait la larve du Chironome plumeux est connue sous le nom vernaculaire de "ver de vase", de couleur rouge sang. Celui-ci constitue une source importante de nourriture pour les poissons et pour de nombreux autres organismes aquatiques. C'est l'esche reine pour la pêche au coup.

Vers de vase rouges sang

Ces larves jouent un rôle important pour la filtration de l'eau et aussi la minéralisation de la matière organique sédimentée, tout en constituant la base d'une importante chaine alimentaire. A cause de leur présence très abondante dans les eaux, elles sont des aliments de prédilection pour les poissons vivant en eaux douces ou dans des espaces restreints tels les aquariums. C’est la raison pour laquelle le ver de vase, friandise appréciable pour grand nombre de poissons, est très utilisé comme appât par les pêcheurs. Les plus gros des vers rouges pourront être enfilés sur les hameçons. Quant aux autres ils entreront dans la confection du fouillis, nécessaire pour un bon amorçage du poisson blanc.

Larves de Chironomes

Ce n'était pas évident de relier ces insectes si différents les uns des autres. Le seul lien qui les unit, c'est leur positionnement sur la chaine alimentaire d'un grand nombre de poissons d'eau douce, omnivores et carnivores.

Note1 : l'hameçon a fait son apparition au Néolithique, à l'âge de la pierre polie. A l'âge des métaux, l'homme façonne le bronze et confectionne des hameçons proches de ceux actuels. L’avènement du fer leur apportera la résistance nécessaire.
Note2 : les teignes, plus exactement les fausses teignes de la cire, appelées aussi galléries, sont fort appréciées des truites.

Photos : RHP Collection

Plages et piscines face au Covid-19

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Dans un communiqué de presse en date du 10 avril 2020, le Préfet du Var tenait à rappeler les différentes interdictions en vigueur dans le département, notamment :
- l'interdiction des hébergements à vocation touristique situés dans l'ensemble des 153 communes du Var et destinés à recevoir du public  ;
- l'interdiction temporaire, jusqu'au 11 mai 2020, de l'accès au rivage de la mer, y compris celui des îles, des communes du littoral (arrêtés du 19 mars et du 15-04-2020) ;
- la fermeture jusqu'à nouvel ordre des piscines publiques et privées à usage collectif (arrêté du 8 avril 2020)...

Le rivage de la mer comprend les plages, les secteurs rocheux naturels de bord de mer et les ouvrages de défense contre la mer, tels que épis, brises lames et digues implantés sur le domaine public maritime. Ces arrêtés visent à prévenir les risques de propagation de l’épidémie du Covid-19 en interdisant la circulation et les rassemblements de personnes le long du littoral. Afin de garantir la santé de tous et la sécurité de chacun, les violations à ces mesures sont sanctionnées par des amendes prévues pour les contraventions de classe 4.

Plage de la Coudoulière (photo RHP Collection)
Avec la mise en place d'un plan de dé-confinement qui sera annoncé par le Président de la République le 11 mai 2020, se posera la question de la poursuite ou non de l'interdiction à l'accès du rivage marin. Une telle décision sera t'elle déléguée aux maires des communes concernées ou émanera t'elle du Préfet ? Des dérogations seront-elles accordées par le Préfet aux communes qui en feront les demandes ? On en saura plus dans quelques jours...

S'il est facile d'observer une distanciation sociale sur les plages atlantiques, pendant les marées basses, il n'en est pas de même pour le littoral méditerranéen peu sujet aux marées, formé de plages étroites et de calanques enrochées. Dans la quartier de la Coudoulière, de part et d'autre du port, se trouvent la plage de la Coudoulière et celle des Roches Brunes. Toutes deux sont dotées d'un poste de secours. On peut espérer que, pendant la surveillance estivale, ces plages seront accessibles aux baigneurs sous certaines conditions liées à la distanciation physique et à la durée d'occupation des emplacements, afin de permettre aux autres estivants de pouvoir profiter de la mer.

On pourra se poser les mêmes questions au sujet des piscines publiques et privées à usage collectif.
Dans le quartier de la Coudoulière, on dénombre 6 piscines dont une publique (la piscine municipale) et 5 privées situées dans le domaine du même nom et à proximité.

La piscine municipale, située traverse des Hoirs, près du stade Antoine Baptiste, est une piscine couverte de type Tournesol, dont le toit en forme de coupole peut être partiellement ouvert en été.
Sa gestion relève de la ville de Six-fours-les-plages.

Piscine municipale de Six-fours (capture Google Earth Pro)
Trois des piscines privées à usage collectif, c'est-à-dire recevant du public, se trouvent toutes dans le domaine de la Coudoulière. Par ordre de grandeur, il y a celle du complexe nautique, suivie de la piscine des Rivages de Coudoulière et celle des Jardins d'Azur. La première est gérée par l'ASLG et le Club du Domaine, et les deux autres par une union syndicale de copropriétaires.

Piscine du Club (capture photo d'après vidéo prise par un drone)
Piscine des Rivages de Coudoulière (capture Google Earth Pro)
Piscine des Jardins d'Azur (capture Google Earth Pro)
Les 2 autres piscines privées à usage collectif se trouvent de l'autre côté du chemin de Repentance.

Piscine de la Résidence Odalys Aryana (capture Google Earth Pro)
Piscine des Marines d'Aryana (capture Google Earth Pro)
Ces piscines sont fermées, jusqu'à nouvel ordre, par arrêté préfectoral. Il est possible qu'elles puissent ouvrir en période estivale, sous certaines conditions édictées par le Préfet ! 

On peut imaginer une surveillance accrue par un personnel qualifié qui veillera à la limitation du nombre d'usagers (30% de la capacité maximum par exemple) et à la durée d'occupation (limitée à 1 heure par exemple) pour permettre le turn-over.

Ce surveillant devra t'il prendre la température frontale de chaque individu se présentant à la piscine et refuser les personnes fiévreuses ? Sera t'il obligé de tenir un journal de bord où seront consignés les noms des usagers avec date et heure d'arrivée, ainsi que leurs coordonnées pour les prévenir en cas de connaissance d'un cas positif au Covid-19, comme cela va se pratiquer dans les restaurants d'Outre-Rhin dès ce samedi ? 

A cela ajouter l'obligation d'un marquage au sol pour indiquer la distanciation sociale entre les usagers, en tenant compte des personnes seules et des groupes familiaux afin d'optimiser l'espace...

L'autre grande inconnue, c'est le comportement du Coronavirus dans l'eau, même chlorée. D'après l'OMS, la contamination de l'eau de la ville par le Covid-19 paraît improbable. Quant à l'Agence Régionale de Santé, elle a annoncé récemment que son personnel, étant débordé par la crise sanitaire liée au Coronavirus, ne pourrait effectuer dans des conditions optimales les analyses des eaux de piscine.

Donc affaire à suivre...

Calcul de distance 100 km de Six-Fours

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"A partir du 11 mai, et jusqu'au 2 juin, il sera possible de se déplacer sans dérogation, mais uniquement dans un rayon de 100 km, à vol d'oiseau, autour de son domicile, et sans quitter son département ou sa région", avait annoncé le premier ministre Edouard Philippe devant l'Assemblée Nationale. 

Mais il a aussi précisé que les déplacements interdépartementaux ou interrégionaux seraient réduits "aux seuls motifs professionnels ou familiaux impérieux, pour des raisons évidentes de limitation de la circulation du Covid-19".

Les règles diffèreront-elles en fonction des départements en zones vertes ou rouges ? En règle générale vous pourrez vous déplacer dans le département où vous habitez sans limitation de distance. Depuis Six-Fours, ce rayon inclut une grande partie des Bouches-du-Rhône, un bout de Vaucluse, le sud des Alpes de Haute Provence et s'arrête en limite des Alpes Maritimes.

Aujourd'hui 11 mai, premier jour du dé-confinement, voici 8 applications à utiliser pour se rendre compte de ce que représente ce fameux rayon de 100 kilomètres, à vol d'oiseau, autour de son domicile.

Géoportail, l’outil officiel 

L’outil Géoportail est accessible gratuitement sur tous les navigateurs, même en version mobile. Il est mis à disposition par l'Institut National de l'Information Géographique et Forestière (IGN).

Pour connaître la zone dans laquelle vous aurez le droit de vous déplacer sans attestation, il faut se rendre dans l’onglet “outils” situé à droite, symbolisé par une clé plate. Cliquez sur “mesures” et “calculer une isochrone”, à savoir une zone représentant jusqu'où il est possible d'aller pour un temps de trajet donné.

En l'occurrence, il va falloir calculer une "isodistance" pour connaître le périmètre de 100 kilomètres, atteignable par les routes existantes. Le rayon généré sera plus précis mais ne sera plus à vol d'oiseau, s'écartant des règles édictées par le gouvernement.

Ne reste plus qu’à renseigner son adresse dans le champ “départ” et indiquer 100 kilomètres dans la case "distance". Le site génère alors la zone en question. Cette fonction étant en version bêta, donc en cours de développement, il est possible que vous rencontriez des bugs. Dans ce cas rechargez la page et recommencez.

La zone comprise dans le rayon de 100 km autour de votre domicile apparaitra avec un mappage vert et ne pourra être utilisée telle que. En effet, on regrettera l'absence d'indication des lieux, repères permettant de définir les limites à ne pas franchir lors de nos déplacements.

Le plan fourni par Géopartail

Map Developpers

Le site Map Developpers, qui n’est pas affilié à Google Maps, propose plusieurs outils. Notamment “draw a cercle”, qui permet de tracer un cercle du rayon désiré autour d’une adresse. L’unité de mesure peut être changée en kilomètres, mètres, pieds ou miles. A noter qu'il est possible de tracer plusieurs cercles sur une même carte pour repérer par exemple les zones en commun avec sa famille ou ses amis.

Panneau de saisie de Map Developpers

Le hic, c'est que ce site est en américain. Entrez l'adresse sous la forme "Pays,code postal,nom de la ville" ou laissez le site vous géolocaliser. Puis cliquez sur "Edit circle" pour obtenir la carte comportant l'isodistance indiquée, ou "New circle" si vous aviez fait d'autres relevés à effacer et remplacer. Passez en mode plein écran et agir sur le zoom.

Le plan fourni par Map Developpers

Carte sortie confinement

Le plus simple d'utilisation. Par défaut le rayon est de 100 km, remplaçant l'ancien rayon de 1 km autour de son logement. Il suffit de rentrer le nom de votre localité et de cliquer sur "Afficher la carte". C'est tout. Dommage qu'on ne puisse agir de façon progressive sur le zoom.

Le plan fourni par Carte Sortie Confinement

CalcMaps

Ce site en français est d'une utilisation fort simple. Il suffit de rentrer le nom de votre localité et de cliquer sur "dessinez un cercle".Cliquez sur "Rayon". Depuis le lieu indiqué, faire glisser le curseur jusqu'à obtenir un cercle dont le rayon vous sera indiqué en haut de page. Cliquer sur "modifier le cercle" pour adapter le rayon aux 100000 m en faisant glisser le curseur, puis en le relâchant.

Dommage que le mode plein écran n'ait pas été prévu par les développeurs et qu'il faille ajuster manuellement le rayon. En cliquant sur "distance", vous obtiendrez la distance d'un point à un autre.

Le plan fourni par CalcMaps

Maps & Directions

Ce site est similaire en tous points à celui de CalcMaps.

Deconfinement logiciel

Très simple d'utilisation, vous n'aurez qu'à entrer votre localité et lancer la recherche. La carte s'affichera avec les localités se trouvant dans un rayon de 100 km. Zoomer sur la carte vous fera découvrir le relief et les petites localités qui n'apparaissaient pas sur le plan d'ensemble.

Le plan fourni par Deconfinement Logiciel

Mappy

Ce site vous propose 2 choix parmi lesquels le dé-confinement par ville ou par département. Cliquez sur le premier choix et renseignez le nom de votre localité. En bas du volet de gauche, cliquez sur "Rayon d'1 km" (!?!) autour du domicile. Deux choix vous seront proposés : 1 km et 100 km. Cliquez sur 100 km pour afficher le plan avec le rayon sélectionné.

Le plan fourni parMappy

Google Maps

Si les cartes proposées par ces sites n'ont pas vos agréments, il vous sera toujours possible de vous référer à Google Maps. Si on connaît sa destination, il suffira de calculer l'itinéraire ou la distance à vol d'oiseau depuis son domicile vers cette adresse. Cliquez sur "Itinéraires" dans le bandeau latéral. Cette fonction est similaire à celle proposée par CalcMaps pour le calcul des distances (voir ci-dessus). En plus de cette dernière, Google Maps affiche une réglette des distances graduée en kilomètres, ce qui n'est pas inintéressant.

Calcul de distance avec Google Maps

Cette liste n'est pas exhaustive... Cependant si vous devez vous éloigner dans un rayon d'environ 100 km, je vous conseillerai d'imprimer le plan et, pour prouver votre bonne foi, de le présenter aux autorités policières en cas de contrôle routier sujet à polémiques.

Photos : captures d'écran réalisées par RHP Collection.

Google Search Console

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" C'est quoi cette console, et à quoi ça sert ? ", alliez vous me dire.

En fait, Google Search Console s'adresse aux gestionnaires de sites WEB en leur fournissant des outils et des rapports qui vont permettre de mesurer les performances et le trafic des recherches sur leur site, d'en résoudre les problèmes et d'en optimiser le classement dans les résultats des moteurs de recherche. Que ça !

L'outil vous envoie des alertes par e-mail lorsque Google identifie des problèmes sur votre site. Il vérifie la teneur des sitemaps et des pages y étant décrites, et surtout le positionnement de votre site en fonction des requêtes établies par les internautes.

A l'occasion de la publication de mon 200ème article et des + 221.000 articles vus à ce jour sur mon blog, j'ai tenu à vous faire partager l'une des nombreuses coulisses du fonctionnement d'un site WEB ou d'un blog.


Et où on s'aperçoit que les articles les plus lus à un moment donné ne sont pas forcément ceux qui ont été les plus consultés les mois précédents.

Que dire de la recherche sur des mobiles, trois fois plus importante que sur des ordinateurs. Impensable il y avait encore une dizaine d'années...

Dans quel pays vivent les internautes qui se sont connectés à ce blog ?
La réponse pour le mois de mai est : 973 en France, 7 en Suisse, 6 en Algérie, 2 au Canada, en Nouvelle Calédonie, au Maroc, à Madagascar et à Malte, 1 en Belgique, à l'île Maurice, en Tunisie, en Guadeloupe, en Égypte, au Japon, à Saint-Barthélémy, au Portugal et au Kenya.

Zéro en Espagne, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie... pour ne citer que les pays les plus proches. Évidemment ces chiffres et données sont variables d'un mois à l'autre.


Plus intéressante sont les statistiques sur un an : + de 8000 clics pour la France, 58 pour le Maroc, talonné par le Canada et la Suisse avec 57 clics. Ensuite viennent l'Algérie (50), la Réunion (38), la Nouvelle-Calédonie (33), l'Espagne (30), la Belgique (27), les États-Unis (21), le Portugal (19), la Polynésie Française (17), l'Italie et l'île Maurice (15), la Tunisie et Madagascar (14). Je n'ai pas listé les autres pays ayant effectué moins de 10 clics. 

Vous l'avez compris, pour établir ces statistiques et éditer ces rapports, Google a besoin de fichiers espions appelés cookies. En fait il s'agit de petits fichiers textes générés par le serveur du site WEB que vous visitez ou par le serveur d'une application tierce (publicités, analyses du trafic internet, etc).

Avec ces outils j'ai pu réaliser le classement des dix sites plébiscités par les internautes depuis leurs mises en ligne.


Et vous, lequel est votre article préféré ?

- captures d'écrans : RHP Collection

Les mouches de juillet

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C'est un univers effrayant où les ogres dévorent plus petits qu'eux, où les femelles pondent leurs oeufs au coeur des fruits juteux quand ce n'est dans la chair tendre des chenilles. C'est aussi un univers maléfique où les mouches se parent des atouts des abeilles sauvages pour passer inaperçues et pondre dans leurs nids en toute impunité...

C'est ce monde que je vous propose de découvrir en vous présentant une vingtaine de diptères parmi les 118 espèces que j'ai pu photographier.

N'ont pas été retenus les Syrphidae qui feront l'objet d'un prochain article dans ce blog.

*** Hermetia illucens ***

Connu outre-atlantique sous le nom de black soldier fly, c'est un diptère de la famille des Stratiomyidae originaire du continent américain et qui a été signalé à Toulon en 1951. Long d'environ 17 mm, il possède un thorax et une tête noirs et des ailes fumées. Ses yeux sont gris tachetés de noir. Ses pattes sont noires avec les derniers segments jaunâtres. Quant à son abdomen, il est brun, pouvant présenter une extrémité rougeâtre. Les femelles pondent sur des substrats d'origine végétale ou animale en voie de décomposition qui serviront de nourriture aux futures larves.


*** Anthrax ***

C'est un diptère d'environ 15 mm faisant partie de la famille des Bombyliidae. Son thorax et ses pattes sont noirs, comme son abdomen lequel est cerclé de pilosités blanches. Ses ailes sont ornées de tâches brunes. La femelle pond ses oeufs dans les nids des abeilles solitaires.


*** Lomatia belzebul ***

C'est une mouche sombre typiquement provençale qui , elle aussi, fait partie de la famille des Bombyliinés, et de la sous-famille des Lomatiines. Avec son thorax et ses pattes noirs, son abdomen également noir cerclé de pilosités blanches, il doit surtout son nom à l'opacité d'une partie de ses ailes qui lui font ressembler à un démon ailé. La femelle pond ses oeufs dans les nids des abeilles solitaires.


*** Stomorhina lunata ***

Ce diptère est la seule mouche européenne à posséder des yeux rayés de barres brunes horizontales, d'où son identification facile. C'est un calliphoride d'environ 8 à 10 mm aux couleurs brun-grisâtres.
Le thorax comporte trois bandes longitudinales plus foncées et l'abdomen, une bande centrale rejoignant des bandes transversales sombres. Le diphormisme sexuel est très prononcé. Yeux brunâtres écartés chez la femelle, rougeâtres chez le mâle qui possède par ailleurs un abdomen orangé. On rencontre cette mouche dans toute l'Europe du Sud où elle butine les fleurs. La femelle dépose ses oeufs dans les oothèques de criquets.


*** Lucilia caesar ***

Parfois appelée lucilie impériale, mouche verte et plus vulgairement mouche à merde, cette mouche se nourrit principalement de pollen et de nectar. La femelle pond ses oeufs sur des charognes, sur les tas de fumier ou dans des excréments qui serviront de nourriture aux larves. Le thorax et l'abdomen de la mouche dorée, recouverts de poils noirs, sont de couleur verte et ont donné son nom  à cette espèce. Ses yeux brun-rouge recouvrent la quasi-totalité de la tête.


*** Trichopoda pennipes ***

La tachinaire pennée, ou mouche des punaises, est une petite mouche d'environ 10 mm au thorax noir marqué de bandes longitudinales orangées. Les ailes sont tricolores et les tibias portent une lame pennée caractéristique de l'espèce. La femelle pond ses oeufs sur les carapaces de punaises pentatomes. Une seule larve parasitera son hôte et se nourrira de ses entrailles.


*** Tachinidae ***

Les Tachinaires sont une grande famille de mouches regroupant plus de 10 000 espèces. Les adultes, de tailles très variables (1 à 17 mm), sont généralement pourvus de couleurs sombres et ternes, quoique certaines espèces ont des motifs de couleurs vives, voire éclatantes. Les adultes se nourrissent de pollen et de nectar. La femelle dépose ses œufs (un ou plusieurs) sur, à l'intérieur ou encore dans l'environnement de l'hôte (insectes, d'arthropodes ou d'autres animaux). La larve se développe généralement à l'intérieur de celui-ci.


*** Machimus rusticus ***

C'est une mouche à moustaches de la super-famille des Asiloïdes d'environ 20 mm de longueur.
Ce diptère prédateur possède un corps gris-brun recouvert de poils blancs. Son abdomen annelé se termine par un appendice anal noir. Ses pattes recouvertes d'épines sont brunes. Elle se nourrit de petits insectes qu'elle capture.


*** Machimus gonatistes ***

Encore une mouche à moustaches de la super-famille des Asiloïdes d'environ 22 mm de longueur. Ce diptère prédateur possède un corps brun recouvert de poils blancs. Son abdomen annelé, orné latéralement de plaques noires bordées de blanc, se termine par un appendice anal noir. Ses pattes noires avec des touches de roux ne sont recouvertes que de soies noires. Son nom lui vient du grec gonatistes qui signifie agenouillé, du fait du repli de ses pattes antérieures lorsqu'il est posé.


*** Neomochtherus pallipes ***

Une autre mouche à moustaches de la même famille des Asiloïdes, mais plus peitie puisqu'elle mesure environ 10 mm de longueur. Ce diptère prédateur possède un corps grisâtre et des fémurs jaunes avec bande longitudinale noire. Le dernier tergite de son abdomen est plus large que celui-ci.


*** Pollenia rudis ***

C'est une espèce de mouches de la famille des Calliphoridae et de la sous-famille Polleniinae, connue comme parasite des vers de terre, donc nuisible. Connue sous le nom de mouche des greniers, elle mesure 8 à 10 mm de longueur. Son thorax a la particularité d'être recouvert d'une toison d'un beige doré. Les yeux sont rouges et les pattes noires sont hérissées de poils. Quant à son abdomen, il présente des damiers.


*** Dolichopodidae ***

C'est une petite mouche prédatrice à longues pattes, de la famille des Dolichopodidae, d'environ 4 mm, qui a la particularité d'avoir des yeux verts et que l'on rencontre principalement dans les milieux humides. Compte tenu du manque de données sur ce diptère, il n'a pas été possible de déterminer quelle était sa sous-famille. On a recensé plus de 7300 espèces réparties dans environ 200 genres. Leur variété dans un milieu est généralement un indicateur de qualité.


*** Platystoma seminationis ***

C'est un diptère d'environ 9 mm de la famille des Platystomatidae, de couleur brune, aux ailes foncées parsemées de taches blanches, avec une pubescence jaune d'or thoracico-abdominale. Il est appelé communément mouche-masque à cause de son appareil buccal en forme de masque à gaz. Les larves sont consommatrices de champignons. Possible confusion avec Platystoma lugubre.


*** Anthomyia pluvialis ***

Appelée également mouche des pluies, c'est une petite mouche de la famille des Anthomyiidae, facilement reconnaissable grâce à ses dessins noirs sur fond clair, aussi bien sur le thorax et le scutellum que sur l'abdomen. On la rencontre sur les fleurs, mais aussi sur les charognes et les excréments. Les larves vivent dans les matières fécales, les champignons et les nids d'oiseaux.


*** Blondelia nigripes ***

C'est une espèce de diptère de la famille des Tachinides mesurant 6 mm environ. Cette mouche noirâtre a un corps recouvert d'une pilosité grossière. Sa tête et son thorax sont gris et ses pattes sont noires. Son abdomen mélange ces deux couleurs.


*** Sarcophaga carnaria ***

Appelée aussi mouche grise de la viande, c'est une grosse mouche de la famille des Sarcophagidae qui pond ses oeufs sur les animaux morts, lesquels nourriront les larves après éclosion. Elle est reconnaissable à ses gros yeux rougeâtres, son thorax noir à la pruinosité cendrée, orné de cinq bandes longitudinales noires et surtout à son abdomen noir, avec tomentum cendré et dessins en forme de damier.


*** Tetanocera elata ***

C'est un diptère dont les larves sont malacophages, c'est-à-dire qu'elles sont prédatrices des mollusques, y compris les limaces. Ce Sciomyzidae mesure entre 8 et 12 mm environ et on le distingue des autres Tetanocera par ses ailes avec une tache noire, au bord costal et aux nervures transverses enfumées, et par sa tête aux taches occipitales blanches et au front jaune orangé. Son corps est de couleur rousse et ses pattes fauves ont leurs extrémités grisâtres.


*** Thereva plebeja ***

C'est un diptère asiloïde de la famille des Therevidae appelé mouche à moustaches ou à toison et mesurant environ 12 mm. Son corps est allongé avec une pilosité longue et serrée. Ses ailes dont la nervuration est proche des Asilidés ne recouvrent pas entièrement un abdomen annelé. Le thorax recouvert d'une toison brune laisse apparaître deux bandes longitudinales plus claires. Ses pattes sont jaunes et noires. Leurs larves qui vivent dans le bois en décomposition sont zoophages.


*** Euxesta ***

C'est un petit diptère brachycère, ou mouche des fruits, de la famille des Ulidiidae, d'environ 4 mm. Elle est d'aspect brun noir, avec des pattes brunes et des ailes translucides marquées de quatre tâches également brunes.


*** Fannia canicularis ***

Avec la mouche domestique qui est un peu plus grosse, c'est l'autre espèce de mouche commune dans les maisons. Elle mesure 6 mm de long pour une envergure de 12 mm. Son thorax gris est marqué de trois nervures longitudinales peu prononcées, et son abdomen est également gris. Au repos, ses ailes sont repliées le long du dos.


Voilà un petit aperçu de cette gente ailée constituant une infime partie des diptères photographiés à Six-fours-les-plages. Pour en savoir plus, je vous donne rendez-vous sur le site des Insectes de la Coudoulière après avoir cliqué sur ce lien.

Bon fun et à bientôt sur ce blog pour de nouveaux articles.

Photos : RHP Collection.

Le capricorne des maisons

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En sept ans, des Coléoptères de la famille des Cérambycidae, j'en ai vus et aussi photographiés. Ils avaient pour nom Chlorophorus trifasciatus, Stictoleptura cordigera, Anoplodera sanguinolenta, Pseudovadonia livida, Stenopterus ater ou Stenopterus rufus.

Si les imagos sont très communs sur les fleurs où ils se nourrissent de pollen et de nectar, il n'en est pas de même de leurs larves majoritairement polyphages, lesquelles vivent dans les branches mortes des arbres et des arbustes.

Chlorophorus trifasciatus et Stictoleptura cordigera
 
Stenopterus ateretStenopterus rufus

Jusque là aucune inquiétude puisque les larves de ces coléoptères se nourrissent de bois mort, contribuant à leur élimination par ingestion.

Mais la découverte en juillet 2020 d'un Capricorne des maisons (Hylotrupes bajulus) soulève des questions car les larves de cet insecte, polyphages, s'attaquent aux charpentes, planchers et meubles des maisons !

L'insecte femelle que j'ai photographiée se trouvait dans les coursives du dernier étage d'un immeuble, sous les charpentes retenant la toiture, et il est à craindre qu'elle ait pondu avant de mourir du fait que son abdomen était vide. 

Grand d'environ 20 mm, avec un corps duveteux de couleur brune, ce capricorne est reconnaissable à son pronotum aux côtés arrondis avec deux callosités lisses et luisantes sur le disque, et aussi à ses fascies blanchâtres sur les élytres.

Hylotrupes bajulus  

Le Capricorne des maisons est un piètre voilier et se déplace donc par vols courts, si ce n'est en marchant. Il en résulte que les générations se succèdent fréquemment sur les mêmes bois, d'autant plus que Hylotrupes bajulus peut se reproduire sans sortir des galeries creusées, ce qui ajoute évidemment à sa discrétion et surtout à sa nuisibilité.

On se posera la question de savoir si l'imago observé provient d'une ponte, il y a 5 ans, dans les charpentes sous lesquelles il a été découvert, ou s'il a pondu ou non dans ces mêmes charpentes, qu'elles fussent saines ou déjà infestées.

Hylotrupes bajulus

La femelle possède un ovipositeur plat (en partie dévaginé) avec des appendices sensoriels pour "sentir" le bois et ses fissures au moment de la ponte. Chaque femelle peut déposer 20 à 60 œufs, ce qui peut représenter une menace allant jusqu’à l’effondrement de la structure du toit dans les cas les plus extrêmes.

Si l'imago a une durée de vie de 15 à 25 jours, il n'en n'est pas de même des larves qui sont actives pendant plusieurs années (de 3 à 5 ans). Avec leurs puissantes mandibules, elles creusent des cavités et galeries d’environ 8 mm de largeur dans le bois dont elles se nourrissent.

Larve de Hylotrupes bajulus

Mais pas n'importe quel bois. Ses essences de prédilection sont le Pin maritime, le Pin laricio, le Pin noir d'Autriche, le Pin sylvestre, mais aussi le Mélèze, l'Epicea, le Sapin... 

L'insecte s'accommode fort bien des bois écorcés et des bois dits "ouvrés", d'où son goût pour les charpentes, mais aussi pour des éléments de moindre importance tels que huisseries. 

Pour savoir si les charpentes sont atteintes, il faut faire un examen visuel des éléments afin de repérer des petits trous ou orifices de forme elliptique, ou repérer aussi de la vermoulure (sciure) sur le bois ou au sol. Si tel est le cas, cela signifie qu'il y a de très fortes présomptions que les charpentes soient colonisées.

Vermoulures dans le bois des charpentes

Il faut savoir que les charpentes constituées de poutres, poutrelles, lambourdes, chevrons, pannes, pannettes et solives sont traitées "anti-insectes xylophages" avant leur pose, mais la durée d'efficacité du produit n'est que de 10 ans.

Pour éviter toute infestation, des traitements préventifs doivent être pratiqués de façon décennale sur le bois des charpentes, et/ou pendant les ravalements de façades des ensembles immobiliers dotés de charpentes issues de résineux.

Si vous habitez une région infestée par le Capricorne des maisons (pourtour méditerranéen et côte atlantique), il est conseillé d'entretenir les charpentes par un traitement préventif au xylophène.

En cas de doute, ne pas hésiter à faire appel à un professionnel du traitement du bois qui vous dressera un diagnostic parasitaire gratuit et aussi un devis gratuit estimant l'étendue des dégâts.

Si vos charpentes sont infestées par les larves de capricornes, un traitement curatif par injection et pulvérisation sera donc indispensable.

Comme dit l'adage : "Mieux vaut prévenir que guérir"...

A la question : "Ces larves xylophages ont-elles des prédateurs naturels ?", je répondrais : "Oui". 

On sait que les pics, les chouettes et de nombreux autres oiseaux en raffolent. Certaines araignées, des petits reptiles et les chauves-souris en consomment aussi, mais ces prédateurs se trouvent dans la nature et n’ont pas leur place dans nos maisons. 

Dans notre région, il existe un gecko connu sous le nom de Tarente de Maurétanie (Tarentola mauritanica) qui vit caché le jour sous les toits des maisons.

Tarentola mauritanica

La nuit, les tarentes sortent de leurs abris et vont chasser divers insectes tels que criquets, grillons, sauterelles, blattes, papillons, mouches et autres insectes qui constituent le principal de sa nourriture.

Lors des soirées d'été, on peut les observer à proximité des lampes, sur les murs extérieurs des maisons, chassant à l’affût les insectes attirés par les éclairages artificiels.

Il n'est pas exclu de penser que ce gecko méridional, caché entre toits et charpentes, puisse se nourrir à l'occasion des imagos de capricornes sortant des galeries où ils ont vécu pendant plusieurs années à l'état larvaire. Si tel était le cas, ne les effrayez pas, pour qu'ils puissent se sentir en sécurité dans l'abri qu'ils ont choisi et dans lequel ils pourront se reproduire en toute quiétude.

Photos :
- RHP Collection pour les photos des Cérambycidés et du Phyllodactylidae
- Photos du Net pour la larve du Capricorne et la vermoulure

Sources :
- Insectes de Coudoulière
- Les entomos de Insectes-net
- Réseau "Agence Centrale de l'Environnement et de l'Habitat"
- BZH Qualité


Le tout wifi avec Orange

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Plus de fils apparents pour connecter des équipements entre eux, et un internet haut débit, sans latences, voilà ce dont je rêvais depuis vingt ans, et depuis peu, ce rêve est enfin devenu réalité. 

L'an dernier encore - faute que notre résidence n'était pas éligible à la fibre optique - mon boîtier ADSL était connecté à une prise gigogne téléphonique sur lequel étaient branchés le PC et le téléphone avec voix sur IP. Niveau débit, étant éloigné de 2 km du central, il était franchement médiocre. Les tests affichaient des débits de l'ordre de 3,5 Mbit/s en réception. Ma télé 4K était branchée sur l'installation satellitaire collective de l'immeuble. Occasionnellement elle fonctionnait en Wi-Fi pour le Web OS et pour la diffusion de films quand l'installation satellitaire collective ne parvenait à restituer convenablement les images. Le décodeur Canal m'affichait alors un message pour basculer de la réception parabolique vers la réception par Internet. En cas d'affirmative, et dans la plupart des cas, la mention "débit requis insuffisant" s'affichait à l'écran et je ne pouvais donc visionner le film sélectionné.

Depuis quelques mois mon appartement est éligible à la fibre optique. Dorénavant il n'y a plus qu'un câble entrant sur lequel est connectée la Livebox 5 et basta ! Pas d'autres fils, hormis les fils électriques ; toutes les liaisons se font désormais en Wi-Fi.

Matériel requis : une Livebox si vous êtes chez Orange, sinon une SFR Box (SFR), une Freebox (Free) ou une Bbox (Bouygues) selon votre fournisseur d'accès à Internet. Si vous disposez d'un appartement en duplex ou d'un grand appartement de plain pied, ne lésinez pas sur l'achat d'un répéteur Wi-Fi.

Il ne vous reste plus qu'à appairer tous vos équipements avec la touche WPS (1) de la Livebox : cela va du décodeur TV aux ordinateurs familiaux en passant par les téléphones fixes ou portables. L'appairage des divers appareils est en théorie facile car bien expliqué dans les brochures.

Personnellement, j'ai rencontré deux problèmes auxquels j'ai remédié après avoir recouru sans succès à la Hotline et consulté des techniciens qui n'avaient pas la solution. Le premier incident, c'était la pixellisation, de façon intermittente, de l'image de la télévision. Cela arrivait quand mon smartphone, connecté en Wi-Fi, se trouvait à quelques mètres de la télé. J'avais déjà rencontré ce problème lors d'une réception des images de la TNT brouillées par les ondes du micro-ondes. Deux solutions s'imposaient : soit je coupais systématiquement le Wi-Fi du smartphone quand j'étais à proximité de la télé, soit j'installais un répéteur Wi-Fi (2) pour étendre la couverture sans-fil. J'ai finalement opté pour cette dernière solution qui s'est révélée efficace.

Le second incident concernait l'utilisation des téléphones DECT Duo, le 1er situé à l'étage (la base), et le second situé au rez-de-chaussée, appairé au premier. L'appareil qui décrochait le premier interceptait la communication. Ce système fonctionnait idéalement en technologie ADSL. Là, impossible d'avoir la même configuration. Les deux téléphones, connectés en Wi-Fi sur la Livebox, sont considérés comme deux téléphones distincts. Lors d'un appel entrant, la base sonnait une seule et unique fois, et l'appel était aussitôt transféré sur le second appareil qui fort heureusement remplissait ses fonctions ! Après de nombreux essais, j'ai du me résoudre à me séparer de la base, donc de ne conserver qu'un seul téléphone.

Afin de gérer sa connexion internet et mieux profiter de son Wi-Fi, Orange propose une application "Ma Livebox"à installer sur son smartphone... ce que j'ai fait. Avant de tester l'installation, il faut connecter son smartphone au réseau Wi-Fi de la Livebox.

Lancer ensuite l'application à partir de l'icône qui a été créé. La fonction "Mon Wifi" permet d'obtenir une représentation cartographique simplifiée de tous les équipements raccordés à la Livebox.

A partir de là, vous avez la possibilité de tester le débit internet de la Livebox. Débit affiché ici : 951 Mbit/s, ce qui est fort honorable comparé au débit de 1 Gbit/s annoncé par le fournisseur d'accès à internet.

On peut vérifier les performances du répéteur Wifi, s'assurer de sa position et suivre un parcours de repositionnement spécifique si une mauvaise position est détectée. Mais le système a des failles comme on le verra plus loin...

Connaître les équipements de votre foyer connectés à votre Livebox s'avère nécessaire.

Gérer sa Livebox à distance depuis n’importe quel accès internet peut intéresser un grand nombre. Vous pouvez désormais utiliser toutes les fonctionnalités de l'application quand vous n’êtes pas à votre domicile, et ce en toute sécurité, telles que visualiser les équipements connectés à votre Livebox, gérer la pause internet, désactiver ou réactiver le Wi-Fi de votre Livebox. Options très utiles pour des personnes qui travaillent et qui ne veulent pas que leurs enfants jouent sur Internet à des jeux en ligne pendant leur absence.

Dans la présentation des équipements connectés sont affichées les bandes de fréquences attribuées à chaque appareil. Un icône N&B en regard du nom de l'unité connectée permet de visualiser le type d'appareil. L'icône Wi-Fi est déterminant pour situer l'état de bon fonctionnement ou non de l'appareil connecté. C'est OK quand tous les voyants sont au vert... Vous aurez remarqué sur l'image que l'icône Wi-Fi de l'imprimante était de couleur orange, signe que l'imprimante était désactivée, et que l'icône du smartphone n'était pas coloré (?). L'équipement non connecté concerne la base du téléphone fixe DECT1 que j'ai débranché. Le lendemain, après le lancement de l'application "Ma livebox", tous les indicateurs étaient au vert... sans action quelconque de ma part !!!

Connaître le débit de l'appareil connecté peut s'avérer fort utile. Mon smartphone affichait un débit de 220 Mbit/s avant l'installation du répéteur Wi-Fi. Après l'installation, comme j'ai voulu privilégier le débit du décodeur TV pour visionner sans problèmes les films à la demande en 4K, le débit du smartphone en réception oscille désormais entre 20 et 40 Mbit/s. Par contre le débit en émission n'a pas été affecté puisqu'il se situe toujours aux alentours de 87 Mbit/s.

On s'attendait à connaître le débit du décodeur TV d'Orange, mais celui-ci n'est pas disponible. Il faudra se contenter d'une simple indication de la qualité du signal Wi-Fi. Quand c'est vert, c'est que tout baigne ! Que demander de plus ?

Mon PC, qui était en stand-by pendant que j'utilisais l'application "Ma livebox" sur le smartphone, affichait un piètre résultat : 1,29 Mbit/s en réception internet. Etant géré par le Wi-Fi intelligent équipant la Livebox, ce chiffre est fluctuant. Quelques minutes après, un test de débit effectué depuis mon PC sur le site d'Orange affichait une moyenne de 136 Mbit/s en réception, soit 100 fois plus !!!

A partir de l'application, on peut aussi dépanner et optimiser les appareils connectés, suivre les conseils d'Orange et aussi améliorer la connexion filiaire via le câble Ethernet fourni.

Conclusion : une bonne application mise au point par Orange pour ses clients, sachant toutefois que certains chiffres sont à interpréter et certaines situations à relativiser. Comme par exemple le répétiteur Wi-Fi qui m'est signalé comme étant mal positionné pour motif "trop près de la Livebox". Pourtant il est situé à 12 mètres, à l'étage du dessous, et si je l'ai positionné au dessus de la télé, c'est pour privilégier le signal Wi-Fi, sans interférences, dont mon décodeur TV a besoin !

Comme toutes les applications de bonne facture, celle-ci devrait s'enrichir dans les mois à venir de mises à jour correctives et d'améliorations dans les diagnostics.

Dans le cadre de la suppression des liaisons filiaires, citons aussi le Bluetooth qui utilise des ondes radio UHF sur la bande de fréquence de 2,4 GHz. Cette norme de communication permettant l'échange bidirectionnel de données à très courte distance s'applique aux barres de son reliées sans fils à la télé, aux smartphones reliés à des ordinateurs, à la télé ou à d'autres smartphones, ou encore aux montres connectées et autres oreillettes auditives.

Sans oublier la maison connectée en Wi-Fi avec ses objets domotiques : un sujet complexe qui sera prétexte à l'élaboration (peut-être) d'un nouvel article...

(1) Le WPS (Wi-Fi Protected Setup) vous permet de connecter en wifi un équipement à la Livebox sans renseigner la clé de sécurité de cette dernière.
(2) Le répéteur Wi-Fi est au prix public de 89€00. Il est gratuit pour les clients Livebox Up.

Photos : RHP Collection.

les punaises diaboliques

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Elles ont passé l'hiver bien au chaud chez vous et depuis le mois d'avril, vous les voyez ressurgir sur vos murs. Le printemps a signé leur grand réveil coïncidant avec le début de la période des amours qui se poursuivra tout l'été. Dans les années qui vont suivre, à la faveur d'une météo particulièrement clémente, on peut s'attendre à une vraie explosion de ces punaises invasives exogènes. A la Coudoulière, depuis cet été, on commence à les apercevoir ci et là. 

Sur 10 punaises observées ces trois derniers mois, 5 étaient des punaises américaines du pin (Leptoglossus occidentalis), 3 des punaises diaboliques de Chine (Halyomorpha halys) et 2 des violes rouges autochtones (Spilostethus pandurus).

La période de reproduction des punaises diaboliques peut s'étendre sur toute la durée estivale, les imagos (adultes) pouvant vivre de quelques mois à un an. Les femelles peuvent pondre jusqu'à 6 fois par an, à raison de 20 à 30 œufs par ponte qui seront déposés à l'abri sous les feuilles.

Reconnaissables à leur carapace marbrée d'un brun rougeâtre, les punaises diaboliques ou asiatiques, car originaires de Chine, sont apparues en Europe en 2004. Elles seraient probablement arrivées en Suisse, cachées dans du matériel pour jardins orientaux. Depuis il en arrive continuellement en Europe.
Pas besoin de plantes hôtes car elles voyagent très bien cachées dans les containers maritimes ou ferroviaires en provenance d'Asie. Via l'application AGIIR, on a pu identifier des cas de punaises diaboliques à Strasbourg, à Bordeaux et surtout à Paris, et récemment à Lille, en Corse et en Haute-Savoie.

La punaise diabolique n'est pas dangereuse pour l'homme, mais elle représente une vraie menace pour certaines cultures. Aux Etats-Unis, où la punaise marbrée (autre nom vernaculaire de la punaise asiatique) est présente depuis les années 1990, elle provoque de gros dégâts malgré la lutte chimique traditionnelle qui se révèle inefficace. Le Canada est aussi confronté à ce fléau. En Europe, c'est l'Italie qui a été le plus durement touchée.

Cette punaise polyphage attaque volontiers les fruits tels que pommes, poires, pêches, prunes, abricots, cerises, citrons, aussi les kiwis et même les noisettes. Elle pique les fruits et les branches pour se nourrir de leur sève, entraînant un pourrissement du fruit quelques jours après son passage. Les légumes tels que poivrons, haricots, pois, asperges, concombres, font aussi partie de son alimentation, tout comme les espèces végétales issues des grandes cultures (soja, maïs, tournesol).

Le fait qu'elle colonise plusieurs cultures différentes, il est donc difficile de la cibler. C'est peut-être la raison qui lui a valu ce surnom, car physiquement l'imago n'a rien de démoniaque. Par contre sa larve, hérissée de piquants, pourrait expliquer son nom vernaculaire.

Comment reconnaître la punaise diabolique ?

Avec un corps en forme de bouclier coloré de plusieurs teintes de brun, elle mesure entre 12 et 17 mm et présente des taches blanches sur le bout du corps. Elle ressemble assez à ses cousines autochtones, notamment à la punaise nébuleuse courante dans nos contrées. Quelques indices permettent toutefois de les différencier.

A ma gauche la punaise nébuleuse (Rhaphigaster nebulosa) et ma droite la punaise diabolique (Halyomorpha halys).

A l'état larvaire, la punaise nébuleuse est massive, avec une forme arrondie, sans aspérités, contrastant avec le corps de la punaise diabolique hérissée de piquants.

Vu de dessus, les imagos ont approximativement la même taille, mais la carapace de la punaise diabolique est plus brune que sa voisine qui est de couleur grise avec des ailes membraneuses ponctuées de points noirs.

Observez bien les antennes : la punaise européenne a trois anneaux blancs distincts à intervalles réguliers. La punaise diabolique ne présente que deux marques blanches sur les antennes, l’une de ces tâches chevauchant l’articulation de l’antenne.

En la retournant vous pourrez noter une différence fondamentale : l’espèce autochtone possède une aiguille abdominale que n’a pas son homologue exogène.

Autre indice comportemental : la punaise asiatique, étant très grégaire, vit toujours en groupe et aurait tendance à se regrouper dans un même endroit, sur une même plante ou une même branche. 

Si vous écrasiez du pied une punaise diabolique, vous ne sentirez aucune odeur nauséabonde comme celle émise par les glandes odoriférantes d'une autre punaise polyphage, la punaise verte puante (Nezara viridula).

En entrant en compétition avec les autres insectes hémiptères de la famille des Pentatomes, que ce soit pour la nourriture ou pour les sites d’hibernation, la punaise diabolique pourrait porter atteinte à la biodiversité.

Comme on l'a vu, le spectre des plantes hôtes de la punaise diabolique est très large, avec plus de 300 espèces végétales à l’échelle mondiale. Ce qui explique que la lutte contre la punaise diabolique s’avère très compliquée. Les raisons sont multiples : nombre élevé de plantes hôtes, capacité à changer d’espèces et absence de lutte chimique réellement efficace.

On ne connaît malheureusement pas pour le moment de prédateurs naturels suffisamment actifs pour contrôler Halyomorpha halys. L’espoir pourrait venir de la guêpe samouraï (Trissolcus japonicus), une guêpe asiatique minuscule de la taille d'un moucheron, de couleur noire, qui pond dans les œufs des punaises diaboliques, régulant ainsi leurs populations.

Mais avant d'introduire cette guêpe parasitoïde dans les pays envahis par la punaise diabolique, il faut avant tout étudier son impact sur les autres espèces locales... pour ne pas provoquer une autre invasion exogène !

Sources : reportages FR3 Grand Est ; Insectes de Coudoulière
Photos des punaises : RHP Collection
Photo de la guêpe samouraï : Growing Produce (USA)

Articles complémentaires qui pourraient vous intéresser :
- Les 19 insectes invasifs exogènes recensés à Six-fours-les-plages
- La punaise diabolique en photos
- La punaise nébuleuse en photos


Aménagement du parking paysager - novembre 2020

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Par arrêté municipal du 12 octobre 2020 la municipalité de Six-fours-les-plages ordonnait la fermeture de la parcelle AV1102 du lundi 9 novembre 2020 au lundi 31 mai 2021 afin d'y aménager un parc de stationnement paysager (1). 

C'est ce qui est indiqué sur un panneau à l'entrée du chantier et sur lequel sont affichés aussi les noms des principaux intervenants, le coût des travaux et le plan de masse du projet, le montant de l'opération s'élevant à 912.893 € TTC (2). 


En période de forte affluence, voilà à quoi ressemblait le stationnement sur ce terrain transformé en parking provisoire (photo prise pendant l'été 2017).

Les travaux sur les espaces verts ont débuté le lundi 9 novembre 2020, jour d'ouverture du chantier, par l'enlèvement des 17 oliviers qui avaient été plantés avec leur conteneurs. Ces arbres ont été ensuite  transplantés sur la butte longeant la corniche de la Coudoulière.

Parallèlement les bucherons ont abattu les neuf pins qui avaient poussé naturellement sur la partie basse du terrain. La partie haute de la parcelle, plantée de pins cinquantenaires, n'est pas affectée par ces travaux de déboisement.

Passées au broyeur de végétaux, les branches coupées, débitées, ainsi que les déchets verts issus du débroussaillage ont été réduits en copeaux. Ceux-ci seront ultérieurement utilisés pour équilibrer le compost ou servir de paillage, notamment en période hivernale.

Les gros troncs qui avaient été coupés ont été remisés sur la partie haute du terrain, non loin des buttes de déchets verts et de l'algéco réservé au personnel.

Les herbes de la pampa qui poussaient le long de la clôture délimitant le terrain des parcelles cadastrées AV1103 et AV1104 ont été arrachées avec leurs racines pour éviter une repousse.

Quant aux roseaux qui occupaient une zone humide d'environ une are connue sous le nom de cannier, ils ont été coupés à ras du sol.

Sur la partie basse du parking paysager a été prévu la construction d'un bassin de rétention d'eaux pluviales écologique, ce qui explique l'excavation faite au moyen de la pelleteuse mécanique.

Un des palmier Washingtonia, qui se trouvait sur l'emplacement du futur passage piétons reliant la parking à l'entrée principale du parc de la Méditerranée, a été enlevé avec son système racinaire pour être replanté ailleurs.

Cette opération a été effectuée de nuit car il a fallu fermer la corniche de la Coudoulière à la circulation. Deux autres opérations nocturnes ont été nécessaires pour enfouir sous la route les gaines d'eau et d'électricité, et les relier au différents réseaux déjà en place.

Aux écologistes qui s'inquiètent de cette déforestation, la municipalité répond que, si en effet une douzaine d'arbres ont été coupés, 84 autres vont être plantés, ainsi que 3800 arbustes !

Enfin, pour interdire l'accès au chantier, des panneaux grillagés d'une hauteur de 2 mètres ont été assemblés sur le périmètre du terrain jouxtant les voies publiques.

D'ores et déjà on sait que seules les surfaces de roulement de ce parking seront traitées en enrobé et que les autres seront destinées à l'absorption d'une partie des eaux de pluie. Ce qui explique la création d'un bassin de rétention paysager de 290 m³ alimenté par des noues (3) et doté d'un séparateur d'hydrocarbures sur lequel seront plantés des végétaux macrophytes pour filtrer l'eau.

(1) On se souvient que cette parcelle avait été acquise par la commune en 1998 afin d'y réaliser "un parc paysager de 9377 m² ouvert au public, préservant ainsi la beauté du littoral" (Var Matin du 20/07/2013).
(2) fonds répartis ainsi : 540.455 € TTC seront financés par la ville de Six-fours-les-plages, 172.438 € TTC par la Métropole Toulon Provence Méditerranée et 200.000 € TTC par la Région Sud Provence Alpes Côte d'Azur.
(3) les noues sont de petits fossés d'infiltration pour collecter les eaux de ruissellement.

Photos : RHP Collection.


Création de trottoirs sur l’avenue des Platanes

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Historique :

Déjà le 27 novembre 2004, la commission « Voirie » de l’ASLG s’était réunie, à l’initiative du M. Lecocq, directeur du Domaine de la Coudoulière, pour « faire établir des devis pour des trottoirs de 1,80 m de large, soit en créant un nouveau trottoir sur la chaussée, soit en matérialisant au sol cette sur-largeur par peinture, et implantation d’une signalétique sur la chaussée ».

Lors de l’assemblée générale du 2 février 2015, le syndicat de l’ASLG chargeait M. Déramaux, successeur de M. Lecocq qui avait fait valoir ses droits à la retraite, « de proposer un aménagement de la continuité des trottoirs avenue des Platanes à hauteur du parking des Morières et de Pierre et Vacances ».

Les copropriétaires du domaine de la Coudoulière, lors de l’assemblée générale du 11 octobre 2019, ont « approuvé les travaux de création de trottoirs sur l’avenue des Platanes (1er tronçon : depuis les Nouvelles Morières jusqu’au panneau STOP) ».

Ces travaux de voirie, sous la direction de Mme Mohr qui a succédé en décembre 2017 à M. Déramaux, ont été réalisés dans la seconde moitié du mois de novembre 2020. Quant à la deuxième tranche de création de trottoirs sur l’avenue du Lac, elle aura vraisemblablement lieu en 2021, à la même époque.

Ceci étant dit, je vous propose un reportage avec photos, réalisé le 5 décembre 2020 par Mme Christiane Brégeot, déléguée à la communication ASLG et aux reportages photos, concernant les travaux de création de trottoirs dans le domaine de la Coudoulière.

Dans cette belle allée des platanes, les trottoirs ont enfin trouvé leur place. Ces espaces sont des chemins destinés aux piétons, aux personnes à mobilité réduite, enfants dans des poussettes, etc.. les améliorations se poursuivent, c’est une qualité de vie que nous apprécions et sommes reconnaissants aux personnes qui gèrent notre domaine.

A la disqueuse, un traçage a été effectué pour l’emplacement futur du trottoir. Des piquets ont été fixés sur la chaussée pour maîtriser l’alignement des bordures à l’aide d’un cordeau.

 

Une tranchée a été créée. Sur la partie donnant sur la route, une couche de béton a été coulée afin de recevoir les bordures en béton préfabriqué, disposées les unes à côté des autres.

 

Des nouveaux regards ont été positionnés à proximité des anciens afin de récupérer les eaux de pluie de la voie rétrécie.

 

L’écoulement se fera par un tuyau en PVC raccordé à la canalisation d’origine. Un couvercle a été fixé sur l’ancien regard.

 

Une sous-couche de tout venant (extrait brut de carrière, sable et graviers) a suivi cette opération, recouverte ensuite de sable.


Le sol de ce nouveau trottoir a été tassé et compacté prêt au revêtement final. L’opportunité de ces travaux a permis la reprise de la chaussée endommagée tout près des bordures.

 

Le goudron est un matériau faisant preuve d’une grande modernité. Une fois bien étalé, il ne peut plus recevoir des flaques d’eau.


Le finisseur alimenté par un camion benne, dépose la couche d’enrobé : nivellement, lissage et pré-compactage en un seul passage.

 

L’amorce du nouveau trottoir se faisant à proximité de l’entrée du parking des Morières, une modification a été faite afin de respecter la continuité de l’accotement.

 


Pour faciliter l’accès aux aires de stationnement, des bordures inclinées ont été posées.


Egalement, entrée du parking souterrain des Morières…


et de l’avenue du Mont Caume.

 

Les excès de vitesse et le non respect d’une limitation imposée par un panneau, sont à présent respectés par ce rétrécissement de la chaussée, une sécurité supplémentaire dans cette allée à grande circulation.

 

Il serait bon pour les résidents du domaine, passants se déplaçant à pieds, seuls ou avec des animaux, de préserver la propreté des trottoirs et de l’ensemble du Domaine tel que le nôtre.


 Et Mme Brégeot de conclure par une citation attribuée à Georges Moustaki :

« Je voudrais perdre la mémoire
Pour ne plus changer de trottoir
Quand je croise mes souvenirs
 ».


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